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The Nightingale of Mischief

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GÉNÉRAL
POUVOIR

Sebastian Cilian Nightingale

Sébastien Agius

JOVIAL • LOYAL• MALIN • SADIQUE • MANIPULATEUR• IMPREVISIBLE

Carte d'identité

→ Surnom : Aedon, Nightingale, Seb'

→ Age : Il hante ce monde depuis 242 ans... un tout jeune petit démon, en somme.

→ Date de Naissance : Le 2 mars 1770

→ Lieu de Naissance : Dans une petite communauté tzigane non loin de Paris

→ Métier/Études : Barman, chanteur et musicien, démon.

→ Camp (catégorie) : Les Vilains

→ Copyright :

→ Pouvoirs : Tout jeune Démon, Sebastian possède, sous sa forme humaine, en plus de l'Immortalité dû à sa nature, les pouvoirs suivants:

"Chante, rossignol, chante, toi qui as le coeur gai..." Comptine populaire
Son pouvoir le mieux maîtrisé de sa forme humaine est ce qu'il nomme lui-nomme lui-même "Le Chant du Rossignol". Quand il le souhaite, sa voix se teinte de magie et son interlocuteur tombe dans une transe presque hypnotique. Une fois la cible charmée, Aedon peut lui faire faire à peu près n'importe quoi, tant que ça n'entre pas en conflit avec l'instinct de survie. Il l'a beaucoup travaillé et s'il se concentre assez au moment de la suggestion, elle se prolonge jusqu'à ce que l'ordre soit exécuté, indépendamment de la présence ou de l'absence de Sebastian. Mais il évite de le faire, sous sa forme humaine, car cela le fatigue beaucoup.

"N'oublions pas que les petites émotions sont les grands capitaines de nos vies et qu'à celles-là nous y obéissons sans le savoir. " Vincent Van Gogh
Les émotions, d'aucuns disent qu'elles sont difficilement contrôlables, pour Sebastian, ce sont de simples jouets. D'un simple regard, il peut augmenter, diminuer ou insuffler la peur, la joie, la colère, l'amour (bien qu'il n'utilise qu'extrêmement rarement sa maîtrise sur cette émotion), la tristesse ou autre. En quelques rares occasions, durant sa vie, il a utilisé ce pouvoir pour pousser des gens qui le génaient au suicide ou au meurtre. Le jeune démon s'est aussi amusé à se joindre à des émeutes et à exacerber la colère de ses compagnons ou/et de leurs opposants. Pendant la Révolution française, il s'est beaucoup amusé de cette façonMais ce pouvoir ne fonctionne pas sur les esprits trop forts ou sur quelqu'un qui se rend compte de la manipulation. De plus, il lui très difficile et extrêmement pénible de l'utiliser sur plus d'une personnes à la fois. Il n'est pas encore assez puissant pour le faire.



Histoire


*Fin mai 1769, dans une clairière dans les environs de Paris*

"Moi qui détiens le pouvoir des pouvoirs et la force suprême, je t'ordonne à l'instant de te plier à ma volonté et d'agir selon mon bon vouloir. A toi, Bélial, je t'évoque et te commande de venir en ces lieux afin que je te donne mes ordres. Si tu n'apparais pas immédiatement , de toute ma puissance je te menace de nuire à ton repos, jusqu'à ce que tu aies accompli ma volonté. J'ajoute à ma puissance la force inviolable du pentagramme à laquelle tu ne peux que te soumettre."
La voix de la jeune et belle gitane s'élevait au milieu de la clairière déserte, couvrant le léger bruit du vent et les rares cris des animaux nocturnes. Les flammes des bougies nécessaires au rituel vacillaient sous l'action du vent, sans pour autant s'éteindre, éclairant faiblement le pentacle gravé dans la terre encore imbibée du sang sacrificiel. Soudain, une fois que Marina Rossignol eut répété son invocation une troisième fois, le vent s'amplifia d'un coup, éteignant toutes les chandelles d'une seule bourrasque. Puis, une énorme colonne de flammes se forma dans le pentagramme et disparut pour laisser apparaître un homme magnifique, les bras croisés sur sa poitrine et un sourire énigmatique aux lèvres.
"Oh, mais que voilà une charmante surprise ! Je m'attendais à voir l'habituel vieux sorcier barbu et ridé, et je tombe sur une splendide jeune gitane. C'est mon jour de chance." dit-il d'un voix douce, presque caressante.
"Prince de l'Enfer, pardonne cette invitation manquant cruellement de courtoisie. Je demande ton aide." répondit Marina avec déférence, en posant un genoux à terre.
"Comme tous ceux qui ont l'audace ou la démence d'en appeler à moi. Que puis-je faire pour toi, douce et belle Marina ?"
"Prince, je te demande humblement de m'accorder le pouvoir sur le coeur des gens. Je veux pouvoir contrôler les sentiments."
Belial éclata de rire et se mit à faire les cents pas dans l'enceinte du pentagramme. Marina, les mains encore poisseuses du sang du bébé qu'elle avait sacrifié pour appeler le démon, tremblait. Si le sacrifice n'était pas suffisant par rapport à la demande, Belial pouvait refuser et elle aurait fait tout ça pour rien. Elle était désespérée. Sinon, comment expliquer son acte insensé autrement ?
"Ah les humains et leurs sentiments... Et qu'es-tu prête à m'offrir en échange ? Parce que cet enfant, c'est tout juste suffisant pour que je me déplace."
"Tout ce que j'ai... sauf mon âme."
Sa réponse lui valut un autre éclat de rire de la part de l'ancien Archange. Chaque rire faisait trembler la gitane qui savait ce qu'elle risquait pour avoir fait ce rituel. Elle avait assisté à l'exécution de sa mère et de sa tante, toutes deux convaincues de sorcellerie.
La voix de Belial lui fit sursauter et la sortit de ses pensées:
"Tu as de la chance, Marina. Je vais te donner ce que tu veux. Mais en échange, tu dois porter mon fils."
La belle jeune femme ouvrit de grands yeux, surprise. Elle ne s'attendait pas du tout à ça. Belial se retourna vers elle, son sourire énigmatique se teintant d'espièglerie. Bien qu'elle essayait tant bien que mal de lui fermer son esprit, le démon parvint à lire un nom. Un seul nom qui voulait tout dire.
"Johnny... c'est donc pour lui que tu as pris autant de risques ?"
Cette simple phrase réduisit les derniers scrupules de la belle à néant, comme le pensait le Seigneur infernal. Marina se releva, ficha son regard dans les deux braises incandescentes qui illuminaient le visage de Belial et dit, d'une voix décidée et ferme.
"Très bien, Belial. J'accepte de porter ton fils. Mais donne-moi le pouvoir de contrôler les sentiments, je t'en conjure."
Le sourire du démon s'élargit, dévoilant ses jolis crocs immaculés. D'un geste gracieux, il pointa l'index vers le ventre de l'invocatrice et prononça une formule d'une voix douce. Durant l'incantation, une sorte de flamme bleue se mit à s'élever du sol, dansa un peu autour du seigneur démoniaque, puis flotta jusqu'à Marina et s'imisça par sa bouche et son nez. La gitane tomba à genoux, à demi-évanouie, mais demeura consciente assez longtemps pour entendre:
"Profite bien de ton nouveau pouvoir, joli petit rossignol. Et prends bien soin de mon fils..."


*14 juillet 1789, 13h28, Bastille, Paris*
L'atmosphère était extrêmement tendue, depuis quelques jours déjà. Paris était une véritable poudrière. Et cela n'allait pas en s'arrangeant. Les dirigeants de la Bastille refusaient de distribuer la poudre et les balles aux émeutiers et ces derniers commençaient à s'impatienter. Ca n'allait pas tarder à sérieusement partir en vrille.
Un peu à l'écart de cette foule grouillante et fulminante, un beau jeune homme, adossé à un mur, une pomme à demi-dévorée à la main, observait tout ceci d'un oeil amusé. Ni les émeutiers, ni personne d'autre ne semblaient se rendre compte de sa présence. Du haut de ses dix-neuf ans, Sébastien Rossignol était assez apprécié, en dehors de la caravane de sa mère. Issu d'une petite communauté tzigane sédentarisée à l'extérieur de Paris, le jeune homme était, disait-on, né de père inconnu, et sa mère était devenue folle après que l'homme qu'elle aimait l'ait abandonnée. Les gitans de sa communauté les détestaient, elle et son fils. Mais, à Paris même, Sébastien était très apprécié par les jeunes de son âge. Toujours agréable, drôle, à l'écoute, capable d'apaiser les conflits, les peines, beaucoup de gens cherchaient sa présence.
*S'ils savaient...* songea le jeune homme en jetant son trognon de pomme d'une geste nonchalant.
Se redressant un peu, il jeta un vague regard à l'agitation qui se déroulait devant lui, puis leva les yeux vers les murailles. Il y avait du mouvement, comme... des soldats qui se préparaient à tirer ! Tiens, peut-être qu'il n'aurait pas besoin de se fatiguer, finalement. Soudain, un tir toucha une insurgée à à peine quelques mètres de lui. Il s'agenouilla près d'elle, feignant l'horreur, regarda autour de lui et quand il fut sûr d'avoir capté le regard d'au moins une personne, il se servit de son pouvoir démoniaque et augmenta la colère de l'homme en question. La victime se retourna et harangua la foule, au plus grand plaisir du jeune démon. Les choses commencèrent à sérieusement se gâter et Sébastien décida de se mettre à l'abri des balles, pour profiter du spectacle. L'atmosphère se chargeait d'odeur de poudre et de sang et bientôt la fumée rendit l'observation impossible. Seul les cris de colère et le sifflement de balles permettait de se rendre compte du chaos qui était en train de se dérouler.
Sébastien se désintéressa du chaos ambiant et son regard tomba à ses pieds: un rossignol y gisait, atteint par une balle perdue. Le jeune démon le prit dans ses mains, l'observa un moment, soupira et le reposa tendrement à terre.
"Bravo, mon fils !" dit une voix douce, dans son esprit. "Tu apprends vite, c'est bien."
Le fauteur de troubles sourit, chercha une surface réfléchissante assez grande pour qu'il puisse s'y voir, ramassa un morceau de miroir brisé, en prenant garde à ne pas s'y couper, et plongea son regard dans son reflet. Comme il s'y attendait, son père était là, un air fier sur le visage, les bras croisés sur sa poitrine et un sourire accroché aux lèvres. Sébastien était habitué depuis quelques temps à voir le Seigneur Infernal apparaître à ses côtés, dans les miroirs, l'eau ou le verre, et à entendre sa voix. Il s'était montré à lui à ses seize ans et lui avait fait découvrir sa vraie nature et une partie de ses pouvoirs. Pour le moment, il n'avait appris qu'à contrôler les émotions, mais il s'y amusait beaucoup.
Belial posa une main sur l'épaule de son fils et lui dit:
"Un jour, Aedon, mon fils, tu pourras déclencher toi-même ce genre de bagarre, plutôt que de les envenimer. Je suis très fier de toi..."

*3 septembre 1810, 19h45, communauté tzigane aux abord de Paris*
Le soir était clair et plutôt doux. Les étoiles scintillaient comme des pierres précieuses fichées dans le jais du ciel. Le beau jeune homme au visage d'ange les regardait avec nonchalence, assis au pied d'un arbre, l'esprit ailleurs. Depuis quarante ans qu'il écumait la région parisienne, jamais il ne s'était senti aussi seul et démuni. Sa mère, la jadis splendide Marina Rossignol, était alitée depuis plusieurs jours déjà et les choses semblaient aller de mal en pis. Le jeune démon aimait tendrement sa mère, malgré le fait qu'elle l'ait rejeté peu de temps après son cinquième anniversaire. On la disait sorcière, et cela avait fait fuir l'homme qu'elle aimait éperdûment. Elle en avait perdu la raison, mais jamais son fils n'avait cessé de l'aimer et de la chérir. Et la voir dans cet état le rendait malade. Il savait contrôler les émotions des autres, mais les siennes étaient totalement hors de sa maîtrise.
Au bout d'un moment, une jeune gitane qui, elle, ne s'était pas détournée d'eux, nommée Sidji s'approcha de lui, le tirant de ses sombres pensées. Elle s'agenouilla auprès de lui, posa sa main sur son bras et lui murmura:
"Sébastien, ta mère... elle te réclame... elle... elle n'en n'a plus pour longtemps...
Il n'en fallut pas plus pour que le jeune homme se lève et se précipite vers la roulotte de sa mère. Sidji lui emboîta le pas, mais son ami lui fit signe de rester dehors.
La roulotte était emplie de senteurs d'encens, de vieux tissus et de fleurs séchées, cela faisait même mal à la tête. Mais, hélas, cela ne parvenait pas à dissimuler l'odeur de mort qui émanait de celle qu'on surnommait jadis "la Merveilleuse". Aujourd'hui, à soixante-deux ans, dévorée par la maladie, elle faisait peine à voir.
Sébastien, qui peinait à retenir ses larmes, s'approcha de sa mère, s'agenouilla près du lit, prit la main de la mourante et dit, de sa voix la plus douce:
"Je suis là, mère. Je suis là."
Marina se tourna vers son fils, un sourire tendre aux lèvres. La Mort approchante semblait lui avoir rendu sa raison et elle regardait à présent son garçon avec amour. Elle tendit l'autre main vers le visage de Sébastien et lui caressa la joue avant de lui répondre:
"Sébastien... Sébastien... comme tu es beau, mon fils... mon garçon...
Ce dernier rattrapa de justesse les larmes que ses yeux menaçaient de laisser couler et se cramponna à la main de la femme qui lui avait donné la vie. C'était insupportable pour lui de savoir sa mère dans cet état et de ne rien pouvoir faire pour l'aider.
"Me pardonneras-tu un jour de t'avoir ainsi rejeté, mon cher petit ?"
Sébastien releva les yeux immédiatement quand il entendit cette question. Il embrassa la main de Marina Rossignol et la serra contre son coeur en caressant le front de la gitane de son autre main. Il était brûlant.
"Mère, comment pourrais-je t'en vouloir pour quoi que ce soit ? Sans toi, je ne serais pas là. Je t'aime, et cela quoi qu'il puisse arriver."
Sébastien... mon cher petit rossignol... M'accorderais-tu la faveur d'accomplir mes dernières volontés ?"
"Quoi que tu me demandes, je le ferai, je le jure."
La vieille femme sourit, caressa la joue du beau jeune homme qu'elle avait mis au monde et vu grandir, se pencha à son oreille et lui murmura ses dernières volontés, avant de l'embrasser sur le front et de se recoucher. Sébastien laissa ses larmes couler sur ses joues imberbes et se mit à chanter un chant que Marina lui avait appris. Il n'avait pas du tout le coeur à chanter, mais il avait fait une promesse et la respecterait. Le chant en était la partie la moins douloureuse...

Quand Sébastien sortit de la roulotte, son regard était totalement vide. On pouvait voir les sillons des larmes qu'il avait versées briller sur ses joues. Ses mains tremblaient. Il fit quelques pas en direction du feu qui brûlait au milieu du camp, mais, arrivé à peu près à mi-chemin, ses jambes le lâchèrent et il tomba à genoux. Sidji, qui était restée à l'extérieur de la caravane, se précipita pour lui porter assistance, mais il la repoussa, se releva tant bien que mal et parcourut quelques mètres avant de s'écrouler en pleurant. La jeune femme s'agenouilla près de lui et lui posa la main sur l'épaule. Cette fois, il ne lui opposa aucune résistance. Au contraire, il vint se blottir contre elle, comme un enfant. Ils ne dirent rien, ils n'en avaient pas besoin. Les autres Tziganes s'approchèrent d'eux, intrigués. Quand Sébastien s'en rendit compte, il devint comme fou. Il se leva, leur fit face et se mit à hurler:
"QUE VOUS AVAIT-ELLE FAIT ? QU'AVAIT-ELLE POUR QUE VOUS LA HAÏSSIEZ ? VOUS L'AVEZ ABANDONNEE, ALORS QU'ELLE AVAIT BESOIN DE VOUS ! POURQUOI ?"
"Sébastien, je t'en prie..." le supplia Sidji en s'accrochant à son bras.
"ELLE A VECU L'ENFER ET VOUS L'AVEZ ABANDONNEE ! QUELS GENRES DE MONSTRES ÊTES-VOUS DONC ?! ALLEZ BRÛLER EN ENFER POUR VOIR SI J'Y SUIS ! JE NE VEUX PLUS VOUS VOIR !"
Les gens regardaient le jeune homme avec beaucoup de crainte, et ce, depuis longtemps. Il avait la quarantaine et en paraissait environ douze de moins; il était toujours présent quand des conflits s'envenimaient; il semblait manipuler les personnes qui l'entouraient... Mais là, au lieu de fuir, les Tziganes les plus proches du jeune homme s'immobilisèrent, le regard dans le vide, puis firent demi-tour et avancèrent en direction du feu. Le démon se calma instantanément en voyant un homme se jeter dans les flammes et y rester. Il y eut des cri d'horreur et tous les regards se tournèrent vers Sébastien. Ce dernier ne comprenait rien. Etait-ce lui qui avait fait ça ? Un nouveau pouvoir ?
Effrayé par ce qu'il venait de faire, il s'enfuit à toute jambes.

Arrivé aux abords de la Seine, le jeune démon tomba à genoux dans la boue, la tête dans les mains. Tant de choses se bousculaient dans son esprit, il avait l'impression que sa tête allait exploser. Son regard tomba sur son reflet dans l'eau noire et vit deux yeux flamboyants le fixer avec fierté.
"Tu es vraiment incroyable, mon fils. Ce pouvoir ne se déclenche, d'habitude, qu'au premier siècle d'existence. En moins de cinquante ans, tu as déjà deux pouvoirs extrêmement puissants. Tu ne peux pas savoir à quel point tu me rends fier, Aedon."
"Elle est morte..."
"Oui, je sais. C'est bien triste. Mais la vie continue, Aedon. Tu as un énorme désavantage par rapport à tes frères et soeurs: tu es un être émotif. C'était nécessaire pour que tu puisses manipuler les émotions. Mais si tu les laisses trop s'exprimer, tu vas devenir fou. Ta mère est morte, c'est une tragédie, on est bien d'accord. Pourtant, tu dois continuer ce pourquoi tu as été créé !"
Sébastien sentit une main se refermer sur son épaule sans réel ménagement. Il se retourna et, pour une fois, Bélial lui faisait face. Il était vraiment magnifique et sa prestance était telle que le jeune homme baissa les yeux humblement. Le Prince infernal sourit et lui fit relever la tête. Puis, il pointa un doigt gracieux en direction de Paris et poursuivit:
"Tu te souviens de la prise de la Bastille ? Et du rôle que tu y as joué ? Te souviens-tu comme tu t'y es amusé, en manipulant la colère de tes compagnons, leur soif de liberté ? Tu y as pris un immense plaisir, n'est-ce pas ? Eh bien, continue."
Sur ces mots, Bélial disparut, laissant son fils en proie à une confusion des plus totales...

*21 septembre 1987, 19h, Bar "Black Nightingale", East Village, New-York City*
Où donc était-il ? Et à quoi pouvait-il bien ressembler, ce cher Docteur ? Sébastien, qui depuis peu se faisait appeler Sebastian Cilian Nightingale, se le demandait bien. Le bar était bondé et il n'avait pas pu trouver la moindre photo de son mystérieux correspondant nulle part. il décida d'aller s'asseoir au comptoir et de commander un verre de vodka. Puis il laissa son regard dériver dans la salle. Soudain, une table de jeu attira son attention. Pas besoin d'être un démon pour comprendre que l'un des joueurs en avait assez de perdre. La colère... la frustration... des émotions tellement destructrices et si faciles à manipuler. Si amusantes, aussi. En attendant son invité, autant s'amuser un peu...
Le ton monta immédiatement entre les joueurs et bientôt le premier coup de poing partit. Tout en sirotant sa vodka, Aedon observait le début de bagarre avec un regard moqueur. C'était presque trop facile.
"Pathétique..."
"Vous êtes plus séduisant en vrai que sur les enregistrements vidéo des caméras de surveillance ou les photos." dit une voix masculine à sa gauche.
Sebastian laissa échapper un petit rire et se tourna vers la personne qui venait de parler. Il s'agissait d'un homme d'une bonne vingtaine d'années assez baraqué, aux longs cheveux bruns et aux yeux marrons. Le jeune démon s'approcha de lui, son verre à la main, sans plus se préoccuper de la rixe qui commençait pourtant à dégénérer.
"Docteur Andrew Forrest, je présume ?"[colror=green]"Et vous, vous devez être Sebastian Nightingale ? Ou peut-être préférez vous Sébastien Rossignol ? Ou Sebastiano Usignolo ?"[/color]
Le susnommé sourit, termina son verre d'un trait, fit signe à une serveuse de lui en reservir un, et répondit:
"Je vois que vous savez des choses sur moi, c'est même impressionnant. Mais je n'en attendais pas moins d'un docteur en psychologie de 23 ans. Mais dites-moi, Andrew, que me vaut l'honneur d'avoir attiré votre attention ?"
À ces mots, l'humain sortit un dossier de sa sacoche et le tendit à Sebastian qui se mit à le feuilleter distraitement. Il s'agissait d'un rassemblement d'articles de journaux de plusieurs pays différents, de témoignages, de photos tirées d'enregistrements vidéos et de notes manuscrites. Les plus anciens articles remontaient au début du vingtième siècle. Dans tout ce foutoir, le démon lut plusieurs nom de villes qu'il avait traversées: Paris, Bordeaux, Rome, Londres, Amsterdam, Liverpool, New-York, etc. Et le visage, plus ou moins net, de Sebastian apparaissait sur toutes les photos. Tous les articles évoquaient des bagarres, des émeutes, des meurtres ou des suicides. Et dans chacun d'eux, un de ses noms étaient cités.
Aedon referma le dossier et le rendit au jeune docteur avec un sourire de façade parfaitement maîtrisé.
"Tout cela est fort intéressant et il est vrai que la ressemblance est troublante, mais je ne vois pas en quoi cela me concerne. Les meurtres ont été élucidés, non ? Et cet homme n'est pas décrit comme suspect dans toutes ces histoires..." dit-il en reprenant une gorgée d'alcool russe.
"Bas les masques, monsieur Nightingale ! Je suis sûr de ce que j'avance." l'interrompa le lettré en lui attrapant sèchement le bras.
Aedon dégagea son bras d'un geste ample, plongea son regard dans celui de son interlocuteur, essaya, en vain, de manipuler sa colère ou quoi que ce soit d'autre, puis se fit un sourire jovial et presque condescendant et lui dit:
"Le dossier que vous venez de me montrer, docteur, prouve au mieux une étrange coïncidence. Car si tous les documents que vous avez rassemblé sont authentiques, cela voudrait dire que l'homme en question a bien plus de cent ans. Ai-je réellement l'air d'un vieillard, docteur ?
"Je ne sais pas ce que vous êtes, mais je sais que vous êtes derrière tout cela. Et je sais que vous venez d'essayer de me retourner la tête, comme vous le faites tout le temps. Et je ne vous laisserai pas en paix, tant que vous ne serez pas sous les barreaux."
Sebastian éclata de rire, termina sa vodka d'un trait, posa un billet pour ses consommations et sortit du bar après avoir murmuré à sa nouvelle némésis:
"C'est bien joli, tout ça, très cher Docteur, mais tout cela n'a pas valeur de preuve. Passez une excellente journée !"


*5 janvier 2012, 22h34, Central Park, New-York City*
Pourquoi donc était-il sorti par un temps pareil ? La neige tombait drue, le vent soufflait et il devait faire au plus moins dix degrés. Qu'est-ce qu'il lui avait pris de s'aventurer hors de la douce chaleur de son appartement pour venir faire une promenade dans Central Park à une heure aussi incongrue ? Il n'en savait rien, mais le fait était qu'il était bien là, emmitouflé dans un manteau doublé, avec une écharpe de sa couleur préférée, le bleu saphir et des gants doublés. Il avançait dans la neige, la mine renfrognée, se demandant toujours ce qu'il faisait ici.
Le jeune démon marcha une bonne heure avant d'enfin voir quelqu'un. Et cela répondit immédiatement à sa question. Son père se tenait là, superbe et digne dans son grand manteau noir, à côté d'une jolie jeune femme aux cheveux bruns légèrement bouclés, elle aussi emmitouflée dans une veste. Elle devait avoir dix-huit ans à tout casser et était vraiment très mignonne. En s'approchant un peu plus, Sebastian remarqua qu'elle avait pleuré.
"Père..."
"Ah, te voilà, mon fils bienaimé. Ma fierté ! Comment te portes-tu ?
"J'ai froid, mais ça va bien. Peux-tu m'expliquer pourquoi tu m'as fait venir par ce temps de chien ?"
Le Seigneur démon eut un grand sourire, fit signe à la jeune fille de s'approcher et répondit d'une voix douce:
"Aedon, mon fils, je te présente Caeli, alias Valeria Swan, ma fille, ta soeur."
Sebastian regarda la dénommée avec surprise, mais un sourire se dessina très vite sur son visage.
"Ma soeur ? C'est super ! Ravi de te connaître, Valeria, tu peux m'appeler Sebastian ou Seb', comme tu préfères."
Valeria le regarda, d'abord timidement, puis elle lui sourit. Elle semblait un peu réservée, mais très sympathique. En tous cas, pour une démone. Son frère aîné alla pour lui serrer la main, mais il finit par la prendre dans ses bras.
"S...Seb'. Ravie de te connaître. bafouilla-t-elle avec un sourire.
"Je suis content de voir que vous vous entendez déjà bien. Parce que vous allez vivre ensemble, à partir de maintenant.
Aedon lâcha sa petite soeur et se tourna vers Belial, l'air incrédule. Il avait bien entendu ? Le démon lui demandait... non, exigeait de lui qu'il partage son toit avec une inconnue ? Non pas que cela le dérangeât plus que de mesure, mais c'était... comment dire ?... un peu prématuré. Belial, qui semblait toujours pouvoir lire dans l'esprit de son fils- ce qui était probablement le cas-, posa une main sur l'épaule de chacun de ses enfants, se tourna vers Seb' et dit:
"Mon fils, je sais que je te demande beaucoup. Mais ta soeur n'a nulle part où aller, et elle est trop jeune pour rentrer avec moi. Protège-la et aide-la à apprivoisé ses pouvoirs, s'il te plaît.
"Avec joie, père....



Derrière l'écran

Val'

→ Age : 21 ans.
→ Que pensez vous de l'apparence du forum : Il est magnifique.
→ Que pensez vous du forum : Il donne envie de s'y inscrire. ^^
→ Comment l'avez-vous connu : Par un top-site, il me semble.
→ Fréquence de connexion : Tous les jours, ou du moins vais-je essayer ^^.

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Bienv'nue à toi et bon courage pour ta fichette ^^
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Welcomeuh !
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Bienvenuuuue
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Bienvenu ^^
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Welcome to home. Bonne continuation pour ta fiche, et amuses toi bien parmi nous ! :kingthor:
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Bienvenue et bonne chance pour ta fiche The Nightingale of Mischief Fresse
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Merci à tous pour votre accueil !
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Bienvenue à toi et merci pour ton inscription !
Bon courage pour ta fiche, si tu as besoin de quoique ce soit, n'hésite pas.
En revanche, le surnom, je le trouve un peu inapproprié ? Enfin je sais pas comment dire. Surtout qu'originalement, Loki est le "God of Mischief" (j'dis pas ça parce que c'est mon personnage, juste parce que ça me fait bizarre), enfin bon, j'en aurais parlé.
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Si ça te dérange vraiment, je peux le changer, ça ne me pose aucun souci. Au fait, j'avais une question: est-il possible que j'interprête un (tout jeune) démon ? ^^
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C'est toi qui vois si tu te fais appeler souvent comme ça, ça risque de prêter à confusion, mais si c'est rare avec tes partenaires RP, ça ne me gêne pas.
Et oui c'est possible, pour le moment du moins. :3 Tu comptes faire des scénarios après validation ou non ?
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Je vais changer, alors, même si, pour le moment, mon perso va plutôt se faire appeler par son nom "humain".
Pour les scénario, je ne sais pas encore ^^. Pourquoi ? ^^
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C'est toi qui vois. ^^
C'est pour savoir comment m'organiser, un recensement est en cours et à l'issue de celui-ci je verrai si l'on peut créer encre ou non des vilains ou héros inventés, donc je dois prendre en compte aussi les scénarios. ^^
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Bienvenue Sebastian. **
C'est fou comme ta célébrité ressemble à une de mes connaissances O.O
Bonne continuation dans l'avancée de ta fiche en tout cas et comme le dit si bien mon collègue, si tu as la moindre question, n'hésite surtout pas. ♥
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"Mon collègue"... On n'est pas dans une entreprise, ça fait trop "on se fait chier donc on répète la même que les autres". :B *fuit* :painfulhug:
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@Enchanteresse: Merci beaucoup ! ^^


@Loki: OK. Je te redirai ^^.

PS: j'adore ton avatar ^^
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Bon hé bien je cesserais de t’appeler ainsi cher dieu de la fourberie. ♥
Pas de soucis. D'ailleurs ** Ça m’intrigue ! Elle fait quoi cette célébrité dans la vie ? Films ? Musique ? Autres ??
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X Factor Mora :3 Donc chanteur quoi x)
Et merci Seb. :D
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X Factor, la comédie Dracula L'Amour Plus Fort Que La Mort et bientôt 1789 Les Amants de La Bastille. ^^

De rien Loki. ^^
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AW. Abusé comment il ressemble à mon pote. **
Merci en tout cas. ♥
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J'ai (enfin) terminé ma prés' !!!!!!!!! The Nightingale of Mischief 3458505197 The Nightingale of Mischief 3458505197 The Nightingale of Mischief 3458505197 The Nightingale of Mischief 3458505197 The Nightingale of Mischief 3458505197
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Bienvenue sur le forum The Nightingale of Mischief 509397055
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Merci, Thor ! ^^
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Je m'occupe de toi. - Tu aurait du faire un passage dans le sujet « Signaler une fiche terminée » pour que ce soit plus rapide. ^^
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Merci Amora (par amour du goût... voilà c'est fait, ça me démangeait depuis un moment ^^).
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