N-Y, Juin - Août 2019 MÉTÉO : L'été est là, la chaleur s'installe et le soleil réchauffe les cœurs ! Vous pouvez sortir les shorts et la crème solaire direction Long Island Beach.
POUVOIR Feuille de personnage » classe: 3 - Pouvoir en développement » appartenance: 6 - Humain avec aptitude magique » pouvoirs:
Mar 18 Déc - 9:01
Seth Drake
Sweetest Mice, May You Die
❝ Save me from my worst, small and idiotic fears. Save me from the power of the tiny little grey army of the Mouses! They'll destroy me! - ❞
Nous quittions le bureau, inquiets de manquer d’or après notre chiffre de vingt heures face à des revirements cruciaux dans le monde de la bourse. Vêtu d’un complet dernier cri noir, car nos patrons aiment les belles apparences, nous nous contraignions à ces stupides coutumes humaines afin de survivre dans le monde des hommes. Un sac à dos rempli d’or me suivait, étant tout de même d’un poids léger. Nous nous séparions désormais, laissant la personnalité de Seth prôner sur les désirs bestiaux de Drake.
J’avais caché une dague rustique forgée dans les années cinquante au creux de mon petit butin : je devais l’emmener chez le spécialiste afin d’en trouver les origines. Son énergie subsistait la mienne au point de me rendre fou dépendant de ses formes et de ses effluves scintillantes. Je buvais un café fortement alcoolisé en promenant des yeux furtifs sur les allées et les venues des corridors automnales de Central Park. Une fois fini, je le jetai dans la poubelle nonchalamment tout en songeant au derrière de la donzelle qui était devant moi. L’ondulation de ses hanches me laissa pantois jusqu’à découvrir…que son visage possédait des traits masculins. L’homme vêtu d’une jupe courte en jeans et d’une paire de jambes à faire tomber parterre se retourna légèrement pour me jeter un coup d’œil coquin. Je m’arrêtai pour balbutier quelques mots sans aucun sens puis en échappa même mon précieux trésor à mes pieds. Je me mis à genoux pour le rassembler, attirant certains regards indésirables d’âmes mortelles par la lumière chaleureuse de l’or en cette journée grisâtre. Grâce à ma présence démoniaque, l’élément brillait davantage – y nourrissant mutuellement la magie qui nous liait. Le balançant de nouveau sur mon épaule, j’empruntai un immense détour épouvantable de mon chemin habituel. Drake se moqua de ma bêtise humaine avant de me charrier sur la bisexualité qui était tendance chez la jeune foule. J’allumai une cigarette avec mon haleine de cendres, la fumant doucement. Les cieux grisâtres laissèrent échapper une légère bruine qui éteignit mon joint, et je me contentai de le rallumer en grognant.
Soudain, je trouvai refuge sous un arbre, me rappelant les derniers événements avec une âme pure et une âme vile. L’une avait fini par un dragon volant au-dessus de la ville, et l’autre un affrontement dont il n’aurait jamais voulu. Soucieux, Seth posa son cul sur le sol en se traitant de roi des connards. Si seulement il avait plus malin que cette bête sanguinaire en restant loin des autres. Se faire des amis, cette idée m’avait traversé l’esprit par le passé, mais peu pouvaient tolérer le mystère étouffant qui accompagnait ma présence. Comme si dire que nous étions un dragon démoniaque qui possédons le corps d’un humain était un secret facile à gérer!
Le deuxième problème était que Drake voulait décapiter tous les hommes bons comme mauvais de cette dimension. Quant aux femmes, c’était une autre dimension à elles seules. Rexslynn m’avait offert ses goûts avant-gardistes, son sixième sens d’aveugle et sa bravoure maladroite. J’avais reçu ce coup de foudre comme un coup de poing en pleine gueule. Je mordais encore mes doigts à l’idée de la voir peinturer des corps nus dans notre maison de retraite à Positano. Je la lui avais achetée après notre premier rendez-vous qui avait fini en catastrophe lorsqu’elle m’avait demandé de goûter à de la crème glacée. En tant que gentleman, je m’étais fait un devoir de ne jamais rien refuser è une femme. Surtout que je suis un vrai salaud la majorité du temps. J’ai vomi du feu pendant des heures par la suite, et j’ai dû prétendre avoir de mauvais talents pour allumer notre foyer en pleine canicule. Parfois, c’était bien d’abuser du fait qu’elle était aveugle – en grande partie pour cacher ma nature de Démon. Drake me reprocha de songer à ma défunte épouse, me menaçant de manger du poulpe vivant – quelle chose dégueulasse, n’essayez jamais cela- pendant des heures si je ne fermais pas le clapet au fil de ma pensée. Je fermai mes paupières, croisant ses mains sur mes genoux croisés.
Je repris mon chemin en faisant un détour par les allées d’arbres afin d’éviter les autres êtres vivants. Je tâtai mon or d’une main avare avant de la retirer pour refermer mon sac. Certes je fus achevé devant une chose catastrophique, un monstre vipère et angélique qui grimpa sur ma jambe droite pour remonter le long de mon corps, sous ma chemise puis sur mon cou. Mes hurlements à moitié humains, à moitié démoniaques percutèrent les arbres et revinrent en un écho assez puissant. Pétrifié d’une terreur absolue, je me redressai en tentant de la chasser. Certes la souris machiavélique s’était cachée dans mon dos, et possédait des yeux rouges prêts à dévorer mon âme de dragon à tout jamais.
(c) sweet.lips
Lily Johnson
– Defenders –
GÉNÉRAL
» communications : 1412
» ma tête : Alexandra Daddario
» association : S.H.I.E.L.D. - Howling Commando
POUVOIR Feuille de personnage » classe: 4 - Maîtrise quasi parfaite » appartenance: 5 - Humain victime d'expérimentation / Mutant 3&5 » pouvoirs:
Dim 30 Déc - 22:20
Lily Johnson
Sweetest mice, may you die
Seth & Lily
Depuis quelques jours, Lily est sur un projet important au niveau de son métier de joaillière. Comme tout est calme et après avoir prévenu de son supérieur hiérarchique Bucky Barnes qu’elle serait un peu moins disponibles pendant quelques jours, elle a acceptée un projet qu’un riche homme d’affaire lui a proposée. Ce monsieur a fait appel à elle pour créer les alliances de sa fille et de son gendre, ainsi que la parure de la mariée et des sept demoiselles d’honneurs en urgence. Son prédécesseur c’est désister au dernier moment et il restait que 8 jours avant la cérémonie. C’est une masse importante de travail et pourtant elle a acceptée de relever le défi. C’est donc juste après son appel qu’elle l’a retrouvé à son bureau dans le coeur de Manhattan avec son carnet de croquis pour le rencontrer ainsi que les futurs mariés pour savoir ce qu’ils voulaient exactement et surtout le budget qu’elle aurait pour faire le tout. La rencontre fut chaleureuse et une fois le problème des finances réglées, la jeune femme leur à demander comment ils voyaient leurs alliances. Avec leurs idées elle a esquissée plusieurs croquis. Rapidement les fiancés ont trouvés leur bonheur. Une fois cela fait, elle s’est entretenue avec la future mariée pour sa parure et celle des demoiselles d’honneur, sous l’oeil bienveillant de son papa. Là, pareil, la demoiselle à vite trouver son bonheur parmi les dessins de Lily. Les huit parures seront identiques mais pas avec les mêmes pierres et celui de la mariée sera en or jaune, blanc et rouge alors que ceux des demoiselles d’honneurs seront juste en or blanc.
Une fois toutes ses informations obtenue, Lily a rejoint sa chambre au S.H.I.E.L.D. et elle s’est mise au travail. Après avoir répertorié ce dont elle a besoin et vérifier ce qu’elle a déjà, elle est partie chercher ses matières premières. Cela lui a pris une journée de plus. Une fois sûr d’avoir tout ce dont elle a besoin, elle a commencée par les alliances, c’est le plus simple à faire. Une fois cela fait, elle a donnée rendez-vous aux futurs époux pour qu’ils les essayent et être sûr qu’elles sont à leur taille. Tout est parfait, elle peut donc continuer sur sa lancée et s’occuper des huit parures. Cela lui a pris 5 jours pour tout faire, s'octroyant quand même des moments de pause pour aller s'entraîner et ainsi se vider la tête. Elle a pu terminer la veille de la cérémonie. Elle a prévenue son client dans la foulée, lui demandant quand elle pouvait passer. Il lui a répondu de le retrouver le jour de la cérémonie, chez lui pour qu’elle puisse elle-même “habiller” sa fille et les demoiselles d’honneurs avec ses créations. Touchée, elle accepte volontiers.
Et donc, le jour J, elle se présente à la villa. Après lui avoir montré les alliances et les parures, son client la conduit là où sont réunis toutes les jeunes femmes. Avec douceur et délicatesse, elle accroche le collier, le bracelet et les boucles d’oreille à chacune et attend les réactions. Voir les yeux pleins de larmes de joie de la future mariée, Lily lui sourit avec bienveillance et se laisse prendre dans les bras lorsqu’elle la remercie. Une photo prise avec elle et toute ensemble, et une accolade de chaque jeune femme plus tard, la demoiselle prend congé tout en souhaitant ses voeux de bonheur. En sortant, elle voit son client qui lui fait signe de venir dans son bureau. Ravie de son travail, il lui a fait un virement sur son compte mais la somme est plus conséquente que prévue. Elle va pour contester qu’il l’en empêche, lui précisant que c’est pour la qualité de son travail en si peu de temps. Voyant que rien ne lui fera changer d’avis, elle le remercie donc chaleureusement et se laisse raccompagner par lui.
C’est en retournant dans les locaux du S.H.I.E.L.D. qu’elle entend, au détour d’une allée d’arbres, des cris. Ou plutôt des hurlements de terreurs. Se précipitant vers l’endroit, elle voit un homme qui essaye de faire partir une souris qui a élu domicile sur son dos. Un léger sourire apparaît sur ses lèvres et avec douceur elle s’approche de la personne. Rassurante elle dit avec bienveillance "Surtout ne bougez plus, je vais vous retirer le petit animal de votre dos" Se rapprochant un peu plus, elle arrive à attraper la petite bête du premier coup. La calant dans le creux de son coude, elle la caresse pour qu’elle reste tranquille. La souris se cale et ne bouge plus et c’est là qu’elle plonge son regard dans les yeux du jeune homme "Vous n’avez plus rien à craindre. Et pour plus de sûreté je le garde avec moi comme ça elle ne reviendra pas vous embêter. Comment vous sentez- vous ?" Oui elle veut s’assurer qu’il va bien.
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Seth Drake
GÉNÉRAL
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» association : Indépendants.
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Mer 2 Jan - 9:52
Seth Drake
Sweetest Mice, May You Die
❝ Don't we just get down to earth, dust and ashes after all... - ❞
Alors que je crie au ciel ma misère d’être terrifié par une minuscule souris, une voix de femme surgit dans mon dos. Elle a parfum qui s’apparente à celui de l’or, en particulier celui sur ses mains, et je sonne Drake de ne pas le crier sur les toits étant donné que ce n’est pas un geste de politesse. Gémissant, je sens enfin cet horrible monstre poilu me quitter et se cacher sur l’héroïne du jour. C’est ainsi que j’ai l’occasion de bondir un mètre plus loin tellement la crainte m’a secoué. Lorsque je me retourne, je sens une chaleur envahir mon corps puis mes yeux. Ces derniers brillent, certainement un reflet d’or, une fois encore avant de replacer mes pupilles reptiliennes dans leur gris bleuté et classique. Je sors un mouchoir de ma poche pour essuyer mon front rempli de sueur, et un soupir rempli de fumée continue à me trahir. Ce dernier est balayé par mon bout de tissu grisâtre d’une main nerveuse. Malgré son geste noble et volontaire, je continue à m’éloigner de quelques pas – véritablement craintif, sinon scandalisé. Comment pouvait-elle tenir un si joli monstre redoutable au creux de son coude sans trembler de terreur? Je balbutiai des mots qui se contredisaient avant de trébucher maladroitement dans mes propres chaussures de cuir. Chutant vers l’arrière en véritable Anglais de campagne, j’échangeai un regard furtif avec l’inconnue avant de contempler les arbres puis un mal de dos épouvantable et spontané. Une main vêtue d’une montre en or pure cogna ma tête de pauvre connard avant de m’aider à me redresser pour reculer encore de trois pas. Mon sac rempli de trésors avait valsé près de l’inconnu, quelle gaffe. C’était une distance de sept mètres entre la souris et moi, cela devait être suffisant. J’essuyai brièvement mon complet avant de calmer systématiquement le dragon qui sommeillait un affreux cauchemar à l’intérieur de moi-même. En tant qu’humain, je lançai un bref sourire restreint à l’adorable jeune femme qui se tenait devant moi. Dans l’espoir déjà brisé de ne paraître que pour un homme d’affaires, je fixai son visage en élaborant avec un accent tout naturel d’anglais de Londres : « Je vous remercie de m’avoir sauvé de cette… »Un instant. Je me repris en me raclant la gorge quelques fois, et après avoir rangé mon mouchoir dans ma poche.« Ce petit animal absolument… »Mes yeux se fermèrent pendant que je détournais mon regard vers les cieux ennuagés.« Authentique. »Puis j’osai les regarder en reprenant mes émotions. Cette newyorkaise semblait être une bonne âme, en particulier bienveillante au sein d’une société tordue et rythmée par le crime des héros et des vilains. « Vous m’avez littéralement sauvé la vie. Comment puis-je payer ma dette envers vous? »
Drake voulait pleurer et se mettre à genoux devant cette mortelle, mais je le retins de faire tel quel et préférait régler notre dette autrement. Oui, les dragons ne vivent pas tranquilles avec les dettes : cet attrait provenait de notre dépendance à l’or – oh, son parfum subtil! Comment oublier ce dernier? En étais-je fou, complètement amoureux et dépendant affectif? Absolument! L’or était ma source primaire, mon sang et mon symbole : même mon cœur battait grâce à lui en créant des flammes…étouffantes. Ma toux fut grasse, comme celle d’un fumeur cancéreux de stade IV puis je pus enfin sortir ce qui ressemblait à une boîte de menthes. Certes, en toute honnêteté, elle était remplie de pièces de monnaie en or. Quelle surprise! J’en avalai trois qui fondirent dans mon souffle brûlant et mes canines acérées.
« Veuillez me pardonner. Ou sont mes manières? Quel est votre doux prénom, Mademoiselle? » ]i]Dénué de mes inconforts respiratoires usuels, je me repris en me rapprochant de mon sac à dos rempli d’or perdu à un mètre de la jeune femme. J’avançai lentement, avec méfiance en fixant la souris – quelle créature étrange et effrayante était-ce. Je devais cesser d’y songer ou j’allais bientôt m’enfuir en courant comme une gamine apeurée. [/i] « Je m’appelle Drake. Je suis enchantée de faire votre connaissance. De plus, je suis ravi de voir que les New-yorkais ne sont pas que des gens égocentriques, narcissiques et démoniaques. »
Une minute. Je venais de me décrire en une seule phrase. Me penchant afin de récupérer le sac de sport branché que ma nouvelle secrétaire – quelle dame fantastique de 87 ans. Sa mémoire est tellement incroyable! Elle se souvient même de ne pas m’appeler par le prénom de son défunt mari les mardis. Oui, seulement les mardis! - avait choisi avec soin, je lançai un regard sincère à mon interlocutrice lorsque la souris…sauta sur mon front. Je laissai un hurlement échapper de ma gorge à la vitesse de la lumière avant de la chasser vainement, car son toucher me fit trembler lorsque je me relevai avant de la sentir grimper sur ma tête.
« Je crois que je vais mourir de peur. »
Mon ton s’avérait fébrile, presque abattu. Dépassant l’inconnue d’au moins d’une tête et demie, je tentai de faire tomber le rongeur. Ma défaite fut cuisante, car elle ne fit que remonter davantage. Malgré moi, je remarquai mes mains blanches devenir livides puis des veines dorées briller, fuser sous celles-ci. Je les cachai dans mon dos, mon sac à l’épaule, n’osant plus bouger d’un millimètre par crainte de me savoir dominer par cette petite bestiole machiavélique et incroyablement sournoise. Au loin, une fillette étrange vêtue de blanc aux longs cheveux blancs et aux yeux rouges nous fixait en dissimulant un rire machiavélique sous sa petite main livide.
Or, le bruit de branches cassées éveilla mon attention, et lorsque j’entrevis les yeux rouge sang de l’enfant, je devinai qui avait tendu ce piège : Satanna Hellstorm voulait me tourmenter et rendre cette journée grise davantage sombre. Lorsque l’intervention d’une âme charitable avait fait échouer son plan, la démone avait trouvé charitable de se présenter à un kilomètre de nous. Secouant ma tronche de gauche à droit en digne de refus, je sentis seulement des cendres descendre de ma tête. C’était sûrement la souris démoniaque. En effet, je ne la sentais plus sur mon crâne d’imbécile.
« Peu importe ce qui arrive, promettez-moi de ne jamais toucher cette enfant. »
Le sérieux de ma voix imposait une vérité que je n’avais pas encore eu l’audace de présenter jusqu’à présent. Le toucher de cette démone aspirait l’énergie vitale; ne laissait que la mort comme voie de sortie. Ma main cessa aussitôt de trembler, et je la posai sur l’avant-bras de l’inconnue pour l’insister à me suivre. Rapidement. Sans regarder derrière. Et par Satan, je n’osai pas laisser cette poigne s’échapper sans y dissimuler une force – certainement, de source surnaturelle. Voyant la gamine aux allures angéliques nous suivre avec une candeur inouïe dans sa robe rouge, je m’interrompis dans mon geste brusque et fit volte-face à ma bienfaitrice.
« Insultez-moi et battez-moi! Soyez en colère. Je vous en prie. »
La solution appartenait aux talents d’actrice de cette dame pour vaincre la jalousie de la fille de Satan.
« Ne vous inquiétez pas. Je le mérite. »
J’espérais vraiment qu’elle se dépêche à me ruiner le portrait sans quoi je sentais déjà Satanna tenter de tourner Central Park en cimetière si l’humeur lui venait.
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Lily Johnson
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Dim 20 Jan - 1:37
Lily Johnson
Sweetest mice, may you die
Seth & Lily
Le temps qu’elle récupère la souris, Lily a bien vue que le jeune homme se contenait vraiment pour ne pas continuer à hurler et gesticuler dans tous les sens comme il le faisait il y a quelques instants avant son intervention. Son gémissement le prouve. C’est donc rapidement qu’elle arrive à lui enlever. Elle garde bien le petit animal au creux de son coude tout en restant attentive au jeune homme qui lui fait face. Son regard bienveillant dans le sien, elle le voit bondir en retrait pour s’éloigner d’elle. Elle comprend pourquoi et ne bouge pas. Néanmoins elle remarque le reflet doré de ses yeux et la forme bizarre de ses pupilles. Elles ressemblent à celle d’un reptile. Et que penser de la fumée qui sort de sa bouche ? En bonne agente du S.H.I.E.L.D. elle note ces détails mais ne dit rien. Surtout quand elle voit ses yeux redevenir normal et que la fumée a disparue. C’est donc calme et sereine qu’elle attend qu’il réponde à sa question. Mais pour le moment l’homme n’est vraiment pas rassuré et continu de reculer en balbutiant quelques mots qu’elle n’arrive pas à comprendre jusqu’à ce qu’il se prenne les pieds dans ses chaussures et tombe par terre. Elle va pour s’approcher de lui pour l’aider lorsqu’il se relève et continue de reculer. Voyant cela, la jeune femme recule aussi de trois pas pour lui montrer qu’elle a bien compris qu’il est paniqué par le petit animal qu’elle à dans les bras.
Et enfin un sourire apparaît sur son visage même s’il est bref et pas très convaincant. Lily lui sourit à son tour et garde son regard dans le sien. Quand il prend la parole, elle voit bien qu’il cherche ses mots. Elle lui donne donc le temps nécessaire pour le laisser s’exprimer et une fois qu’il a fini, elle souffle avec douceur "Je vous en prie, je ne pouvais pas vous laisser dans cette situation de détresse. Et vous n’avez aucune dette envers moi donc vous ne me devez rien." Toujours avec un léger sourire aux lèvres et ne bougeant pas de sa place, elle permet à cet inconnu de se remettre de ses émotions tout en surveillant du coin de son oeil la souris au creux de son coude. En l'entendant tousser, la jeune demoiselle le regarde, perplexe. Et pendant qu’il prend une petite boîte, elle lui demande un peu inquiète "Vous allez bien ?"
La conversation reprend son cours et à ses excuses, Lily ne peut que lui sourire et toujours avec douceur elle lui répond "Ne vous inquiétez pas, vue les circonstances c’est normal d’être troublé. Je m’appelle Lily." Et c’est un peu rassurée qu’elle le voit approcher vers elle pour récupérer son sac. Ne faisant aucun mouvement elle le laisse faire et lorsqu’il se remet à parler un petit rire s’échappe de ses lèvres "Moi aussi je suis enchantée de faire votre connaissance Drake. Et je vous rassure tout de suite tous les New Yorkais ne sont pas comme vous les décrivez et heureusement. D’après vous dire et l’accent que j’entends, viendriez-vous d’Angleterre ?" Oui elle se posait la question depuis qu’elle avait entendu sa voix. Et c’est à ce moment-là que la souris s’échappe des bras de la jeune femme sans qu’elle puisse faire quoi que ce soit et va de nouveau embêter Drake. Lily se dépêche de se rapprocher de lui pour la rattrapper mais cela n’est pas évident pour elle. Le jeune homme est bien plus grand qu’elle et la petite bête est hors de sa portée. Le voyant trembler et à ses mots la jeune femme essaye de le rassurer "Ne bougez pas, je vais essayer de l’a rattrapper." Elle a, à peine dit ses mots qu’un bruit de branche attire leurs attentions. Elle suit le regarde de l’homme à ses côtés et regarde dans la même direction. Elle voit une jeune fille aux cheveux blancs portant une robe rouge. Mais ce qui la frappe surtout c’est ses yeux rouges, sa peau d’un blanc livide et surtout son rire à faire frémir de peur. Elle se retourne vers le jeune homme au moment où il secoue sa tête de gauche à droite. Elle est surprise de voir de la cendre tomber de sa tête et que la souris a disparu. Elle ne comprend pas ce qui se passe, d’autant plus quand il dit cette phrase énigmatique. Vue son sérieux elle hoche la tête "Je vous le promet. Vous connaissez cette fillette et pourquoi je ne dois pas la toucher ?"
Et lorsqu’il pose sa main sur son bras, resserrant avec une certaine force, Lily n’a d’autre choix que de le suivre. Sur le qui-vive elle demande "Que ce passe-t-il Drake ?" À peine sa question posée, il s’arrête brusquement pour lui faire une demande. Totalement abasourdi elle souffle "Mais je n’ai aucune envie de vous insulter ou de vous taper dessus. En quoi vous le méritez ? Que se passe-t-il à la fin, de qui avez-vous peur ? De la jeune fille qui nous suit ? Qui est-elle ?” Oui elle a vu que la fillette est sur leurs pas.
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by FRIMELDA
Seth Drake
GÉNÉRAL
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Lun 28 Jan - 7:08
Seth Drake
Sweetest Mice, May You Die
❝ Don't we just get down to earth, dust and ashes after all... - ❞
« Je suis un fumeur de longue date...»J'improvisai en voyant la femme s'inquiéter quant à mon état de santé. Comment définir la possession d'un corps humain par une entité démoniaque? C'était pire qu'un cancer généralisé. J'avais l'impression d'avoir le corps plein de chimères maléfiques qui riaient doucement quand j'essayais de mener une routine tranquille. D'ailleurs, j'étouffai la fumée de mes naines dans un mouchoir plein de charbon. J'avais un don particulier pour réveiller les soupçons des étrangers - autant qu'ils ne travaillent pas dans ces prisons à surhumains. Je devrai asseoir mon derrière dessus dans ce cas. « En effet, j'ai été fabriqué en Angleterre. Je suis même très orgueilleux! », avais-je blagué avant de m'arrêter suite aux récents événements.
« Satanna Hellstrom. Elle a le baiser de la mort. »Une toux rauque, je fixai l’humaine nommée Lily qui se présentait sous mes yeux. Malgré son absence de jeu d’actrice, je décidai d’improviser la suite des événements. De quoi mener la fille de Satan par le bout du nez. Les miens l’examinèrent longuement avant de se reporter sur la jeune démone effrontée qui poursuivait son dragon depuis des réincarnations. Des pieds fins tranchaient l’herbe avant de s’approcher de plus en plus de nous. Sans offrir davantage d’explications, je m’excusai poliment de la présence de Lily. Posant mes genoux contre l’herbe verdoyante, je tendis mes bras dans sa direction. J’esquissai même un sourire, complètement faux. La démone déguisée sous l’apparence d’une gamine affirma d’un ton fier en empoignant ma gorge d’une main chétive :«Pourquoi rester parmi les humains? Ils sont pathétiques. Drake, quitte ce corps et reviens en enfer. Rien ici ne possède de la valeur. Ces brebis égarées se perdent dans leurs politiques, dans leurs organisations, dans leurs problèmes inutiles. Les flammes de l’enfer les attend tous, ces pécheurs et pécheresses!»
«Conserve tes discours à la con, je t’en prie. Je ne suis plus ton animal de compagnie depuis des siècles.»Conscient de ne plus dissimuler grand-chose par rapport à ma nature, j’osai relever un genou et laisser mes yeux réels la toiser sauvagement. Ma main droite se referma, tandis que je laissais l’illusion de cette enfant tenter de m’effrayer en s’approchant au point de presque frôler ma joue de son baiser mortel :« Tu m’appartiens. Tu déverseras le Mal sur ton passage. »Suite aux mots tendres et affectueux de ma bien-aimée Satanna, je lui donnai une gifle très douce avant de la forcer à s’approcher – juste assez pour la terroriser de tuer son dragon préféré.« La jalousie est un vilain défaut. Oui, elle respire la lumière : son parfum est celui des anges. De plus, ses mains semblent faites en or.»Au profil de mes mots, mon ton changeait afin de perdre son accent distingué d’Angleterre. Je ne pouvais plus cacher les tons caverneux, les sifflements de serpent et la fumée que j’infusais à mon entourage. Fou, j’allais au-delà du raisonnable pour éloigner cette sale peste du monde des humains. L’intimidation la toucha profondément, car son visage frigide se brisa. Décrire le parfum des humaines suffisait souvent à faire crever cette princesse maléfique de jalousie pour ce qu’elle n’aura jamais : des allures d’ange, des actes candides. Ses yeux de sang se plissèrent de rage, et une gifle de gamine me fit VOLER dans les airs, littéralement! Lorsque sa petite paume me frôla, j’explosai vers l’arrière aux pieds de Lily. Après mon atterrissage catastrophique, j’époussetai mes vêtements en reprenant des traits plus normaux, plus humains.
Pendant cet instant, je relevai mes yeux sur une démone transformée. Satanna avait pris une forme de jeune femme, laissant sa peau délavée reprendre la taille adulte et les formes plantureuses d’un succube. Ses bras se croisèrent sous sa poitrine démesurée, et son tronc se rabattit vers l’arrière quand son regard roula du paradis vers l’enfer – métaphore privilégiée des démons- pour me donner raison. Soudain, son image s’effaça de notre vue et son ombre se dissipa. Je devinai qu’elle venait d’abandonner notre confrontation. Soit par déduction, soit par une tentative pénible d’être optimiste de ma part. Certes je tournai mon attention vers cette âme humaine en reprenant un accent des plus pédants. J’étais doué pour présenter un Anglais bourreau de travail qui aimait trop les sushis.
« Je suis désolé de cet inconvénient. Elle adore m’intimider en public avec ma phobie des souris.»
Trop orgueilleux, je constatai soudainement l’épouvantable vérité qui venait de trahir ma bouche d’enfoiré. Étendu parterre, je fermai mes paupières en posant une main honteuse sur mon front. Devais-je absolument confier ma nature surnaturelle à tout le monde? Véritablement, je montais une liste de rencontres malencontreuses et d’aventures étranges. Je me relevai à moitié puis mes pieds chancelèrent un brin avant que je ne retrouve mon équilibre. Je tournai ma tête vers l’humaine puis vers l’horizon, et tentai de m’éclipser à mon tour pour échapper à la jeune femme dont le jugement dernier n’allait guère tarder sur mon cas d’homme à envoyer à l’asile au plus vite.
De plus, mon cul vibra et je sursautai comme un voleur pris sur le fait. Je ressortis un cellulaire des années 90 de ma poche arrière qui indiquait clairement le nom de l’expéditeur et son message texte : KARA KILLGRAVE .090901683948649.5835869439.348594860348945. Malgré la situation maladroite dans laquelle je me trouvais, je ne pus retenir la surprise de me conquérir. Peut-être allais-je enfin retrouver un vieux trésor? Un brin de famille. Sa localisation dans les eaux du Mexique était clairement un cadeau de sa part et une invitation à écouter le reste de son histoire. La première fois, je n’avais pas tout entendu. J’étais trop impressionné par sa ressemblance avec notre grand-mère. Elle racontait à tout le monde que j’étais un dragon et que Kara était faite en barbe à papa, mais une santé mentale saine n’a jamais couru dans la famille. Pendant cette réflexion impromptue qui m’éloignait de mon orgueil invulnérable - oh mais quel grosbillisme incroyable que d’avoir fait ce choix, hahaha – j’offris un sourire sincère à mon héroïne de la journée tout en me relevant avec misère. Oui, je possédais le costard, l’humour et la physiologie d’un grand-père. Ma main droite rangea l’appareil poussiéreux dans ma poche.
« Je préférais me récolter une raclée de votre part. Mais, Satanna est plus rapide que mon ombre. Je vous remercie quand même, Lily. »Parce que dire Madame Lily aurait été une occasion en or – oh! De l’or! – de m’apostropher sur ma nature ringarde – mille remerciements à Mademoiselle Collins de m’avoir appris un mot moderne.« Je vais tenter d’oublier cette situation délicate… Une excellente journée à vous! »Tentant de me défiler d’explications supplémentaires ou de tomber sur la colère divine des dieux – Némésis, je m’adresse à toi, oui. Ta colère est terrible et j’en fais encore des cauchemars. Déjà retourné, j’entamais une marche rapide dans la direction opposée à celle de la jeune femme.
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Sam 9 Fév - 22:17
Lily Johnson
Sweetest mice, may you die
Seth & Lily
La souris neutralisée, Lily garde son regard sur l’énigmatique jeune homme qui lui fait face. Elle s’inquiète un peu pour lui au vu de sa toux et l’écoute donc avec attention. Elle hoche même la tête de compréhension à sa réponse. Par contre, ce qui l’intrigue, c’est cette fumée qui sort de ses narines alors qu’il n’a pas de cigarette à la bouche. Très observatrice, elle remarque aussi que son mouchoir est très noir, comme de la suie. Ne voulant pas tirer de conclusion trop hâtive car elle ne sait pas encore à qui elle a à faire, elle continue donc de discuter avec Drake pour en savoir plus sur lui. C’est là qu’elle lui demande qu’elle est son origine. Ses mots la surprenne un peu. Elle n’a jamais entendue quelqu’un dire qu’il a été "fabriqué". Décidément ce jeune homme est bien mystérieux. Néanmoins sa boutade fait sourire l’Agente du S.H.I.E.L.D. et sur le ton de l’amusement elle lui souffle "Je suis contente d’avoir bien identifiée votre accent. Quant à votre orgueil, je ne l’ai pas encore vue donc je ne peux en rien l'affirmer"
Malheureusement cette discussion anodine fait vite place à des évènements plus troublants encore. Pourtant Lily garde son calme et sa douceur. Elle n’a d’autre choix que de se laisser entraîner par Drake au vu de sa prise sur son bras. Pourtant, cela lui permet de l’interroger pour en savoir plus sur la fillette qui les suit. À l’annonce de son nom et son prénom, cela ne lui dit rien du tout mais elle le note mentalement pour faire des recherches une fois qu’elle sera de retour au QG. Quant à son "baiser de la mort" elle comprend mieux la mise en garde de Drake, elle va donc faire très attention de garder ses distances avec elle. Et, lorsque tout d’un coup il s’arrête et qu’elle refuse de le passé à tabac, sa réaction lui fait arquer un sourcil. Voyant que la petite demoiselle se rapproche de plus en plus et que tous les deux ne font plus attention à elle, elle sort discrètement son téléphone portable pour filmer la scène. Elle arrive même à se décaler légèrement sur le côté sans faire aucun bruit. Ainsi elle a le profil de Dake et le visage de face de la dénommée Satanna Hellstrom.
Les paroles échangées entre ses deux personnages est vraiment des plus étonnant ? Curieux ? Voir effrayant. Mais Lily note bien tout et surtout filme pour pouvoir en parler avec Bucky et le Howling commando. Elle remarque tout de suite le changement dans les yeux de Drake, elle l’avait déjà vue lorsque la souris l’avait attaqué, elle n’avait donc pas rêvée. Et lorsque sa voix se fait plus caverneuse, qu’elle entend cet espèce de sifflement de serpent et de la fumée sortir de sa bouche, la jeune femme commence à comprendre même si cela peut paraît totalement absurde : c’est un Dragon. Ce qui lui a mis la puce à l’oreille ? c’est lorsqu’elle a entendue les mots "animal de compagnie depuis des siècles" Ça plus ce qu’elle a observée lui fait dire que c’est bien un dragon. La plupart des mythes ont une part de réelle et là, le doute n’est pas permis. Elle n’a pas le temps de s'appesantir plus sur ce qu’est Drake car la situation évolue dangereusement. Les mots qu’il emploie pour la décrire la fait légèrement frissonner. Que cherche-t-il ? À la mettre en danger ? Elle voit tout de suite que cela ne plaît absolument pas à la fillette qui lui fait face. Ne voulant pas se mettre la demoiselle à dos, elle préfère ne pas intervenir mais reste sur ses gardes. Et heureusement car la voilà qui change d’apparence. Continuant de filmer, elle ne bouge toujours pas, même quand Drake atterrit à ses pieds. Elle le laisse faire. Et lorsque la demoiselle disparaît, elle arrête rapidement son enregistrement et tout en discrétion range son portable dans la poche de son pantalon sans que personne ne puisse s’en rendre compte.
Quand Drake reporte son attention sur Lily, il peut voir qu’elle a les bras croisés sur sa poitrine et le regard légèrement en colère. À ses mots elle arque un sourcil et répond "D’accord elle adore vous intimider en public mais étiez-vous obligé de lui parler de moi en ses termes car cela la mise en colère et j’espère qu’elle ne va pas s’en prendre à moi maintenant." Il manquerait plus qu’elle soit perpétuellement en danger à cause de cet inconnu. Le laissant se relever, elle va pour reprendre la parole lorsqu’il sursaute. Le laissant regarder son téléphone elle attend qu’il reporte son regard sur elle pour reprendre la parole. Une fois son téléphone rangé, il lui sourit et la remercie tout en prenant congé. Il n’en est pas question. Tout en envoyant un sms à Bucky pour le prévenir d’une menace potentielle et qu’elle a besoin d’aide pour surveiller discrètement l’endroit où elle se trouve (elle précise ses coordonnées, joint la vidéo qu’elle vient de filmer et le remet dans sa poche une fois cela fait), elle rattrape rapidement le jeune homme et le retient pas le poignet "Croyez-vous vraiment que je vais vous laisser partir comme ça avec ce qui vient de se passer. Je sais que vous n'êtes pas la personne que vous prétendez être et je veux être sûre que je ne risque pas de représailles ultérieurement. Il va falloir que vous m’en disiez un peu plus..."
by FRIMELDA
Seth Drake
GÉNÉRAL
» communications : 276
» ma tête : Cillian Murphy
» association : Indépendants.
POUVOIR Feuille de personnage » classe: 3 - Pouvoir en développement » appartenance: 6 - Humain avec aptitude magique » pouvoirs:
Dim 10 Fév - 8:06
Seth Drake
Sweetest Mice, May You Die
❝ Don't we just get down to earth, dust and ashes after all... - ❞
C’était dingue comment les humains pouvaient dépendre d’appareils électroniques. Certes je préférais les lettres, l’encre et les pigeons. Même si j’avais tendance à les rôtir par accident. Je m’étais éclipsé rapidement, mais l’inconnue chercha à cueillir davantage de réponses. Toutefois, en écoutant ses inquiétudes bousculées d’appréhension envers le succube, je penchai ma tête vers l’avant tout en dégageant mon poignet doucement de son emprise. Je forçai un sourire qui ne pouvait pas dissimuler ma tristesse. Malgré un orgueil implacable, je ne pouvais pas cloisonner entièrement mon humanité et ses impressions. Le regard confus dont l’or traça ma joue droite en fut l’ultimatum. En détournant ma tempe légèrement, j’ajoutai de l’effort dans ce sourire faux, blessé.« Je vous présente mes excuses, Lily. Je ne voulais pas vous offenser. »L’image de Mademoiselle Collins et de son explication sur l’impolitesse d’expliquer le parfum des âmes me revint en mémoire. Ma culpabilité ne s’en vit que décuplée. Mais, avant toute chose, je devais lui donner la vérité :« Satanna ne reviendra pas se venger. Elle ne vous poursuivra pas. J’ai parlé de vous de cette façon parce que je ne voulais pas qu’elle vous fasse du mal… »Je déglutis lentement, avant de passer une paume tremblante, faible sur mes lèvres sèches.
« Elle est jalouse, mais son pouvoir ne lui donnera pas votre…beauté d’âme. C’est un sujet d’énergie vitale. Je ne sais pas comment vous le définir davantage, Lily. Satanna n’a aucun intérêt à revenir vous faire du mal. Ce serait insensé. » Oui, je pensais chaque mot que je venais de prononcer avec la plus grande sincérité de mon être maudit. De plus, les démons avaient toujours l’air en colère. Ne me demandez pas pourquoi, mais je n’aurais pas l’air menaçant si j’accueillais les humains dans ma caverne avec un grand sourire, du thé et des madeleines. Même si la fantaisie de cette dame me semblait des plus farfelues, je me devais de lui donner ma version des faits. Humaine, ange ou démon, qu’importait son rang. Quant à Satanna, elle était maléfique, mais possédait autant de paresse que ma personne. Se venger est un art travaillé pour notre espèce, et s’attirer notre colère méritait un acte des plus offensants. Me sauver d’une souris n’en faisait guère partie; néanmoins, je crois que certaines humaines pourraient s’y confondre.« Soyez logique, qu’avez-vous fait pour mériter sa colère? » J’attendis quelques instants, mais un signe de négation acheva mon argument. Je joignis mes mains sous ses yeux avant de les séparer, laissant mon incompréhension teinter mes mots:« Rien du tout. Vous existez, vous avez la paix…Je n’aurai jamais cette liberté. Je devrai toujours me battre pour rester fidèle à la personne que je suis. »
Et, orgueilleux, profondément, je me penchai légèrement vers l’avant en pinçant mes lèvres. Je me retins d’ajouter quoi que ce soit devant cette inconnue dont j’ignorais tout. Qui sait, elle serait peut-être la première à me vendre en sushis à la police ou le gouvernement. Au seuil de mes interrogations, mon téléphone vibra de nouveau. J’hésitai à m’en emparer, mais une étincelle de doute me fit flancher pour le regarder. Un appel entrait au milieu de notre conversation, mais le nom de Persuasion m’obligea à décrocher. Je me détournai de quelques pas, écoutant le son des vagues frapper mon tympan et les phrases déchirantes qui m’étaient destinées :
« Arrête de pleurer. J’arrive. Je vais prendre l’avion dès que je le peux. »Malgré ma tentative de la calmer, elle me répond par des chuchotements, des sanglots. Je ressens sa peur, je ressens sa détresse, je ressens son désir de la fin. Je lançai un regard à l’humaine, prenant une distance supplémentaire qui ne dissimulait pas la gravité d’une situation éloignée.« Personne ne viendra te faire de mal, Kara…Je te le promets. Fais attention. J’arrive. »Littéralement, ma gorge se brise en prononçant son prénom. Je sens même les larmes ramper sur mes tempes, dorées et liquides. Certes je ne peux plus œuvrer dans la discrétion devant cette inconnue. De savoir Kara en danger face à elle-même me plaçait dans une situation délicate qui glaça mon âme au plus haut point. Elle possédait une paranoïa épouvantable des forces policières, des agents du gouvernement, des organisations anti et pro-mutantes sans compter une crainte démesurée d’être approchée par le moindre être humain. Quelque part au fond de moi, j’espérais ne m’adresser qu’à une personne normale sans le moindre regroupement louche. Sinon, je venais de signer un traité de guerre pour Kara Killgrave. Je revins finalement confronter Lily, dévoilant la perte de contrôle de mes états d’âme. Mes mains tremblaient, pendant que mes yeux roulèrent jusqu’au ciel avant de lui adresser de nouveau la parole.
« Je n’ai pas besoin de votre permission pour quitter. Certes je consens à répondre à vos questions. Je ne peux pas le faire en restant immobile, car je dois prendre un taxi pour rejoindre… »Je m’interrompis, passai une paume névrosée sur ma tempe humide et mes cheveux fous.« Kara. Elle a fait plusieurs tentatives de…Elle est très fragile. Je ne peux pas la laisser seule. Pas maintenant. »Je restais le salop qui abandonnait sa famille pour aller travailler, mais ma dépendance à l’or n’était pas un sujet humoristique. C’était une partie de mon être, la source de mon sang pur. Je n’avais pas eu le choix de la laisser s’enfuir : ses crises devenaient de plus en plus violentes. Mourir la fascinait, et cette idée me dérangeait. Je ne supportais pas la comparaison entre sa santé fragile et celle de ma défunte épouse. Les histoires demeuraient différentes, mais Killgrave avait le monde entier contre elle. Personne ne lui avait tendu la main pour la sortir d’une guerre contre l’Homme Pourpre. Trois s’étaient alliés à sa cause, mais deux avaient disparus en la protégeant. Peu sûr de moi, je tournai les talons promptement. Sans attendre la suite, je quittai Lily sur cette invitation à une promenade bousculée par le destin.
(c) sweet.lips
Lily Johnson
– Defenders –
GÉNÉRAL
» communications : 1412
» ma tête : Alexandra Daddario
» association : S.H.I.E.L.D. - Howling Commando
POUVOIR Feuille de personnage » classe: 4 - Maîtrise quasi parfaite » appartenance: 5 - Humain victime d'expérimentation / Mutant 3&5 » pouvoirs:
Jeu 21 Fév - 20:07
Lily Johnson
Sweetest mice, may you die
Seth & Lily
Lily ne lâche pas sa prise sur le poignet de Drake. Elle a vraiment besoin de savoir si elle n’est pas en danger. C’est donc attentive et patiente qu’elle garde son regard plongé dans celui de l’homme qui s’apprêtait à partir. Voyant qu’il se dégage de son emprise, la jeune femme ne le retient pas surtout qu’elle a remarqué cette tristesse assombrir ses yeux. Elle écoute donc ses paroles avec attention. Et avec toujours cette bienveillance dans la voix elle lui répond "Vous ne m’avez pas offensée Drake, ne vous inquiétez pas. Je veux juste comprendre ce qui s’est passé et être sûre que je ne crains rien."
La suite de son récit permet à l’agente de S.H.I.E.L.D. d’être un peu plus sereine. Son explication se tient même si le fait que Satanna est disparu de façon si inattendue n’aide pas. Elle ne sait pas encore qui elle est exactement mais elle espère que la vidéo qu’elle a envoyée au Directeur Barnes leur permettra d’en savoir plus. En attendant elle ne quitte pas des yeux le jeune homme et reste très vigilantes aux mots qu'il prononce. Elle lui laisse tout le temps nécessaire pour qu’il finisse de s’expliquer avant de reprendre la parole "Je vous crois Drake et comme vous le dites, c’est vrai que je n’ai rien fait pour attiser sa colère. Du moment que vous m'assurez qu’elle ne reviendra pas pour se venger et que je ne suis pas en danger, cela me soulage et me rassure." Après tout, il a raison. Elle ne s’est pas interposée lors de leur échanger et est restée très discrète sans dire un mot ni bouger tout le temps que cela a duré. Elle n’est même pas sûr que la jeune demoiselle l’ai remarqué. "En tout cas j’espère que vous, vous ne serez pas trop en danger et que vous arriverez à continuer de vous battre pour garder votre liberté et ainsi rester celui que vous êtes..." Elle le connaît à peine mais elle sait ce que cela fait d’être sous surveillance et de ne pas être libre de ses mouvements.
Elle a, à peine fini sa phrase que le jeune homme prend son téléphone. Elle ne l’a pas entendue sonné, il doit être en vibreur. Le laissant prendre un peu de distance tout en le gardant toujours à l’oeil elle sent son portable vibrer. Discrètement, elle le sort de sa poche et lit le message qu’elle vient de recevoir. Il est de Bucky, qui lui demande de ne pas prendre de risque et de laisser Drake partir sans le suivre. Elle lui répond qu’elle ne prendra aucun risque et le laissera donc partir quand il décidera de le faire. Tout en rangeant son téléphone, elle entend les brides de la conversation de son interlocuteur. Elle comprend tout de suite que leur échange va s'arrêter là.
Et lorsqu’il revient vers elle, elle voit bien qu’il est inquiet pour la personne qu’il vient d’avoir en ligne. Ses gestes, ses larmes et surtout ses mots traduise son état. C’est donc avec douceur et bienveillance qu’elle lui répond "Non en effet vous n’avez pas besoin de ma permission et de tout de manière je ne vous l’aurais pas demandé. Et vous avez répondu à la plupart de mes questions. J’ai bien compris l’urgence de la situation donc je ne vais pas vous retenir plus longtemps. Allez retrouver celle que vous aimez et j’espère que vous arriverez rapidement auprès d’elle. Au plaisir de vous revoir pour continuer cette conversation." Oui elle espère le revoir pour en savoir plus sur lui mais là ce n’est plus le moment.
C’est donc avec un léger sourire aux lèvres que Lily regarde Drake s’en aller. Qu’elle étrange rencontre et même si le jeune homme lui a assuré qu’elle ne sera pas en danger, elle sait qu’elle va rester sur ses gardes. En même temps c’est un peu son quotidien vu qu’elle fait partie du Howling Commando. C’est donc avec un pas rapide et assuré qu’elle retourne à la base du S.H.I.E.L.D. Elle sait qu’elle est attendue pour parler de cette rencontre impromptue.
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