Angel of the morning. { Vanessade}

Comme d’habitude il est en retard… Qu’est-ce que j’imaginais ? Être fiancé au roi de la ponctualité ?! Il n’est jamais à l’heure même pour me sauver. Mais il a le mérite de ne jamais oublié un anniversaire. Après des jours d’absences interminablement long. J’ai beau scruter mon téléphone il ne se passe pas grand-chose, outre l’heure tourné à la vitesse d’un escargot. 19h, je ferme la boutique que Wade m’a offert, la sécurité enclenché et tout bien fermé je peux partir sereinement rejoindre mon appartement sur Chinatown. Mais en chemin j’entends un petit jappement… Je me stop pour écouter. Je prends mon téléphone pour me faire de la lumière et des petits yeux brillent dans la pénombre d’une ruelle sans issu, derrière des cartons. Un tout petit chiot, minuscule. Je m’approche doucement, tendant la main pour le récupéré. Il tremblote et tient presque dans ma main. « … et merde… » Dis-je en soupirant portant la petite boule de poil au creux de ma poitrine pour le tenir au chaud.

Je ne peux pas laisser cette petite chose abandonnée dans New-York, dans deux jours il sera mort de faim et de froid ce petit ange. Je me rends chez un vétérinaire de nuit, leur apporter le chiot, non, je ne vais pas le garder…. Non ! Et puis en attendant, il se colle à moi, me fait quelques petites léchouilles sur la main. « Non fripon, ça ne prend pas avec moi. » Venu mon tour assez rapidement je dois dire, le vétérinaire examine le chiot, il n’a que quelques semaines, pas encore sevré et si on ne s’en occupe pas ses jours sont comptés. Quand il me demande si je vous le garder ou qu’on l’envoie dans un chenille … mes yeux se baissent sur le petit bébé, grave erreur ! A défaut de pouvoir être maman et d’avoir moi-même perdu mon petit en cours de route… « Oui très bien, je vais le garder, mais temporairement… juste le temps qu’il aille mieux. »

Pendant que le vétérinaire me prépare tout un paquet de biberon et de lait et d’autre chose je regarde la boule et lui chuchote. « Tu as peut-être gagné une bataille mais tu ne gagneras pas la guerre mon p’tit gars. Tu n’as pas encore croisé le chemin de Wade. » Il n’a pas l’air de comprendre puisqu’il essaye de me lécher le nez mais ne tient pas sur ses pattes correctement. Me voici parti avec le moustique dans le soutif et un sac pour le sustenter. J’entends la télé dans l’appartement, Wade est rentré, je n’ai même pas fait attention à l’heure.

J’ouvre la porte, mon fiancé confortablement installé dans le canapé en peignoir et licorne au pied. Je lui fais un grand sourire, vous savez ce genre de sourire qui veut dire que j’ai une mauvais nouvelle à t’annoncer. Je pose le sac au sol et m’avance vers lui, commençant à déziper ma veste en cuir. Je l’imagine déjà saliver, et hop, c’est la frimousse d’un adorable petit chiot qui est lové entre mes deux seins. « Nous avons un petit pensionnaire pendant quelques jours. Je l’ai trouvé à deux pas de la boutique, tout seul dans un vieux carton. » Je n’en reviens toujours pas qu’on puisse abandonner quelque chose d’aussi NOOOON Vanessa tu te calmes ! Je le sors délicatement de ma poitrine, une main sous ses fesses et une autre sur son tout petit ventre pour le tenir debout. Le positionnant devant mon visage « Merci Wade de m’accueillir sans me tuer, ni me marcher dessus et encore moins de t’essuyez sur moi. » Dis-je avec une petite voix comme si le jeune chien pouvait parler.

Je viens finalement embrasser Wade, et lui remet l’animal dans les mains, sans lui demander son avis. « Je vais préparer son biberon. » Et ouais, en plus même pas de croquette en mode débrouille toi mon frère. Ca va lui montrer un avant-goût d’être papa !

Finalement il n’a pas l’air si … énervé que ça. Je le voyais déjà me dire, dégage moi ce truc de là, ça pue, sa aboie, j’aime pas. J’aurais préféré une licorne. Il arrive toujours à me surprendre et c’est ça que j’aime.. ça c’est son petit côté tout papa gâteau tout tendre devant un petit bébé chien inoffensive. Oui c’est craquant et je trouve ça terriblement existant. « Même entre deux tranches de seins ça ne fait pas un hot dog ? » Je n’allais pas rouler le chiot dans du sucre, ce n’est pas un beignet.

Je prépare le biberon de notre nouveau pensionnaire. J’entends mon fiancé s’approcher de moi, l’animal tout lover contre lui. J’ai l’impression d’entendre un enfant et ça me fait sourire. Versant l’eau chaude dans le biberon avec la poudre je fini par tourner les yeux vers Wade et me mit à rire. « T’es cinglé. J’adore ça ! » Je regarde la petite boule de poil. « Ca te va bien ça, Khal. Adjugé vendu pour Khal, le roi qui a réussi à nous faire fondre comme deux vieux gâteux. »

Je récupère la petite boule de poils pour m’installer sur le canapé. Je commence à lui donner la tétine et il se précipite dessus pour téter. On aura peut-être jamais d’enfant… mais aura un chien. C’est surement un signe, je le regarde manger goulument. Il peut-être pas manger depuis des heures voir un jour. Je tourne ma tête vers Wade. « Et bah voilà, tu as gagné un chien. J’aurais pensé que j’aurais mis plus de temps à te convaincre. Je m’étais même fait à l’idée de le garder quelques jours loin de toi pour pas que tu ne le fasses en kebab. Tu es bien conscient qu’aucune corne ne va pousser sur sa tête. » J’enchaine avec un clin d’œil et une grimace moqueuse.

« Et puis tu défendras maman quand des vilains monsieur voudrons lui faire du mal. Ou quand papa ne respecte pas le carême. » Il n’en a rien à faire, là il tète comme jamais. Ça coule même sur mon jean, pffff tu commences bien toi. Oh mais regardez-moi ce petit regard tout mignon et tout amoureux. « Ton biberon, tu le veux sur place ou à emporter bel étalon ? » Petit sourire sur le côté et regard coquin. Je préchauffe déjà la machine à love avant de la mettre en marche. Et dieu sait qu’elle fonctionne du feu de dieu !

« Tu es un monstre. » Empailler bébé Khal même vieux. Je rêve. Je sais qu’il ne le ferait jamais mais je fais genre. « Ta collection de porno … ? Tu parles de celle que j’ai vendu au bonne œuvre pour la collégial des petits pauvres ? » Oui pour vivre avec un détraqué, il faut l’être un petit peu aussi. Mais je reviens vite à mon attention première, le nouveau petit protéger de la famille la plus cinglé des états unis. Pauvre toutou !

J’écoute Wade me délirer, il m’arrive de ne pas comprendre toutes ces références. Thanos ? C’est qui celui-là encore. Il faut vraiment que je me mette à jour dans mes séries Netflix. « On n’est pas dans un épisode d’Aventure Times bébé. Laisse-le être un bébé chien tout mignon et tout bébé. Avant d’en faire un chien d’attaque ravagé. » Je tourne mon regard vers lui, un petit regard cynique et amusé. Mais visiblement la petite référence des vilains messieurs le rend bougons. Oui je n’aurais pas dû la faire, mais au moins j’ai trouvé une utilité à mon nouveau chien, me protéger quand mon étalon n’est pas là. Je le regarde, soupirant. « Oui… mon papillon de nuit. » J’embrasse sa joue, je fais genre de l’ignore mais j’ai une idée derrière la tête. J’ai déjà un sourire coquin quand je me détourne de lui pour porter le petit chiot jusqu’à son petit pouf sorti du sac. Je le pose dans un coin, le recouvre d’un petit plaid.

Je tapote mes mains, et me tourne vers Wade. Je retire mes chaussures ainsi que mon pantalon. Mon haut glisse le long de mes bras et je viens m’assoir sur Wade, en amazone, mes deux mains autour de son cou. « Et si maman a envie de faire du poney avant d’appeler le livreur de chimichangas ? » Je presse ma poitrine avec mes bras, me penchant en avant, histoire que Wade n’est vu que sur ma poitrine gonflé devant lui. J’en profite également pour me dandiner contre sa licorne magique un peu plus bas. « Je pense avoir une idée pour me faire pardonner mon petit bagel au miel. » j’avance mon visage pour mordiller son oreille et lécher sa joue. Si avec ça il me fait toujours la gueule, c’est qu’il ne m’aime vraiment plus !

Et me voilà sur mon petit poney. Maman a envie de faire de l’équitation en mon dadé. Et maman s’est y faire avec sa licorne préférée. Je le regarde qu’est-ce qu’il peut parler mais je ne l’écoute même plus, du moins que d’une oreille. Mais son idée me plait beaucoup. Mais décidément il parle beaucoup trop. Je pose mon doigt sur sa bouche, le regard sévère et droit dans celui de Wade je lui dis « Chut. Tais-toi. » Et il m’embrasse à la place. Ce genre de baiser baveux et existant. Avant de me dire qu’il est nu sous son peignoir. Comme si je ne le savais pas et comme si je n’allais pas utiliser cette arme pour moi. Mais je vois très bien où il veut en venir. Ca tête me faire sourire et je prends alors un air choquer et très coquin. « Houuuuu alors c’est ça que je sens…. »

D’un petit mouvement de bascule de retire mon string et m’assoie correctement sur Wade sans lui laisser le temps de faire ou dire quelque chose. Je prends ses deux mains et les poses sur mes fesses. On va voir ce qu’il a sous le peignoir. Baisse ta culotte c’est moi qui pilote ! Mes deux mains entourant son cou je n’y vais pas de main morte pour commencer nos petits jeux coquins. Je le connais par cœur et chaque recoin de son esprit tordu et à moi. Et vous savez quoi ? Quand je le regarde à ce moment-là. Il y a juste de la folie, et juste de l’amour. Un amour fou entre lui et moi. Je ne vois même plus ces cicatrices, sa peau, je ne vois que mon Wade. L’homme de ma vie, mon tout, ma vie.

Langoureusement je viens embrasser les lèvres de Wade, sans retenu, tirant sa tête en arrière pour descendre mes baisers le long de sa joue et de son cou. Mon corps donnant un rythme plus calme avant de reprendre de plus belle. Je n’entends même pas le petit toutou sorti de son panier, tournant autour des pieds de Wade pour nous rejoindre sur le canapé.

Je me penche sur le côté pour attraper le téléphone sur la table basse prêt du canapé et le lui colle sur son torse. « Comme d’hab … avec un… supplément …poivron ! » Passe commande et moi je régale ! A aucun moment je n’ai cessé d’onduler contre ma moitié, pourquoi arrêter le plaisir pour passer commande. Il a bien dit avant pendant et après non ?! Je viens poser mon visage prêt de son oreille sans téléphone pour mordiller son oreille, susurrer des mots très cochons dans son oreille, lui disant ce que j’ai envie qu’il me face !

C’est chaud c’est chaud ! En même temps il ne peut en être autrement entre nous deux. Alors que je fais du bateau sur Wade je lui colle le téléphone tout en faisant mon possible pour le déstabilisant. Ce jeu des plus amusant fonctionne ! Je me régale à l’entendre balbutier des mots pour simplement commander deux Chimichangas. Mais mes lèvres ne se décrochent pas de son cou, mordillant son oreille avant de se planter dans son cou pour lui faire un suçon. Le téléphone vole en l’air et le voilà qui se redresse correctement dans le canapé, me tenant fermement contre lui sans son peignoir. Me laissant profiter de ses muscles volumineux sur ses bras et ses épaules.

Je me laisse aller à des soupirs de plaisir sans aucune retenu, oh oui que c’est bon ! Rien à foutre du bébé chien et encore plus rien à foutre de la vieille en dessous qui donne des coups de balais ! Elle devrait être habitué depuis le temps qu’on vit ici maintenant ! Il retire mon soutien-gorge qui vole lui aussi dans la pièce. Mes deux mains entourent la nuque de Wade pour me tenir le plus droite possible contre lui, le plaisir de sentir sa chaleur contre moi. De le sentir tout simplement contre moi. Partager ce petit moment lui et moi, rien que lui et moi. Et c’est là qu’il me demande de lui faire un enfant. Je m’arrête de bouger, j’arquant un sourcil… il a bien compris que c’est moi qui devrait tomber enceinte ? Peu importe je ne fais plus attention et je lui dis simplement.

« Donne-moi tout s’que t’as alors, bébé ! »

Et je reprends de plus belle mes mouvements plus fort et plus intense. Ce n’est pas notre coup d’essai, on en est loin et nous ne sommes plus ça prêt ! Je ne tomberai peut-être jamais enceinte alors autant se déchirer au pieux à la fifty shade !

Ça sonne a la porte, quoi déjà ? On ne voit pas le temps passer quand on s’amuse ! En même temps le vendeur est presque en face de chez nous ! Il doit certainement entendre mes cries derrière la porte et s’il ose rester il mérite une pièce pour sa bravoure. Et puis ça lui aura permet de comprendre l’AVC verbale de Wade au téléphone. Sauf que voilà je sens que je viens, c’est là c’est maintenant je prends mon pied à fond et j’enfonce mes ongles dans sa peau en signe tu t’arrêtes t’es mort Wilson !

Ce mec est un géni ! Il le fait Oh oui il le fait ! Je prends pied intégralement, je le sens me porter contre lui et se lever pour aller jusqu’à la porte. Qu’importe je continue ce que j’entreprends. Mon dos calé contre le mur, Wade me tenant il n’arrête pour rien au monde ! Ouvrant la porte et récupérant notre commande. J’ignore complètement le livreur, me laissant aller à mes plus bas instincts sexuels, l’orgasme sans pudeur et sans gêne et sans simuler. Pas la peine avec Wade ! On ne simule pas avec Wade Wilson. Le mur en tremble sous les coups de son bassin. Il commence à parler, il va lâcher la sauce. J’ai un léger sourire sur les lèvres, me mordant la lèvre inférieur. En pleine extase je ne l’écoute même plus jusqu’à ce qu’il m’embrasse fougueusement. Me faisant ainsi reprendre pied avec la réalité. Mes deux mains tiennent son visage pendant que nous nous embrassons. Ne perdant pas une miette de ce moment magique juste entre lui et moi.

Je laisse tomber ma tête en arrière contre le mur, mes yeux se baissant vers lui pour l’écouter me délirer nos folles histoires qui ne font rire que nous. Je lui souris, à la fois amusé et amoureuse, les joues encore roses et la respiration haletante. « Et moi je ferai le grand bad boy, un peu matcho parce que son père le dérouille le soir. Je t’inviterai dans un Ciné-Drive dans ma caisse et j’essayerai de te ploté tout le long du film pour finir par te prendre comme une cochonne sur la banquette arrière. Ça sera bien, on s’ra bien ! Et j’mettrais pas de capote, pas le temps pour ça bien. »

On est salle, mais ça nous plait ! Nos petites histoires qui ne font rire que nous ! Wade me signale que les Chimichangas sont en vrac à cause du séisme de magnitude douze mille. Tant pis, on fera avec. Je hausse les épaules, peut importe j’ai trop faim pour me soucier de ça ! Wade me laisse retrouver le sol. Et c’est avec naturel que je claque ces fesses en lui disant. « Je reviens je vais prendre une douche. » Un clin d’œil et me voilà partie à la salle de bain avec petite boule de poil qui me suis en galopant derrière moi.

Je prends ma douche rapidement, revenant à la recherche de la nourriture et de mon mâle. Habillé d’une simple nuisette pour dormir un peu moulante. Le bébé chiot dans les bras en train de dormir. C’est fatiguant la vie de bébé ! Je le dépose de nouveau dans son panier. Et je me jette dans le canapé. « Tu m’as donné faim ! » La télé est allumé, je n’ai plus qu’à m’y retrouver dans le mélange des chimichangas, au final je ne me prends pas la tête, j’ouvre mon sachet et le dépose sur la table, et picore avec les doigts ce qu’il en reste. Notre vie est tellement … relax, je la changerai pour rien au monde ! Les jambes en tailleur dans le canapé, je regarde Wade et lui dit simplement. « hey … Je t’aime ! »

J’arque un sourcil. Mais où va-t-il chercher tout ça ? Je dois dire cependant que l’idée est plutôt intéressante. Un bon film et mon amour tout contre moi. Je penche la tête, faisant mine de réfléchir, d’hésiter même. « hum…. Hum… Ouais ça m’va ! » Adjugé vendu monsieur le juge. Les doigts plein de sauce, en train de les lécher, il vient poser sa tête sur mon épaule pour me dire comme un bébé tout triste qu’il ne me mérite pas. Bah … le voilà lunatique maintenant. Je termine de retirer la sauve de mes doigts, attrape une serviette pour m’essuyer pendant qu’il allonge sa tête sur mes cuisses.

« hey … » murmurais-je pour qu’il tourne sa tête vers moi. J’en profite pour l’entourer de mes bras pour le forcer à se mettre sur le dos pour qu’il me regarde. Je lui tends mon auriculaire pour qu’il s’en saisie avec le sien. Alors que mon autre main se glisse sous sa tête pour caresser sa peau avec mon pouce. « Je pense pas non… » Je ne peux pas avoir mieux, car c’est impossible d’avoir mieux que lui. J’avais beau me persuader que ma vie était cool avec, mais quand il est entré dans ma vie tout à changer et j’ai appris la vraie signification du mot amour, couple, partage… la vraie vie. Celle qu’on a construit tous les deux. Ensembles. J’étais quoi avant ? Une simple prostituée, une ancienne camée qui n’avait rien d’autre que ce vieux bar pour y trouver des proies pour quelques billets. Rouler sa bosse du mieux que je le pouvais pour vivre.

« Tu as changé ma vie Wade… je ne pourrai jamais trouver mieux que toi parce que je t’ai choisi. J’aurais pu partir mais… pourquoi partir quand on a trouvé l’homme de sa vie ? » Je pousse la tête de Wade sur le canapé pour m’allonger sur lui. Je viens embrasser le bout de son nez. Passant mes pouces sur ses vilaines larmes. « C’est avec toi que je veux partager ma vie, chaque aventure, chaque moment. C’est à toi que j’ai dit oui, pas un autre. » Enfin dit oui…. Oui pour la demande en mariage parce que ça aussi j’attends toujours.

Je viens embrasser ses lèvres. « Je ne veux plus t’entendre dire des bêtises pareilles… sinon je te confisque la licorne. » Dis-je, un large sourire aux lèvres pour le faire réagir. Je n’aime pas le voir triste, pire encore je déteste ça. J’aime le voir heureux, tout sourire et tout fou. L’homme de ma vie il est comme ça, il est dingue et c’est comme ça que je l’aime. Comme je l’ai toujours aimé. « Tu es stupide, tu pètes, tu rotes, tu es même horrible, tu cherches toujours des excuses même les plus pourris, ton humour est scandaleux, tu ressembles à une pizza Margarita mais je crois que tu ne peux pas imaginer à quel point je t’aime et à quel point je m’en bas les reins de tout le reste tant que je t’ai toi. »

Si avec ça il comprend pas que je l’aime je ne peux plus rien pour lui. Et quand je pense que j’avais dit qu’il me faudrait quelques verres pour l’accepter comme il était… il ne m’en avait pas fallu tant que ça pour m’envoyer en l’air avec mon cher et tendre. Je dépose mes lèvres sur son front, mes deux mains tenant son visage. Clac clac, le bruit des bébés griffes des bébés pattes du bébé chien. Son petit cul sur le sol, il nous regarde, tout plein d’amour. Bah oui il est content d’être aux chauds dans une maison avec deux fous. Je tends ma main pour l’attraper et le pose sur le canapé à côté de la tête de Wade. « Regarde, on là notre famille. » Khal se met à lécher Wade avant de lui mordre l’oreille et de tirer comme si s’était un jouet. Heureusement qu’il n’a qu’un tout petit mois. Je me mets à rire.

J’essaye, vraiment… d’imaginer une fois encore ma vie sans lui. Et je n’ai jamais réussi, je ne sais pas… Je l’ai dans la peau ce mec, depuis notre première rencontre. Les pièces d’un puzzle aux bords blizzards. Cancer ou non, il est l’homme de ma vie, c’est tout, c’est comme ça. Je ne peux pas vivre sans lui, et je m’efforce à chaque moment de notre vie de le lui montrer. A son retour de contrat, quand il passe le pas de la porte, lui montrer à quel point il m’a manqué avec passion.

Mais voilà le retour de son sourire aux coins de ces lèvres. Je ne peux m’empêcher de caresser son visage, particulièrement sa joue, mon doigt dessinant machinalement les marques sur son visage que je ne vois même plus. Et je suis plutôt d’accord avec ce qu’il affirme. Pour une nenette j’ai une belle paire de cojones ! Je ne me dégonfle jamais et je vais toujours au bout des choses ! Demandez à Gandalf le gris ! Je lève les yeux aux ciels, comme si je réfléchissais avant de dire. « Tous des tapettes ces héros en collant, le lycra c’est tellement plus sexy bébé. » Ca moule tout ce qu’il faut là où il faut ! Un bonheur pour les yeux ! « J’lui botte son p’tit cul d’adolescent boutonneux. » Dis-je amusé.

Comme si je pouvais botter un super héros, par contre un gamin en l’attrapant par l’oreille et les couilles ça je peux ! Et wallah je lui fais passer un sale quart d’heure ! J’embrasse enfin son front, lui souriant en lui présentant notre famille, celle que l’on a depuis quelques minutes. Khal apporte un nouveau souffle sans même s’en rendre compte. Et je ne peux retenir un sourire en le voyant parlé de lui comme un papa. J’aimerai tellement pouvoir lui offrir ce qu’il veut… Je me redresse, m’asseyant sur Wade, le regardant parler à notre petite boule de poil. Je croise les bras, arquant un sourcil. « Des putes … pour chiens ? » Alors que d’autres hurlerais quoi ? Tu veux amener le chien chez des putes … moi je me demande si des putes pour chien ça existe.

Non impossible je le saurais. Et en sommes non ça ne me choque pas, c’est le premier métier du monde et entre guillemet le mien en premier lieu. Wade était un client alors bon on n’est pas hypocrite non plus. « Papa t’emmènera voir des p’tites chiennes en chaleur si t’es pas castré d’ici là. » Je vois déjà Wade hurler, quoi, comment, mon bébé !

« Je te propose quelques choses … Si on allait se glisser dans le lit, toi et moi… devant My Little Pony pour s’endormir tout en se faisant des câlins, chouette programme non ? » L’heure avance, et je dois aller travailler demain. Je me lève de Wade, prenant Khal, le déposant dans son panier. Mais celui-ci reste assis, en me regardant, sans comprendre… Puis il jappe une fois. Je me dirige vers la chambre et il jappe une seconde fois. Oh j’ai le cœur qui se fend en deux. Mon cœur balance, je vais vers la chambre puis vers le panier, puis la chambre, la panier haaaa je fond sur le panier pour le prendre dans mes bras. « Bon … tu dors avec nous, juste cette fois, une nuit. C’est tout hein ! » Bah oui le pauvre, il vient d’arriver, il a peur, il ne connait pas la maison mon pauvre petit cœur. Je tends ma main vers Wade. « Tu viens chéri ? » Celui-ci me rejoint sans tarder dans la chambre.