N-Y, Juin - Août 2019
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Il était temps...

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Il était temps... —



— TONY & STEVE
Il faut que cela s’arrête. Je dois y mettre un terme. Et pourtant c’est le sujet à propos duquel je suis le plus ambivalent. Je l’esquive royalement lorsque Emma tente de m’en parler, alors qu’avec Maddie j’aime parler de ce que nous avons accompli côte à côte. Peut être parce qu’avec elle je peux raconter des moments incroyables, presque surréalistes, tandis qu’avec Emma il n’y a que la vérité crue. Deux amis qui ne s’entendent plus. Deux “frères„ que la vie et les choix ont fini par opposer. Caïn et Abel peut être. Mais plus le mariage approche, plus les préparatifs s’accumulent et moins je peux éviter le sujet. Il sera là, Emma y tient, elle lui réserve même une place à part. Quant à moi je ne peux imaginer ce moment là sans lui. Ce serait un comble. Nous avons été côte à côte pour le mariage de Natasha avec Bruce, nous avons été ensemble quand elle a demandé le divorce parce qu’il ne donnait plus signe de vie, j’ai été témoin de l’annonce de ses fiançailles avec Pepper et là… plus rien ? Non, plus le temps passe et plus je me dis que c’est impensable, impossible.

Ce soir là je n’ai pas fermé l’œil de la nuit. Une part de moi me disait qu’il était temps. L’autre que c’est un danger que de le faire. Après tout je suis encore un “hors-la-loi„ et qui sait ce qu’il peut faire sous la colère. Mais c’est un risque que je dois prendre, pour Emma et parce qu’il est temps pour les Avengers de soigner leurs plaies. La base me manque, ils me manquent. Je me tourne dans le lit pour observer Emma, j’effleure ses cheveux. Elle dort profondément. Cette nuit je ne dormirai pas je le sais. Je finis par me relever pour aller observer la ville encore endormie.

Au matin tout a été d’une banalité étrange. Pas de mission, pas d’appels d’urgence. J’ai préparé le petit déjeuner. Une fois Emma réveillée je suis allée réveiller Maddie. Nous nous sommes tous préparés et nous sommes dit “bonne journée„. Je n’ai parlé ni à l’une ni à l’autre de mon projet mais je crois qu’elles ont compris. Emma m’a embrassé, Maddie m’a souhaité “bon courage„. Elles savent. Sur le chemin de l’école ma “fille„ m’a parlé de la robe qu’elle voulait pour le mariage. D’un enfant qui l’embêtait un peu trop à son goût et de ses cours de physique au S.H.I.E.L.D. Je l’ai écouté et rassuré. Alors c’est souriante qu’elle a réclamé mes bras pour un dernier câlin. Ce “bon courage„ m’a regonflé pour la journée.

Ensuite ? Je suis passé au S.H.I.E.L.D on m’a expliqué que Natasha était à la base Avengers. Je n’ai pas voulu déranger Bucky, je sais qu’il a pas mal de choses à gérer. Je suis rentré. J’ai observé la maison vide. J’ai appelé Stark Industries, j’ai demandé si Tony était là, on m’a répondu qu’il était à la base Avengers. C’était un signe. Il était temps…

Je suis allé prendre ma moto et ai fait le chemin jusqu’à la nouvelle base. Celle qui un temps fût ma maison. Mon chez moi. Avant tout le reste. Avant la si fameuse “Civil War„, avant la Purge, avant Emma et Maddie. C’est étrange de refaire ce chemin après tant de temps. Je dois être honnête ? Je n’ai pris aucun des boucliers que m’a confectionné T’Challa. Je suis là en tant que Steve Rogers, pas comme Nomad. Je suis là en paix, en ami. Pas en ennemi. Le chemin me semble long. Je ne sais pas si c’est moi ou les circonstances. Une fois arrivée je tombe sur Natasha. Elle semble surprise et émue de me voir là alors qu’on s’est encore parlé il y a trois jours, à peine. Elle me prend dans ses bras et m’étreint. Je pose ma main dans son dos et fait de même.

« Il est là ? »

Elle a acquiescé et m’a entraîné dans la base. Silencieuse, je crois qu’elle aussi savait ce moment important. Elle s’est stoppée au bout du couloir. J’ai reconnu sans mal celui où est le laboratoire où Tony fabrique et améliore ses armures. Nous serons seuls. Je le sais rien qu’en regardant Black Widow s’éloigner. J’avance et rejoins la salle en elle-même. Je l’entend à l’intérieur. Je prend trente seconde le temps d’une respiration et j’ai frappé. Deux coups. Puis je suis entré.

« Salut Tony »

Voilà nous y sommes. Ce moment contre lequel j’ai lutté tout en rêvant de le vivre. Cet instant où nous nous retrouvons face à face. Avec nos regrets, nos colères et le secret espoir que je pourrai arranger les choses. Même rien qu’un peu. Pour que le jour de notre mariage soit le plus beau jour de notre vie. Parce que mon ami me manque aussi… Il était temps… il est temps !
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Anthony Stark
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Il était temps.....

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Peu de chose pouvait m’impacter dans la vie. Je prenais beaucoup de choses à la légère, accordait de l’importance à pas mal d’autres. Mais seulement une liste très restreinte pouvait réellement me toucher. Dans cette liste, Pepper y était, bien évidemment. Mais il y avait aussi Steve. Cet ami qui ne l’était plus désormais. Qui, depuis quelque temps était plus comme un traître, proche de l’ennemie sans réellement l’être. Mais il n’était cependant plus mon ami. C’était une évidence. Sa trahison m’avait fait beaucoup trop de mal. Nous avions nos différends, nous les avions toujours eu. Mais j’espérais que tout ça avait le dessus quant à notre relation. Je pensais que tout ça était au dessus lorsqu’il s’agissait d’une information aussi importante. Je comprenais qu’il tenait aussi à Bucky. Mais je pensais qu’il me considérait aussi comme un ami. J’avais tort.

Cela faisait un moment que je n’avais pas vu Steve en personne, quelques semaines, plus ? Je ne savais plus réellement. Mais je n’avais pas envie de le voir. Il était un héros pour beaucoup, il ne l’était plus pour moi. Il avait préféré fuir plutôt que de s’expliquer complètement. Il avait fuit plutôt que de faire face aux conséquences. Il avait préféré mentir plutôt que de me dire la vérité. Droit dans les yeux. Je pense que c’est une des choses que je n’oublierais jamais. Son mensonge. Le fait qu’il pouvait me regarder, me parler comme si tout allait pour le mieux. Je ne savais pas comment il faisait ça. Et je ne voulais pas le savoir.

Journée plutôt typique. J’avais croisé sur le chemin qui accédait à mon bureau, quelques mots et je m’engouffrais dans mon antre. Je n’avais pas réellement de projet, si ce n’était le peaufinent d’une de mes armures. Je soudais un bout, dévissé l’autre, installait une carte… De quoi occuper une partie de mon temps. Assez même pour entendre mon téléphone sonner. Pepper. Je lui accordais un peu de mon temps avant de revenir plonger mes mains dans la ferraille. Si ce n’était pas le petit bip sonore qui me sortait la tête de ce bazar, rien d’autre n’aurait pu le faire. Je tournais la tête, et d’un coup de siège, je venais voir un écran qui s’agrandissait. Steve avait été détecté à l’entrée de la base. L’une des caméras l’avait identifié. Une montée d’adrénaline surgissait en moi. Que voulait-il ? Je secouais la tête, et faisais un peu de rangement, je calais tout dans ce que je pouvais, laissant que des bouts de pièces apparentes. Les plus grosses surtout. Avant de me mettre debout, dos à la porte. Face à ma tenue à moitié prête. Je m’attendais à ce qu’a chaque seconde, Cap’ rentre dans la pièce.

Deux coups retentissaient dans la pièce. L’adrénaline toujours présente. D’autres émotions se bousculaient. Mais seul ses mots sortaient. Toujours dos à lui, je commençais à pouffer de rire, avant de poser mes mains et de garder mon regard sur la table. Un second rire. Empêchant toujours le contact, je commençais. « Culotté de ta part de venir ici. » Je me redressais, pivotais sur mes talons, et de côté, une de mes mains toujours ancré sur le meuble, je le fixais, aucune émotion sur mon visage. « J’espère que c’est urgent, parce que j’aime pas te savoir ici. On peut plus trop faire confiance à grand monde récemment, t’as pas eu le mémo ? » Disais-je en arquant un sourcil. Un pic à son égard. Je prenais une inspiration, et toujours le regard rivé sur Cap’, j’attendais sa réaction. Ce qu’il voulait. Pourquoi viendrait-il comme ça, sachant pertinemment que je me trouvais ici. C’était clair qu’il voulait me voir, sinon il aurait pris le soin d’attendre que Tony ne soit pas sur zone. Une chose était sûre, les minutes qui allaient suivre n’allaient pas être de tout repos.


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— TONY & STEVE
Je ne m’attends pas à un accueil chaleureux, je ne m’attends pas à ce que nous tombions dans les bras l’un de l’autre. Je sais, j’ai parfaitement conscience que dans cette Civil War, Tony a payé cher chacun de ses choix, chacune des mes décisions. Nous n’avons été que très rarement d’accord depuis que nous nous connaissons. Lui l’homme du XXIème siècle. Moi le soldat d’un autre temps. Milliardaire et pauvreté, jeunesse et vieillesse, vie et mort. Voilà ce que nous sommes. Des opposés, ni plus ni moins. Bruce disait que nous étions des entités instables que l’on essayait de mettre - en vain - dans un même sac, en espérant que le tout ne saute pas. Nous avons littéralement explosé en plein vol, et cet accueil, cette seconde, n’en est que le résultat. Voilà tout ce que c’est. Tout ce que cet instant signifie : je suis culotté. Rien de plus rien de moins. Je sens dans voix la colère qui est si longtemps resté là qu’il en a oublié, les mots déposés sur cette feuille de papier. Le téléphone que je lui avais laissé en cas de besoin. Je dois être le sujet qu’il évite soigneusement face à Pepper, comme il est le sujet que j’évite face à Emma.

Ce dont je suis coupable ? Je le sais. A-t-il seulement compris mon choix ? Je l’ignore. A cette seconde je n’ai pas l’intention de me faire passer pour la victime, je ne le laisserai pas me coller l’étiquette du bourreau. Je sais, sans avoir besoin de lui, que je suis l’un et l’autre. Victime des mes choix, de mon éducation, d’une amitié et d’un passé que je tentais désespérément de faire revivre. Coupable de l’avoir abandonné lui, coupable de m’être dressé contre lui. Coupable de m’être battu contre lui pour sauver l’assassin de ses parents. Mais si d’autres ont pu pardonner à James. Peut il lui me pardonner ? A cet instant, en le voyant se tourner vers moi, j’hésite, j’en doute. Je reste aussi impassible que lui. Bien qu’un léger voile doit traverser mon regard. Comment en sommes nous arrivé là ?

« Tony il faut que… Il faut que tout ça cesse. Cela va faire presque trois ans que tout cela s’est passé… Et regarde nous…  »

Pour l’heure je reste immobile, je n’ai pas envie qu’il prenne cela pour une confrontation, je veux vraiment qu’il comprenne que je viens là en ami. Pour retrouver mon ami. Néanmoins je ne veux pas lui laisser l’opportunité de parler. Pas encore.

« Je sais que je t’ai fait du mal Tony. Mais je devais faire des choix. Je devais me dresser contre Ross, contre ces accords. Ce n’était pas possible. Je sais… Je sais que c’est au fond la moindre des choses que tu me reproches. Je sais que le noeud du problème vient de… De James. Là encore j’ai dû choisir. Je ne t’ai pas menti, je ne t’ai pas mis à distance. Je voulais simplement te protéger. Comme je voulais le protéger lui. J’ai compris tardivement ce que Zemo voulait dans ce rapport de mission. Nous étions déjà en fuite, quand j’ai réalisé. Je ne le savais pas depuis toujours Tony, je l’ai juste compris avant toi tout simplement. »

Je prend une légère respiration. Qu’est-ce que je cherche à cette seconde, que doit il entendre de moi ? Que je ne voulais pas tout ça ? Nous l’avons traversé, nous nous sommes déchirés, entretués. Jusqu’où aurait il été si je ne n’avais pas stoppé son réacteur ? Jusqu’où serai-je allé pour le stopper, pour protéger Bucky ? Lui comme moi nous l’ignorons. Je sais qu’il ne le sait pas plus que moi.

« Tony ce que je veux que tu entendes à cette seconde, c’est que tu as été pour moi plus qu’un ami, toutes ces années à tes côtés, toutes ces années sans toi ensuite. Je ne sais pas si j’aurai dû venir plus tôt, si j’aurai dû ne jamais venir. Mais ce que je sais c’est qu’à l’aube du jour de mon mariage, je ne veux pas que cela se fasse sans toi à mes côtés. Je ne veux pas que l’on passe notre soirée à s’ignorer. Il s’est passé tellement de chose en trois ans que tu ignores, ou non, je n’en sais rien. Il s’est passé tellement de choses dans ta vie que j’ignore sûrement. On ne peut pas rester comme ça éternellement.Pas après ce que nous avons vécu. Tony après tout cela tu es et resteras un frère pour moi. Alors oui, Natasha a raison de dire que nous sommes une famille, mais c’est d’autant plus vrai quand je parle de toi. Je ne te dirai pas que je suis désolé parce que… Parce que j’ai beau me refaire le film dans tous les sens, je ferai exactement la même chose, pour te protéger toi, pour le protéger lui. J’ai eu tort, probablement mais j’ai agis de la seule façon que j’aurai pu agir. J’ai agis en tant que Steve Rogers. Pas en tant que Captain America, pas en tant que Avengers. J’ai agis en tant qu’homme et c’est bien là la dernière chose que Ross ou que quiconque ne pourra pas m’enlever. »

Un instant je reste silencieux. Mon regard figé dans le sien, immobile. Je veux qu’il voit que je ne mens pas, que je ne veux pas le trahir, je veux juste qu’il entende ce que j’ai à dire. C’est maintenant chose faite.

« Je ne fais pas cela pour faire plaisir à Emma, même si tu te doute, qu’elle aimerait savoir que je suis là à cette seconde. Mais elle l’ignore. Personne ne sait que je suis ici, si ce n’est Nat que j’ai croisé à l’entrée. Je voulais te parler, te dire tout cela. Si maintenant tu me demande de partir, alors je partirai. »

J’ai l’impression de vouloir éviter un divorce définitif, comme si je lançais une ultime bouée à la mer, sans savoir si lui accepterait de s’y accrocher. Pourtant à cette seconde, c’est lui qui a les cartes en main, pas moi.

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Il se tenait là, dans la même pièce que moi. Peut-être une première depuis un bon moment, mais l’envie de rester ici avec lui n’était pas présente. Trop de choses s’étaient passé entre-temps. Je ne pouvais pas oublier tout ça en quelques secondes. J’avais commis des erreurs, surtout lors de l’épuration. Je ne me le cachais pas, je n’avais pas vu venir Ross, j’avais même pris trop de temps à réagir, mais j’étais bien fautif là-dessus. Bien entendu, je ne le criais pas sur les toits, je ne l’avouais presque pas de même. Mais je le savais. Quant à Bucky, j’étais dans mon droit, j’étais juste de lui en vouloir. Mais alors qu’il commençait son discours, je rompais le contact visuel quelques secondes, en lâchant un petit souffle qu’on aurait pu croire être une moquerie, mais qui ne l’était pas, qui s’apparentait plus à de l’agacement. Je fixais le coin de la table, essayant de me tenir calme. Alors qu’il remettait les éléments sur la table. Je me retenais tout autant de ne pas faire claquer mes doigts sur la table, j’essayais de rester le plus impassible possible. Mais rien à faire. Ce qu’il disait m’affectait, ce qu’il avait fait aussi.

Je l’écoutais, je pouvais au moins le faire, lui donner une ultime chance de s’expliquer, même si c’était déjà trop tard. Me racontant les mêmes choses. Que c’était pour me protéger. Toujours ce même blabla. Quelque part, je pensais réellement que quelques fois, le mensonge par omission pouvait être une solution temporaire. Mais Steve me connaissait. Il savait comment j’étais, comment je procédais. Ma façon de voir les choses, ma façon de faire les choses. A croire qu’il ne me connaissait pas aussi bien que je le pensais. Son dialogue continuait. Et il disait des choses que je comprenais comme étant réelles. Steve ne mentait pas. Ses paroles étaient comme des couteaux qui me tranchaient. Comme faisait-il pour qu’au même moment, j’avais l’envie d’aller lui serrer la main, que tout ça ne soit que le passé, et que nous allions de l’avant. Pour nous, pour Emma. Pour tout. Mais que simultanément, j’avais aussi l’envie de l’envoyer voler de l’autre côté du bâtiment, avec un coup de rayon pour ces années. Bucky avait assassiné mes parents.Il n’y avait rien de plus à ajouter. Jamais je ne lui pardonnerais. Et il s’était rangé de son côté.

Un côté réaliste me faisait prendre le parti de Steve. Pensant que j’aurais fait de même si j’étais dans situation. Je commençais à me détester. Étais-je réellement entrain de trouver une quelconque excuse pour le meurtrier de ma famille ? Je venais couper mes pensées par mes yeux, humidifié par tout ça, mes mains qui avait quelques spasmes, qui fessaient que je devais prendre quelque chose pour les occuper, qu’elle ne reste pas à se tortiller sur elles-mêmes comme un addict sans sa dose. Il venait de finir, et je restais peut-être une ou deux secondes immobiles. Avant de me mordre la lèvre et de me tourner. Faire quelques pas dans la pièce. Silencieux. J’attrapais une pièce que je tournais dans mes mains, avant de la replacer quelque part autre. Sans réellement d’intérêt. Juste pour faire le geste, pour garder mon esprit focaliser sur quelque chose. Avant de commençais lentement.

« Tu sais... » Je cherchais mes mots, avant de reprendre. « J’ai attendu ça. Le jour où tu reviendrais comme une fleur, tu savais où me trouver. » Mais le temps qu’il lui avait fallu pour le faire était bien plus grand que ce que j’aurais voulu. Qui savait, peut-être que tout aurait été différent si la discussion aurait eu lieu bien plus tôt. « Moi aussi, beaucoup de choses me manquent. C’est différent depuis. J’ai pas besoin de faire la liste, tu sais de quoi je parle. » Je prenais une grande inspiration. Avant de me retourner, avec plus de confiance, d’envie et de détermination. «  Bucky reste ce qu’il est. Il est l’assassin de ma mère et de mon père. Ça, jamais je ne lui pardonnerais. Même si une partie de moi comprend pourquoi tu as fait ce choix. Des fois, je me déteste rien qu’à l’idée de me mettre à sa place. Mais ça change pas le fait que je t’en veux toujours. » J’avançais de quelques pas. « Steve, il a tué mes parents. » Je soufflais. Avant de retourner contre un mur de l’atelier. Je faisais face à une vitre, mais le contenu était caché par une paroi noircie. Un seul bouton permettrait de voir ce qui se trouvait derrière. Mais je ne voulais pas encore que Steve le voie. Je voulais voir où la discussion mènerait avant. « Comment on peut repartir de ça ? » Je regardais mes mains, je les tournais comme pour essayer de trouver les réponses dessus. C’était quasiment irréparable. C’était comme prendre un virage sec sur le côté, sans partir en tonneaux. Mission impossible presque. Mais si un mot était à donner pour Steve, c’était la persévérance. Je savais que Cap ne lâchait rien s’il y croyait. « Tu penses réellement que tout peut redevenir comme avant ? Qu’on peut redevenir comme avant ? »


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— TONY & STEVE
Je mentirai, si je disais que je ne comprenais pas Tony. Je mentirai si je disais que ce qu’à fait le Winter Soldier est pardonnable. Il a assassiné des parents et a laissé leur fils orphelin. Pris dans une tourmente qu’il ne contrôle pas, qu’il ne peut pas comprendre. Je mentirai si je disais que tout cela n’est pas grave… Ça l’est. Mais la différence est là entre Tony et moi, la nuance est de taille. Pour lui James est responsable, de mon côté c’est le Winter Soldier. L’homme au bras métallique et à la rage aveugle, recevant des ordres à grand renfort de manipulations et d’électrochocs, c’est lui l’assassin. Le James Barnes que je connais n’est pas cet homme. C’est un homme bon, protecteur et qui m’a inspiré toute ma vie. Alors oui quand Tony insiste sur son état d’assassin le schisme est là. Notre lutte prend sa source ici.

Mais je ne suis pas là pour ce débat. Contrairement à ce qu’il dit je ne suis pas venu comme une fleur. Et à cette remarque je détourne la tête en serrant légèrement ma mâchoire. Venir ici, maintenant, est un choix que j’ai longuement retourné dans mon esprit. J’ai voulu avant, mais je ne saurai expliquer pourquoi, je savais que ce n’était pas le bon moment, je savais que je devais attendre. Parce que je n’étais pas prêt, parce que je savais que notre lutte était encore là, bien ancrée. Oui je savais où le trouver, mais un temps je me suis même dit que je n’avais rien à me faire pardonner. Je m’entêtais dans mon choix, et dans l’assurance qu’il était le bon. Cette idée n’a pas changé, mais je sais aujourd’hui que je dois faire le premier pas.

Mon regard ne se repose sur Tony que lorsqu’il dit que ce que nous avions pu construire, malgré nos différences, lui manque, que les choses sont différentes. Le mot est juste, c’est différent. Et une nouvelle fois un voile traverse mon regard, je regrette que nous en soyons arrivés là. Il comprend mon choix et je sais combien cela doit lui coûter. Alors quand il réaffirme qu’il est l’assassin e ses parents, je ne peux que souffler

« Je sais Tony, je le sais. Et ce serait t’insulter que de poser un “mais” maintenant. Je ne le ferai pas, parce que je sais que nous ne serons jamais d’accord sur ce point. Mais si tu as besoin de l’entendre de ma bouche, alors oui, Il a tué tes parents, et je ne peux que te dire combien je suis désolé que tu aies dû traverser cela, sincèrement Tony. »

Immobile je l’observe me tourner le dos. A cette seconde j’aimerai poser ma main sur son épaule, lui dire que je suis là pour lui, que je l’ai toujours été, que ce choix que j’ai fait c’était pour lui épargner le pire, les regrets aussi. Mais je ne peux que respecter la distance qu’il instaure entre nous. Viennent alors trois questions, Trois petites questions, qui je le sais peuvent tout changer à elles seules. Peut on repartir de cela ? Est-ce que tout, nous y compris, peut redevenir comme avant ? Je prend un instant pour l’observer, silencieux. Je ne dois pas nous mentir, pas nous voiler la face. Être honnête. C’est tout ce que je sais faire.

« On ne peut pas reprendre les choses comme avant. Parce que nous sommes plus les mêmes qu’il y a trois ans. Enfin certains points le sont restés. Tu es Tony Stark je suis Steve Rogers, tu es Iron Man. Comment avais tu dit cela ? Génie, Millionnaire, Philantropiste ? Ah et j’oubliais Playboy. Ca je ne crois que ça n’a pas vraiment changé. Moi je suis toujours ce soldat sortit de la glace, avec ses valeurs un peu désuètes, j’ai laissé le nom de Captain, mais au fond, je suis le même. Mais il y a beaucoup de choses qui ont changées. Tu as Pepper, j’ai Emma, et il y a beaucoup d’autres choses dont je voudrai te parler, et je suis certain que tu en as autant à me raconter. Alors non, on ne peut pas repartir de là où nous étions, mais on peut essayer de construire autre chose, j’essaierai de regagner ta confiance, et j’aimerai retrouvé mon ami… Alors si tu es d’accord on pourrait commencer par un truc simple. »

Cette fois je m’approche de lui et lui tend la main. J’esquisse un fin sourire, quelque chose qui doit être rempli d’un espoir muet. je crois même que je retiens mon souffle à cette seconde.

« Je ne veux pas repartir de zéro, ce serait nier ce que nous avons traversé, mais on peut essayer de reconstruire quelque chose. J’aimerai au moins essayer qu’en dis tu ? »


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