Emylia || Don't take the risk to trust anyone ....

La pluie faisait rage lorsque l'ambulance dérapa devant l'entré de l'urgence de l'hôpital général de Chicago. À l'intérieur, une femme enceinte de 6 mois gémissait de douleurs en tenant son ventre enflé . Elle pleurait en gémissant des phrases incompéhensible, même si ont avait put perçevoir quelques bribes de phrases faisant du sens « Mon bébé .. ne me quitte pas .. » où encore « tient bon mon ange,tout sera bientôt finit » sur le plancher de l'ambulance, il y avait maintenant une petit marre de sang et il y en avait encore qui s'écoulait. Après avoir eut une altercation avec son mari, ce dernier lui avait donner un coup de poigt en plein ventre qui l'avait envoyée contre le sol directement sur son ventre . Elle avait dit au ambulancier qu'elle était tombée, voulant protéger son mari, malgré ce qu'il avait fait , et les ambulanciers douteux n'avaient tout de même rien dit, voulant sauver la vie de la mère et de l'enfant si possible. Pourtant tout le monde le savait, dans ces cas-là, la survie des deux êtres étaient très rares, et très souvent, c'était la mère qui laissait la vie à son enfant, se sacrifiant pour qu'il où qu'elle puisse à son tour goutter à la joie de la vie . Lorsque le père arriva à l'urgence plus tard dans la soirée ( il avait crut plus important d'aller boire un verre au bar miteux du quartier que de suivre sa femme à l'hôpital ) Ont lui remit dans les bras un petit bébé minuscule enrobé dans une couverture , une petit fille. L'homme contempla la petite quelques instants avant de regarder l'infirmière qui lui retourna un regard fatigué « Je suis désolé M. Andersson … votre femme Mina n'as pas survécue … » L'homme ne réagit même pas , fixant à nouveau son regard sur le bébé endormit dans ses bras « Qu .. quel nom doit-on mettre sur le certificat de naissance ? » L'homme garda encore une fois le silence avant de soudainement monter le bébé près de son visage et de déposer un baiser sur son front avant de finalement se mettre à pleurer , enfouissant son visage dans le petit cou du bébé , y humant l'odeur que dégageait la peau de la petite fille « Quel salaud j'ai put être … Jamais tu m'entends ? Jamais je ne me permettrais qu'il t'arrive la même chose .. que ce soit de ma part où de celle de n'importe qui .. jamais ! » Plusieurs minutes passèrent sans qu'il ne bouge. Il se redressa doucement tenant toujours la petite qui commençait à pleurer car elle avait faim … « Emylia .. Emylia Mina Andersson .. »

« Emylia ?!? où-est-tu ? » La petite Emy' alors âgée de 10 ans se figea en entendant la voix de son père au rez-de-chaussé. Maria s'empressa de sortir de la chambre de son père où elle avait la formelle interdiction d'entrer avant de se précipiter vers le sienne , manquant de perdre pied dans l'empressement. La jeune fille bondit d'un bond sur son lit attrapant un livre au passage, pour faire croire à son père qu'elle lisait tranquillement . Elle avait oublier un tout petit détail … la porte de la chambre de son père .. elle ne l'avait n'y refermée, ni veirouillée … Elle qui avait travailler si fort pour découvrir où il en cachait la clef .. l'exploration de la chambre de son père c'était révélée infructueuse, la petite n'ayant rien trouver appart de vieux mégots de cigarettes et une poubelle avec des papiers mouchoirs dont le contenu semblait très bizare .. la jeune fille allait apprendre plus tard ce qu'il contenait, mais pour le moment elle se devait de conserver sa pûreté pour encore quelques années .. « Dans ma chambre papa !! » La petite espérait que sa voix tremblotante ne la trahirait pas, elle qui se sentait extrêmement coupable d'avoir désobéit à l'ordre de son géniteur .. bien sûr à l'époque elle ignorait encore que si sa mère n'était plus là, ce n'était pas à cause d'un accident de voiture .. d'ailleurs même à 26 ans elle ne le savait pas encore … eh oui, le vilain secret qui était resté … Steven ( oui quel nom original , je sais .. ) déposa son fusil de service sur le haut du frigo pour éviter un incident qui pourrait être fatal avant de monter les marches de l'escalier menant à l'étage. Pendant son ascension, il se rendit compte que quelques chose clochait .. la porte de sa chambre était ouverte . Oh oh .. tu est grillée Maria … Tout de suite l'homme sentit une colère monter en lui, mais la vue de sa fille en train de trembler sur son propre lit alors qu'elle tentait désespérément de lire son livre sans se précipiter sur lui pour tout lui avouer le fit rapidement décompresser … si innocente … elle n'avait pas put découvrir la caisse … « Ma chérie , tu viens ? Ont va aller manger un morçeau chez Queen's ! » Emylia se redressa son sur lit, laissant tomber son livre sur le côté avant d'adresser un grand sourire en direction de son père . Il n'était pas fâché ? Ah bah tant mieux hein ! « J'arrive papa !! »

« Allez ... sa peut pas être bien compliqué ...» Emylia souffla une mèche de cheveux venue lui voiler le regard avant de soupirer et de reprendre sa tâche. Elle était nerveuse, extrêmement même … Depuis qu’elle avait réussie à entrer dans sa chambre 3 ans plus tôt, Steven ( oui toujours le père de Maria) avait fait changer la serrure de la porte pour une serrure beaucoup plus sophistiquée, mais qui comme toute serrure avait ses failles. L’adolescente fit bouger le couteau suisse encore quelques secondes dans la serrure avant que le déclic tant attendu ce fasse finalement entendre « Enfin !» Un petit sourire victorieux s’inscrivit sur les lèvres de la jeune fille qui était très satisfaite de ses progrès. Étudiante assidue le jour, son côté curieux l’avait emporté le soir depuis que son père avait décider qu’elle était assée vieille pour qu’il puissent prendre le quart de nuit. En plus de rapporté plus d’argent à la maison, Il n’était quasi jamais là ce qui convenait parfaitement à Emylia qui avait beaucoup changée en à peine trois ans. De la jeune fille souriante et inoffensive ressortait maintenant une adolescente qui ne se laissait pas marcher sur les pieds et qui était extrêmement intelligente. Elle était devenue une As de l’informatique ayant apprise à pirater plusieurs réseaux inoffensif au départ, mais qui était de plus en plus important maintenant. Ayant aussi fait un changement de cap côté personnalité et attitude , la jeune femme avait apprise à jouer le jeu de la jeune fille sage qui ne représentait aucun danger. Elle avait tellement bien jouer on rôle que son père l’avait inscrite à des cours d’auto-défense et d’art-martiaux pour qu’elle soit capable de se défendre … qu’elle ignorant faisait-t’il .. En échange la belle faisait tout pour garder l’illusion quasi-parfaite, elle s’appliquait en classe pour garder son statut de première de classe et ne pas provoquer la colère de son père qui lui avait fait une cris quelques mois auparavant pour un C + dans un contrôle de science qui c’était mal terminé … C’est à ce moment là qu’elle avait découverte la clef du secret pour garder son père tranquilisé et qu’il arrête de jeter des regards méfiants vers sa porte à toutes les fois qu’il montait à l’étage et que la jeune fille s’y trouvait. Elle avait changée, ça il n’y avait aucun doute autant mentalement que physiquement. Ceux qui ne la connaissait pas pouvait facilement lui donner 16-17 ans alors qu’elle n’en avait que 13.De plus, depuis quelques mois, la jeune fille cachait un autre secret : Elle était mutante. Elle c’était beaucoup renseignée sur le sujet, depuis qu’elle avait entendue parler d’une attaue sur des mutants dans New-york à la télévision. Elle ne pensait jamais qu’elle en serait une mais ce soir-là quand elle se réveilla en convulsion et en douleur, elle réalisa qu’elle éait encore plus anormale qu’elle avait put le croire, et honnêtement elle en était contente. Elle c’était toujours sentie différente et même si elle devait garder cette paire d’aile noire gigantesque qui apparaissaient et disparaissaient à volonté comme un secret, un jour où l’autre ele se dévoilerait, elle le savait. Ce qu’elle ne savait pas par-contre c’était que la partie mutante d’elle-même ne s’arrêtait pas là .. Ce qui était le plus frappant chez elle était toutefois son regard. Ce gris acier avait le don de glaçer le sens de n’importe qui se retrouvant plonger dans l’emprise du regard de la jeune femme. Elle utilisait beaucoup ce trait d’elle-même pour éloigner les indésirables qui s’approchait trop d’elle à l’école pendant les pauses, curieux de savoir ce qu’elle tapait à une telle vitesse sur le clavier de son ordinateur portable. Maria se redressa doucement avant de pousser la porte de la chambre doucement, ne voulant pas faire de bruit même si elle était seule dans la maison. Elle avait aussi acquise cette manie d’être extrêmement discrète et silencieuse. Elle se faisait sursauter elle-même quelques fois. La brunette pénétra dans l’antre de son père se dirigeant directement vers la penderie de ce dernier , sachant que le fruit de sa convoitise s’y trouvait. Une fois la porte ouverte, elle se laissa doucement tomber à genoux sur la moquette qui sentait affreusement mauvais dans cette pièce. D’ailleurs c’était la seule pièce de l’appartement qui était encore équipé de cette moquette affreuse qui datait d’avant la naissance de Maria donc d’au moins une vingtaine d’années. La belle se pencha un peu plus, aperçevant finalement ce qu’elle était venue chercher. Les mains de la belle se posèrent sur la caisse de bois poussiéreuse qu’elle tira hors de la penderie avant de finalement décider de l’amener dans sa chambre. Elle la poussa dans le couloir, prenant soin de refermer et reveirrouiller la porte de la chambre de son père avant de pousser la caisse jusqu’à sa propre chambre. Elle ferma la porte derrière elle avant de pousser la caisse jusqu’à son lit où elle s’assit en tailleur avant de doucement défaire les clapets qui retenait le couvercle de la caisse. Pour la grosseur de la caisse, elle ne comportait pas grand-chose. Emylia fut tout d’abord déçue, pensant y trouver beaucoup de chose … puis soudain un détail attira son attention : son nom était écrit sur une enveloppe jaunie qui avait sans doute vieillie dans la boîte. La jeune femme se pencha intriguée pour attraper l’enveloppe. En la soulevant elle fit que son nom était aussi sur celle du dessous, et sur celle en dessous de la deuxième … mais … pourquoi ? … La belle se redressa, attrapant la caisse avant de la vidée sur son lit dans un élan de précipitations. Il en tomba une vingtaine d’enveloppe et quelques coupures de journaux . La belle repris la première enveloppe qu’elle avait mise de côté et vint pour l’ouvrir. Elle jeta des regards nerveux par la fenêtre ayant peur que son père ne surgissent soudainement dans la rue alors qu’il ne devait pas revenir avant plusieurs heures. Voyant que la voie était libre , elle décacheta doucement l’enveloppe avant d’en sortir quelques feuilles . Cette écriture ne lui était pas inconnue, mais elle ne l’avait pas vue souvent … Emylia posa son regard sur la première ligne du texte qui avait été rédigé 13 ans presque 14 maintenant plutôt quelques heures à peine avant sa naissance alors que l’état de sa mère avait été stabilisé. Elle avait peut-être mentie aux gens, mais elle ne cacherait pas la vérité à sa fille. Au fil de sa lecture le regard de Maria se remplit de rage, de terreur et de colère. Lorsqu’elle lit le nom apposé au bas de la feuille, une larme, une seule glissa sur la joue de l’adolescente. Alors sans dire un mot elle se redressa, ouvrit sa penderie et sortit 4 sacs, dont un plein d’argent , toutes ses économies depuis qu’elle était jeune. Elle remplit les trois autres avec ce qu’elle avait de besoin, vêtements, ordinateur, et tout ce qu’elle voulait apporter avec elle. Elle pris les lettres et les coupures de journaux et les glissa dans le sac contenant son argent . C’est comme cela, attelée comme un cheval de trait qu’elle écrivit sur une feuille vierge qu’elle avait trouver dans la caisse un mot pour son père « TU AVAIT PROMIS , MAIS TES FAUTES TE RATTRAPE. QU’ÉTAIT-JE POUR TOI ? UN SIMPLE SOUVENIR DE MAMAN ? JE VAIS DONC FAIRE COMME TU À FAIT IL Y À 14 ANS ET FAIRE DISPARAÎTRE CE QUE TU AS DE PLUS CHER. NE CHERCHE PAS À ME RETROUVeR, J’AI CE QUE J’AI DE BESOIN, JE FERAIS COMME TOUJOURS ET JE ME DÉBROUILLERAIS PAR MOI-MÊME. JE TE SOUHAITE D’ALLER RÔTIR EN ENFER . -M- » la belle posa la note sur la caisse avant de relever la capuche de sa veste sur sa tête et de sortir de sa chambre par la fenêtre abandonnant tout ce qui avait constitué sa vie jusqu’à aujourd’hui , un mensonge, une illusion … La vérité ce cachait dans ses enveloppes et Emylia la découvrirait bientôt … pour le moment elle devait partir le plus loin d’ici …

« ALLEZ ANDERSSON PLUS VITE, PLUS VITE !! » La sueur coulait sur le corps de la jeune femme . Emylia accélérea la cadence et la force de ses coups comme venait de lui demander l’entraîneur du S.H.I.E.L.D. Voilà 1 an qu’elle était là, et voilà 1 ans qu’elle avait de plus en plus envie de le tuer à chaque coups qu’il lui donnait ... La chalêur accablante en plus de l’humidité oppressante qui régnait dans le gymnase au sein de Madripoor. L’Asie du sud-est n’était pas la contrée la plus fraîche ça c’était sûr . Un grondement se forma au fond de la gorge de la femme et elle le laissa aller à l’air libre alors qu’elle sauta par-dessus le bâton avec lequel l’homme la rouait de coups depuis tout à l’heure et y alla d’un coup de pied dans le torse de celui-ci. L’homme qui fut surpris sous la force du coup se retrouva au sol à bout de souffle. Il lâcha de bâton que la femme rattrapa au vol avant de le pointer en direction de sa gorge Dans cette position, le maître et l’élève se dévisagèrent , Emylia soufflant fortement alors que la sueur continuait de couler doucement sur son corps. L’homme resta encore quelques secondes avant qu’un petit sourire s’inscrive sur les lèvres de l’homme « Tu est prête … » Emylia le dévisagea pendant quelques instants avant de doucement abaisser le bâton, permettant ainsi à son mentor de se redresser « Quoi ? » L’homme se redressa sur ses coudes , souriant de plus en plus « Tu est prête … tu est prête pour le vrai jeu .. » C’est alors qu’elle compris .. la base ? déjà ? elle n’avait que 19 ans … Emylia jeta le bâton un peu plus loin avant de tendre la main pour aider l’homme à se relever. Elle resta sur ses gardes si jamais le mentor aurait voulut la tester, mais il lui pris la main sans rien tenter « L … La base ? déjà ? no.. non je ne suis pas encore prête lieutenant …» L’homme serra la main de sa protégée, lui intimant de ce taire « Emylia .. voilà 4 ans que je t’entraîne .. Je t'ai vue entrer ici avec seulement la peau sur les os, je t'ai remise sur pied, et je t’ai entraînée. Je t’ai vue devenir une femme et pas n’importe qu’elle femme. Une femme capable de tout , une femme qui deviendra une agente et qui graviera très rapidement les échelons si elle sait comment tirer les ficelles … Je t'ai vue développé la seconde partie de ta partie mutante et devenir une vrai interprète et manipulatrice de tout ce qui flotte autour de toi petite .. tu est puissante, mais tu ignore encore à quel point …Je te renvoie au USA … » Emylia baissa la tête quelques instants, la douleur passa rapidement dans son regard … voulait-elle y retourner ? revoir son père et revivre les cauchemars du mensonges ? non … si elle y retournais, elle resterais hors de la vie de son père et le garderais hors de la sienne . « Quand ? …» Certes elle avait cette nouvelle partie de sa mutation qui la rendait un peu plus puissante, mais se sentait-t’elle vraiemnt capable ? non … L’homme releva doucement la tête de la jeune femme passant son pouce sous juste sous l’œil de la femme comme il avait prit habitude de le faire pendant les premiers mois de la jeune femme avec lui. À force d’essuyer les larmes, il avait pris l’habitude d’effectuer ce geste pour rassurer la jeune femme … « Dans quelques jours .. le temps que tu fasse tes bagages …. » Emylia soupira … Elle releva la tête, posant son regard dans celui de l’homme « D’accord … mais c’est bien parce que vous le voulez .. » L’homme serra un peu sa main sur la joue de la jeune femme « Arrête ça … tu vas très bien t’en sortir .. tu est jeune tu est forte et de plus tu est très jolie ce qui ne déplaira certainement pas … » Un petit sourire s’inscrivit sur les lèvres de la jeune femme « J’ai bien hâte de voir cela … »