Stella Neil

Je suis née au Texas, dans un ranch western. Je suis enfant unique, donc je vivais seule avec mes parents là-bas. Le terrain de notre demeure était énorme et j'ai toujours étré très curieuse, particulièrement dans ma jeunesse. Donc, en dehors des cours, je me promenais dans nos terres, dont la majeure partie était constitué d'une énorme forêt de plusieurs hectares.
Un jour, je me suis égarée dans un sentier alors que je rentrais à la maison.
C'est là que je l'ai rencontrer, en train de cueillir des plantes sur le bord du sentier. Elle portait une longue robe noir, ses cheveux, son maquillage étaient aussi sombres que sa robe, son teint était pâle, presque translucide et ses yeux étaient bleus comme l'océan. Elle portait un collier avec un pendentif en forme de pentagramme. Mon innocente âme de fillette de 10 ans me disait de fuir, mais elle ne me faisait pas peur.
J'ai appris qu'elle s'appelait Mandy et qu'elle vivait dans la maison voisine de la nôtre, à environ 1 km de là.
Avec le temps, elle m'influença beaucoup. Je devins plus sombre ans mon apparence et ça inquiétaient mes parents. Ma façon de m'habiller, de parler et d'agir leur paraissait trop loufoque. Alors ils m'interdirent de la revoir, mais je n'avais plus besoin d'elle pour rester comme j'étais et pratiquer la magie blanche.

La veille de mon entrée au lycée, je fis un incantation pour me porter chance, mais j'ai du improviser quelque chose car il me manquait un ingrédient qui me semblait peu important.
En avalant la potion que j'avais concocté, j'ignorais totalement que je venais de commettre une grave erreur. Le lendemain, je ne me sentais vraiment pas bien, j'avais des vertiges, des nausées et une abominable douleur à l'estomac. La lumière du soleil me semblait trop forte et m'aveuglait. Des sueurs froides parcouraient mon dos et mon front. Je fis un gros effort pour aller à l'école, mais il faut bien croire que j'aurais du rester coucher. Car en me rendant à un de mes cours, j'ai perdu connaissance en plein milieu d'un couloir.
Je me suis réveillée plus tard à l'hôpital. J'avais été victime d'un empoisonnement alimentaire du à la potion que j'avais ingurgitée la veille. Durant les jours qui ont suivi, j'avais des hallucinations visuelles et auditives, ça me rendait tellement parano, que les infirmières ont du m'attacher à mon lit pour m'éviter de bouger et cesser de me faire paniquer.
Après une semaine, les hallucinations visuelles ont disparus, mais j'entendais toujours des voix. Toutefois, on m'a permis de rentrer à la maison car ils croyaient que j'étais redevenue saine d'esprit. Après tout ça, j'ai mis un terme à la sorcellerie pour reprendre une vie normale.

C'est à mon retour à l'école que j'ai réalisé que les voix que j'entendais encore, n'était rien de plus que les pensées des gens qui m'entouraient. Si quelqu'un me jugeait en silence, je le savais automatiquement. Au fil du temps, j'ai appris à contrôler ce don pour n'entendre que ce que je voulais entendre, seulement. À ma quatrième année, je perdis ma meilleure amie à cause de rumeurs qu'elle avait secrètement partie contre moi.
Un midi, je l'entendais mentalement qui se foutait de ma gueule. C'est là que je me suis dis oh combien il serait drôle que son repas se mette à léviter dans les airs de façon totalement étrange et qu'il se renverse sur sa tête.
Surprennement, c'est ce qui est arrivée. J'avais donc acquis un autre don : la télékinésie.
À la maison, je m'entraînais tout les jours à plier des cuillères ou à faire léviter des objets sans avoir à sortir de ma chambre, mes parents commençaient à trouver ça bizarre que tout ce que je voulais se rendait à ma chambre sans que je bouge le petit doigt, mais ils ne disaient rien.
C'était devenue si facile.
Ainsi, je me suis créer un réputation au sein de l'école et grâce à ça, les gens me respectaient, ils avaient trop peur de représailles maintenant.

À ma rentrée chez les grands, je suis devenue plus une femme tant dans mon apparence que dans ma mentalité. J'ai abandonné le look sombre, mais simple que j'abordais toujours, j'ai dis adieu à mes cheveux bruns chocolat pour faire place à un rose clair. Mes parents ne me prennaient plus pour une dépressive qui ne voulait que mourir.

Durant un cours de biologie peu intéressant, je fis un rêve alors que j'étais encore réveillée. J'étais en voiture avec mon amie Alice, mais elle ne semblait pas me remarquer, en fait c'est comme si j'étais un fantôme. Le feu de circulation qui lui faisait face tourna au rouge, mais au lieu de freiner, elle accélèra, sans changer d'option, bien décider à passer coûte que coûte, mais ce n'était pas la bonne chose à faire.
Dans le temps de le dire, un semi-remorque qui filait à vive allure percuta la voiture et la traîna sur plusieurs mètres en la broyant par la même occasion. Alice fut projeté sur plusieurs mètres avant rester là coucher sur le sol, gisant dans son propre sang, les bras et les jambes totalement déchiquetés.
Je revins à la réalité, totalement perturbée. Je ne pu rester concentrer sur le cours, car ce que je venais de voir m'avait mis dans un tel état de choc.
Quelques minutes avant la fin, un surveillant apparu dans le cadre de porte, il voulait me voir.
Il m'emmena donc dans le bureau du principal où était assis, le principal, un policier et la mère de mon amie Alice en sanglots.
Mon rêve c'était avéré être une prémonition, car Alice avait bel et bien été victime d'un accident dont elle était morte sur le coup. Sauf que pour moi, avec ce que j'avais vu, elle n'était pas simplement morte simplement dans un accident totalement aléatoire. C'était de sa faute, elle c'était suicidé.
Après plusieurs semaines, j'ai eu d'autres ''visions'', certaines aussi traumatisantes, d'autres très positives. C'était un autre don que je venais d'acquérir. Lorsque j'avais une de ses visions, je devais essayé de rester le plus normal que possible et si elle était négative, je restais silencieuse, si elle était positive et concernait une personne de mon entourage, je ne me gênais pas pour lui en faire part. Évidemment, quand je disais ce qui allait arrivé à ces personnes, ils ne me croyaient pas et quand ça le leur arrivaient, ils venaient me voir totalement subjugés par ce que j'avais prédis. En même temps, je pus me servir des visions négatives que j'avais pour sauver bien des gens, ainsi, à 4 reprises, j'ai sauvé ma propre mère de se faire tuer.

Après le lycée, je suis partie pour New York. Là, j'ai vite trouver un petit boulot dans un restaurant. Je me suis aussi inscrite à l'Université en Arts, comme je le voulais et j'ai trouvé une place dans les dortoirs de l'Université où je me suis lié d'amitié avec mes deux colocataires qui étaient des mordus de science-fiction.

Un jour, alors que je n'avais pas de cours et que mes colocataires étaient parties dans une de leurs conventions de S-F. J'ai décidé de rester seule dans notre chambre, assise en indien sur mon lit, histoire de m'entraîner un peu avec mes pouvoirs de télékinésies. Soudain, je sentis une énorme énergie monter en moi, elle était si forte que je me sentais tremblée de toute part de mon corps. Puis, ne pouvant plus la contenir, tout est sortie violemment, créant une onde de choc qui fit trembler le bâtiment en entier.
Je ne compris pas ce qui se passait les instants d'après, tout les objets autour de moi flottaient et tournoyaient dans le vide, sans que j'en ais le contrôle et j'entendais un brouhaha de voix qui me martellait la tête. Une autre vague d'énergie c'est emparé de moi et est ressortie de la même façon que la première et en moins d'un clin d'oeil, je me vis traverser tous les étages du dortoir. Je passais au travers le plancher et les meubles comme un fantôme. Enfin, tout s'arrêta, je me retrouvais maintenant, assise sur les rails du métro, proche d'un quai d'embarquement. C'est au moment où une dame m'aperçu se mit à paniquer et à demander de l'aide des gens autour pour me faire sortir de là que j'ai réalisé l'ampleur de la situation dans laquelle je me trouvais. Il y avait un train qui fonçait droit vers moi et qui n'avait aucunement l'intention de s'arrêter pour m'épargner. J'ai essayé à maintes reprises de me lever pour monter sur le quai, mais ma robe était prise dans les rails et j'avais beau tirer comme une forcenée, il n'y avait rien à faire. Quelques instants avant le moment fatidique de ma mort, je fis le souhait le plus fou : pouvoir passer au travers ce train comme ce qui m'était arrivé plus tôt. Je pris une grande respiration à quelques secondes de la mort. Quelle chance, mon souhait c'est réalisé, j'ai passé au travers du train ou enfin, il m'a traversé sans pour autant m'écraser et me broyer en d'infâmes petits bouts de chairs.
Toutefois, le lendemain, je compris que je ne devais pas jouer avec ce don comme je pouvais le faire avec les autres. Car, en me réveillant le matin, j'eu beau essayé de me lever, le moindre geste que je faisais était une vraie torture pour tout le reste de mon corps. Ainsi, je suis restée clouée au lit pendant une semaine.
Évidemment, je préférais garder ce pouvoir secret, mes colocataires savaient déjà pour les trois autres dons, mais celui-ci, je préférais qu'elles ne le sachent pas. Sauf que, je ne pensais pas le contrôler aussi mal que ça.
Un soir, nous écoutions un film de science-fiction qui ne m'intéressait pas vraiment, j'étais plutôt en train de penser à ce don que je venais d'acquérir et, en mettant mes pieds sur la table, ceux-ci la traversèrent sans aucun problème.
J'ai du tout leur avouer de ce qui c'était passé une semaine plus tôt.
J'avais peur qu'elles me prennent pour une folle, mais au contraire, elles l'acceptèrent très bien, en disant que je pourrais m'en servir pour arrêter des criminels.
Au début, je trouvais cette idée totalement stupide. Sauf que après être aller faire du shopping avec ces deux filles et avoir essayer un maillot de gymnastique un peu trop sexy à mon goût, je me suis dis que cette idée n'était pas si stupide que ça.
Donc, à plusieurs reprises, je me suis surprise en train de mettre la main au collet des voleurs des bijouteries et des banques.
Ainsi, j'avais ma tête à la une des journaux à maintes reprises et on m'avait affligé du surnom : Lights. Car les gens croyaient que je pouvais me déplacer à la vitesse de la lumière, mais ce n'était pas tout à fait ça.
J'ai toutefois du raccroché mon costume et ma carrière de ''super-héros'' à cause des douleurs qui me faisait souffrir constamment.

Après 2 ans, j’ai été impliquée contre mon gré dans un braquage de banque.
Je savais que je pouvais utiliser mes pouvoirs, mais je savais aussi que je les utilisais, j’en subirais les conséquences le lendemain. Puis, je ne voulais pas révéler mon identité par la même occasion. Alors, je restais là, comme tous les autres, impuissante.
Toutefois, à un certain moment, une vieille dame se fit menacée par deux hommes armés. Prise par l’adrénaline de sauver cette personne, j’ai fermé les yeux et dans le temps de le dire, je me suis sentie si légère. J’aperçue mon corps inconscient, assis là, les yeux clos. Je venais totalement de quitter mon propre corps. Alors, je me suis jetée sur un des deux hommes. J’ai pris possession de lui, carrément. J’ai frappé à plusieurs reprises son partenaire avec la crosse du fusil. Personne ne comprenait ce qui se passait, tout comme le mec lui-même. Dans sa tête, je lui ai dis qu’ils allaient tous payés pour ça. Alors, il se mit à se battre contre mon propre âme intérieurement. J’avais par contre le dessus.
J’ai fais ce qui me semblait le plus approprié de faire : je me suis attaqué aux 4 autres braqueurs sans les tuer. Lorsque j’eu terminé mon travail, je repris possession de mon propre corps, agissant comme si il ne c’était totalement rien passé.
Après tout ça, j’ai repris du service. Ce don m’avantageait à arrêter des criminels beaucoup plus dangereux. Au fil du temps, j’ai cependant réalisé que je ne pouvais pas rester en possession d’une même personne plus que quelques minutes. Après ce temps, je perdais le contrôle et redevenait une âme sans hôte.
Mes colocataires ont aussi fini par se joindre à moi comme accolites. Bien sûre, elles n’avaient pas de pouvoirs comme moi, mais possédaient des capacités qui pouvaient m’aidé.
Taylor était vouée d’une ruse et d’une intelligence phénoménale, alors elle pouvait élaborer des plans en quelques instants, elle avait aussi pirater le système de communication radio de la police ce qui faisait que nous étions aussi alerté lorsqu’il se passait quelque chose.
Hayley quant à elle, était la fille d’un Marine et ainsi elle savait se battre à merveille au corps à corps en plus de savoir se servir des armes blanches et des armes à feu. Donc, quand j’avais besoin d’aide pour le combat rapproché, elle pouvait prendre ma place et terminé le travail.

En moins de deux semaines, on parlait de nous partout. Nous étions rendus les héros de l’heure. Nous étions des étudiantes le jour et nous combattions le mal la nuit. Sauf que la police ne nous aimait pas vraiment. Comme elle n’aime pas les autres héros qui font le sale boulot à leur place.

Deux mois s’écoulèrent et nous sommes parties à Londres pour un grand salon de Science-fiction. Là-bas, nous pouvions être nous même et nous fondre dans la foule sans problème tant nous nous faisions copiés.

Mais comme le mal ne dort jamais, nous avons du abandonné ce petit moment de répit lorsque nous avons été alerté d’une fusillade avec des victimes et des tas d’otage dans un lycée à deux pas de là.
La police était déjà sur place et il fallait faire diversion, mais c’était impossible.
Donc, comme toujours, j’ai du utiliser mes pouvoirs, mais l’endroit ne m’avantageait pas. Je ne pouvais pas traverser le sol et il n’y avait rien autour de moi pour que je puisse faire diversion. J’ai préférée faire ça normalement. J’ai passé les barricades et bien sûr on nous a ordonné de reculer, mais comme je suis une vraie tête brûlée, je n’en ai rien fait.
Un policer ma crié de revenir sur mes pas sinon il ouvrait le feu, je me suis brièvement retourné pour qu’il sache à qui il avait affaire et c’est là que j’ai eu la vision de nous trois se faisant tirer dessus par les policiers, Hayler et Taylors finissant par s’écrouler au sol, transformer en passoir.
Je leur ai donc ordonné de se coucher au bon moment. Les policiers ont ouvert le feu sur nous. Étrangement, je restais là, debout comme une statue, toutes les balles qui étaient supposés m’atteindre se désintégraient en poussière devant mes yeux. Alors ça aussi c’était un de mes dons : j’étais à l’épreuve des balles.
Donc, les policiers ont cessés le feu réalisant que leur assaut n’avait aucun impact sur moi et ils nous ont laissés filés vers le bâtiment.
En entrant, nous avons élaborés un plan pour coincé le maître d’œuvre de cette fusillade.
Il ne nous en prit pas beaucoup de temps pour le trouver et l’arrêter, mais je n’étais pas au bout de mes peines. Il y avait un deuxieme tireur caché parmis les otages que mes équipières évacuaient. Je suppose qu'ils avaient prévus le coup et qu'ils savaient que nous allions débarqués, mais j'ignore totalement comment ils savaient que nous étions à Londres.
À peine ai-je baisser ma garde que je sentie la douleur lancinante de la balle qui me traversait l'épaule par l'arrière. Hayley fit irruption dans la pièce, ayant entendu le coup de feu, et descendit impulsivement le second tireur d'une balle dans la tête.
Le nouveau pouvoir que je venais de découvrir, n'était pas si parfait que ça lui aussi.

Aujourd'hui, j'étudie encore à l'Université et je vis toujours avec Taylor et Hayley. Toutefois, je ne me sers que de mes pouvoirs que lorsque s'en est réellement nécessaire ou que la vie de quelqu'un est menacé. Je préfère me considérer comme une simple humaine plutôt que de me voir infligé une étiquette de ''super-héros''.
Puis, j'ignore totalement ce que tout ça m'emmenera. Peut-être qu'un jour je devrai à nouveau revêtir l'uniforme de Lights qui actuellement croupie dans une boîte au fin fond d'un placard.