Seraphine V. BULLER . oh god, my life is epic. [u.c]

Et bam ! Le coup est partie, toutes les filles sont tombés au sol comme des mouches, un coup dans la figure pour chacune. Elles sont toutes écrasées au sol, comme des gamines stupides qui chialent et qui gémissent, peut être qu'elles saignent, mais tant pis, c'est tout ce qu'elle mérite. La petite Joliane, petite saloppe, elle m'a presque eut ! Je rigole, jamais elle ne m'atteindra, je suis trop forte pour ça. Je la rattrappe par les cheveux et un coup de genou dans le ventre et s'en est fini ! Je me retourne, le vent dans les cheveux, tandis que la cour est vide, il doit être proche de 17 heures et les parents vont s'inquiéter. Je me retourne une dernière fois, sans aucun regret, je quitte, je m'apprête à aller chercher la gamine qui me sert  de soeur dans le bâtiment qu'on appelle "école". Bah elle n'est plus là...je me retourne et je la vois appuyé sur le mur. Ah la petite garce, je lui avais dit de rester à l'intérieur, décidement, elle est vraiment trop curieuse celle là et elle est pas conne en plus, elle sait que je tape tout ce qui bouge et qui me fait chier ! Pourquoi elle a vu ça, elle est super innocente et elle va refaire la même chose. Bon, ça reste à voir, mais quand même, elle prend toujours exemple sur moi dans tout et les parents n'en sont pas trop fière, je me fais toujours réprimender, mais au moins j'ai des bonnes notes. Cette fois ci, si elle me copie, je suis foutue, juste morte, mes parents vont m'arracher la tête.
Je l'attrappe par le bras, gromelle, gromelle et encore gromelle quelques jurons entendus ici et là, ah les adultes !
Le lendemain, le petit Bobby, tout jouflu et gentil, battu comme un chien errant...raaah, je suis foutue !!!
Rien à faire, bonjour le pensionnat, quand les parents vont l'apprendre, ils vont mettre tout ça sur mon dos.
J'avais raison, me voilà dans un internat pourrie avec des nones chiantes qui vous envoient balader si vous faites ou dites quelque chose de pas correct. j'devais me tenir le cul serré, j'en avais marre des coups de règle sur les doigts à chaque mot que je sortais, elles ne m'aimaient pas ces vieilles folles !
Bon, après quelques années, y'en a marre de faire l'école catholique et de dire que Jésus est parmi nous, c'est du gros n'importe quoi tout ça! Dieu n'existe pas, il n'y a rien, on est juste des bactéries qui se sont transformer et qui ont évolués ! Il y en a du monde pas bien ici ! J'ai pris des couvertures, un peu de vêtements et j'ai tout foutue ça dans un petit sac en cuirette et me voilà partie. Si les nones nous surveillent le jour, la nuit, elles s'en fichent royalement. Elles doivent penser que personne ne va tenter de s'enfuir, comme quoi, c'est pas une prison ici, donc il n'y a pas de caméras, de chien de garde, je peux m'en aller en douce et personne ne le saura ! Là, vous vous demandez : tu vas faire quoi de Devon ? On s'en fiche, elle n'a même pas sa place ici, elle est trop sage donc c'est sûre qu'elle va se faire retourner à la maison.
J'ai marché, j'ai quitté la ville, sans jamais regarder derrière moi, jusqu'à l'aurore, j'ai fais du pouce pendant une bonne heure, putain que c'est long ! Finalement une petite famille m'a embarqué, j'ai débarquer, à la sortie suivante, à environ 60 km de où ils m'ont prit avec eux. J'ai été chanceuse, il a fait beau et chaud toute la journée. Finalement, je suis arrivée dans un petit village, j'ai manger et tout et c'est en repartant vers l'autoroute que...merde...je l'ai vu, là sur le bord à attendre, le pouce en l'air. Petite effrontée, elle m'a suivit ! Je n'ai jamais été aussi en colère que à ce moment précis, je vous jure, je l'aurais taper à mort, mais je l'aime trop pour ça. Bref, pas le choix, je l'ai traînée avec moi et on a marché, jour et nuit, parfois, les gens nous prenait avec eux jusqu'à la prochaine sortie et on trouvait un endroit où dormir.
Puis, les chèvres, je vous jure, je l'ai trouvé adorable sur le bord de la route, dans le pré entrain de bêler. J'ai pris la corde de la bandoulière de mon sac et je l'ai volé. Elle a fait un moment avec nous, puis, je l'ai perdu, elle c'est sauvé !
Ce fut un très long voyage, moi et Devon on se disputaient tout.le.temps et elle n'arrêtait pas de me poser des questions sur la vie, j'en avais plein mon cul, je vous le garantie.
New York, prochaine sortie. Oh oui ! Enfin ! On y était...et voilà, c'est ma vie !