N-Y, Juin - Août 2019
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Louane M. Coleman ♣ L'histoire n'est pas que du passé.

Vanessa G. Carlysle
– 4 Fantastiques –
Vanessa G. Carlysle
GÉNÉRAL
» communications : 597
» ma tête : Morena Baccarin

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» association : Wade for ever
POUVOIR
Feuille de personnage
» classe: 0 - Aucun pouvoir
» appartenance: 1 - Humain normaux
» pouvoirs:


Coleman, Louane

Ft. Emilie de Ravin

Source : Inventé

Identité

nom ▬ Coleman

prénom(s) ▬ Louane Marina

nom de code ▬ //

sexe ▬ Féminin

âge ▬ 32 ans

nationalité ▬ New York, Américaine

métier / études ▬ Je travaillais dans une bibliothèque à Boston comme archiviste. Avec l'argent que j'ai récupéré j'ai acheté une boutique d'antiquité à New York. Depuis je suis professeur à l'institut Xavier.

classe ▬ Citoyens

camp ▬ Résistance

statut civil ▬ Célibataire

orientation sexuelle ▬ Hétérosexuelle


Résultat de l'enquête


☇ depuis combien de temps habitez-vous à new york ? trouvez-vous la ville plutôt accueillante ou désagréable et pourquoi ? Et bien je vie à New York si ce n'est dire que depuis deux ans, les premiers temps dans un hôtel maintenant dans un charmant petit appartement que j'ai trouvé. Je trouve la ville agréable, il y a du monde, beaucoup de chose à découvrir. Bien que Boston est une grande ville également mais elle n'égale pas le charme de la grande pomme. Puis maintenant que je me suis fais des amis et que j'ai mon frère que vouloir de plus?


☇ que pensez-vous des avengers ? étiez-vous là le jour de l’attaque de new-york par les chitauris ? Je n'étais pas là le jour de l'attaque de New York, j'étais au travail à Boston. On regardait les informations la peur au ventre de voir ce qui se passer un peu plus loin dans le pays. Oui j'ai eu très peur je dois l'avouer. Des extra-terrestre! Woaouh! C'est impensable! Nous ne sommes pas seul dans l'univers, une réalité qui nous a tous frapper en plein visage. Quant aux Avengers je les admire beaucoup, ils ont sacrifié leurs vies pour sauver la notre, faisant preuve de leurs dons et ensemble pour combattre contre le mal pour sauver la terre. Ce sont des héros. Ni plus ni moins.


☇ avez vous confiance dans la sécurité mondiale depuis l'annonce de l’invasion d'HYDRA au SHIELD, des attaques de la MAIN et des Confréristes? Oui j'avais confiance, avant. J'avais confiance dans notre système d'information, de protection, je ne pensais pas que cela pouvait aller aussi loin. Mais ça c'est certainement parce que je suis naïve, mais oui, je nous pensais en sécurité alors que tout était faux. Aujourd'hui je ne me sens pas en sécurité mais ce qui me fait le plus peur q'est qu'avant je pensais l'être alors que cela ne l'était pas.


☇ Que pensez-vous des nouvelles lois sur l'épuration à NY? Votre personnage est-il touché et comment a-t-il vécu ces nouvelles annonces? Sincèrement je pensais au début que la loi pouvait être bien, qu'elle pouvait apporter de la sécurité, la paix mais en réalité non. J'ai très vite compris par mon frère que le gouvernement ne voulait rien d'autre que détruire des gens différents et ça me rend triste.


☇ l'état parle de personnes possédant des capacités exceptionnelles : des pouvoirs. Avez-vous des pouvoirs ou des technologies? décrivez vos capacités ici. Je possède le don de voir l'histoire d'un objet en le touchant, ce qu'il lui ai arrivé, qui la toucher, ce qu'il renferme etc... et croyez moi j'ai vu des choses étranges dans ma vie. Je peux également faire de même avec un humain, en le touchant je peux voir son histoire, son passer et ses souvenirs. Avec le temps et l'entrainement je commence à voir au delà du souvenir, dans l'oublie et le subconscient en fonction des barrières mental de la personne. En échange je peux également transmettre des souvenirs et des images mental personnelle à une personne en la touchant, comme un échange. Ce la peut être bien pour savoir si les gens en face de nous sont honorables ou des escrocs. Connaitre les douleurs des autres pour éviter de leur faire du mal comme un moyen de se défendre. Ce don fonctionne en image, des images que mon cerveau interprète sans que cela ne ce voit sur mon visage. Je peux contrôler mon pouvoir en le déclenchant il  n'est pas systématique ou encore aléatoire. Pourtant il m'arrive encore de voir l'histoire sans le contrôler au toucher... lors d'une vive émotion, d'un instant de fatigue, de déconcentration.

Je possède également une mémoire absolue, retenant tout ce que j'entends, vois. Tout ce qui se passe depuis que j'ai 3 ans, d'un passant à un mot sur une vitrine, une marque de voiture passer dans la rue à un son innocent d'enfant dans un parc. Oh ne pensez pas que c'est gênant... je n'y fais même pas attention en réalité.    


☇ Que pensez-vous des mutants ou des personnes hors normes? Outre le fait que je n'ai rien contre les mutants en étant moi-même une. Je n'ai rien à en dire, pour moi nous sommes des gens comme les autres, outre l'évolution visible que nous avons sur les humains normaux. Je ne souhaite aucune guerre entres nous, aucun humain ne mérite de mourir pour sa différence.


☇ comment vivez-vous désormais? votre vie a-t-elle changé avec les nouvelles lois en vigueur? ou peut-être votre façon de voir la vie, le monde? J'ai beaucoup plus peur effectivement. Que peut-on faire face à de tel menace comme HYDRA? Du moins moi... j'ai beau être une mutante mes pouvoirs ne me protège pas, il n'assure aucune protection quel que ce soit. Je serais incapable de protéger quelqu'un ou de venir en aide. Notre vie ne demeure plus entre nos mains mais dans celle des plus fort à nous de bien les choisir. J'essaye de vivre le plus naturellement possible, de voir le bon côté des choses toujours, le verre sera toujours à moitié plein. Il faut accorder sa confiance aux bonnes personnes il suffit de les trouver et de les garder. Pourtant moi qui penser pouvoir faire confiance au gouvernement me voilà trahie. J'ai fini par fuir à l'Institut Xavier pour a sécurité et venir en aide à mes semblables.


☇ il parait que chaque personne sur cette terre a un modèle, un mentor. quel est le votre ? Si je dois avoir un model dans ma vie c'est mon père. Bien qu'il n'a pas peu être aussi présent qu'il l'aurait souhaité, il m'a prouver que les gens peuvent changer. Et quand dépits de tout ce qui nous arrive dans le monde, on peut se racheter une conduite qu'importe les conséquences. Et aussi de faire attention à sa vie présente car on ne sait jamais ce que nous réserve l'avenir. Je suis bien placer pour le savoir je vois le passer et les dégâts qu'il a pu causé sur le présent.



Les Dossiers Top-Secret

     
Je pense sincèrement qu’il ne faut jamais regretter son passé, notre histoire c’est la seule chose qui nous reste au final. Apprenons à vivre avec nos souvenirs comme une morale de notre chemin. La vie est pleine d’embuche et c’est notre vécu qui nous aide à nous relever et toujours revenir plus fort. Il faut toujours garder le sourire car c’est ce qui nous permet d’avancer.


♣ Il était une fois… ♣

Je suis née à New York mais je n’y ai jamais vécu. Avant mes trois ans je me souviens de très peu de chose, outre ce que mon père m’a raconté. Ma mère est morte quelque minute avant ma naissance, c’est ce que mon père m’avait expliqué, donnant légitimité au fait que ma mère n’apparait pas sur mes papiers de naissance. Depuis ma très jeune enfance je vie avec mon père, la vie n’est pas toujours facile. C’est un ancien toxicomane, accro à l’héroïne. Après m’avoir récupéré et on est parti pour Boston la ville où nous vivions maintenant, il a décidé de tout arrêter pour pouvoir s’occuper de moi. Nous avions la visite des services sociaux de manière fréquente pour voir l’état de santé de mon père et s’il s’occupait bien de moi. Il a toujours été un papa aimant, bienveillant et attentionnée. Je me souviens quand il me disait qu’il veillerait toujours sur moi, il cherche à se racheter une bonne conduite, racheter ses fautes en veillant sur moi. Il a commis beaucoup d’erreur qu’il regrette encore aujourd’hui. Alors on fait notre vie tous les deux. Un gentil bébé aux yeux gris et aux cheveux châtain, papa dit que je suis très souriante et que je rie beaucoup. Je suis son petit rayon de bonheur, sa nouvelle dose d’héroïne. Notre vie n’est pas parfaite, c’est lui qui la rend féerique.

Passé mes trois ans je me souviens d’absolument tout grâce au développant de ma mémoire absolu. Me souvenant de chaque journée passer avec mon père. Je suis une toute petite fille tout ce qu’il y a de plus normal, je vais à l’école, joue à la poupée et avec des peluches. Pour se racheter une conduite, papa se faisant toujours suivre pour son addiction et il est entré chez les pompiers volontaire en plus de faire des petits boulots pour subvenir à mes besoins. Pour lui, essayer de sauver des gens et de les aider l’aidera à racheter ses fautes et atteindre la rédemption. Notre vie est humble, on vit dans un petit appartement à Boston. Papa fait beaucoup d’heure supplémentaire pour avoir un peu plus d’argent pour que je ne manque de rien. Bien que je ne comprenne pas vraiment pourquoi, je me laisse chercher par la voisine, une vieille dame que papa aide en lui prenant ses courses en échange de me garder le soir en sortant de la petite école. J’aime beaucoup les livres, et les histoires. Surtout le soir quand je me mets dans mon lit et que papa vient me lire une histoire pour m’endormir. De fois je n’arrive pas à dormir, il raconte tellement bien les histoires, les faisant vivre dans sa voix. Alors qu’il est un prince, il se bat contre un dragon tout en lisant le livre, je suis assiste sur mon lit, mes petites mains sur ma bouche. Attention papa le dragon va te manger !!! Il tue le dragon en disant avec une voix victorieuse tout en me regardant : je vous ai sauvé princesse ! Il me fait des chatouilles, un bisou et m’enroule dans ma couette pour dormir.

Pour vous parler de moi, je suis plutôt sage, plutôt curieuse et très espiègle. Une enfant très souriante, qui est toujours de bonne humeur. J’aime la nature, m’amuser et passer du temps avec mon papa. Bien qu’il me manque quelque chose, c’est une maman. Je suis trop petite pour comprendre certaine chose, comme le fait que personne ne veuille de papa parce qu’il est un ancien toxicomane ou encore qu’il m’a moi. Je suis habitué à voir papa avec les yeux rouges et des cernes légèrement violacer sous les yeux, le teint blanc et les mains tremblantes. Je ne vois pas le problème je les toujours connu ainsi. Je dors avec lui depuis que je suis bébé parce que l’appartement n’a qu’une chambre mais ce n’est pas grave. Parce que quand papa fait des cauchemars au moins je suis avec lui pour le réveiller. Je ne comprends pas pourquoi il y a des gens qui veulent me retiré de mon papa. Il est gentil, il ne fait pas exprès d’être malade et puis qui va s’occuper de moi ? Je n’ai déjà pas de maman je ne veux pas être loin de mon papa.

♦ Une princesse qui rêvait d’aventure… ♦

Comme chaque vie il y a des hauts et des bas. On fait notre bout de chemin. Papa est pratiquement désintoxiqué. Cela fait quelques années maintenant qu’il ne touche plus à l’Héroïne, je vous en parle comme si je savais ce que sait. Je parle avec beaucoup d’innocence et de naïveté de comment je vie avec mon papa à la maîtresse car je ne vois pas le problème car pour moi il n’y en a pas. De temps en temps je demande à papa qui était maman. Il détourne le regard comme s’il était triste. Parce qu’elle est morte ? Il n’a aucune photo d’elle, aucun souvenir. Absolument rien. J’aurais aimé savoir à quoi elle ressemblait, je ne connais même pas son nom. Papa fini par me dire un jour, je devais avoir six ou sept ans son prénom. Alors je rêvai du visage qu’elle pouvait avoir comme papa ne me disait rien, j’imaginai que ma maman était belle, qu’elle était une reine et qu’elle vivait heureuse là où elle était. Puis en grandissant j’essaye de comprendre pourquoi papa paraît si malheureux lorsque je ne suis pas dans les parages. Parce qu’il n’a pas de chéri ? Alors je cours dans le salon pour me jeter sur son dos en lui faisant un gros bisou. Il se lève en me tenant, me faisant voler au-dessus de lui en me tenant fermement. « Mais je n’ai pas besoin de quelqu’un, puis ce que j’ai toi ma princesse ! » Je me mets à rire et il me fait voler dans la maison à côté de lui avant de me jeter sur le canapé.

Allé hop hop c’est l’heure de l’école ! Non pas que je n’aime pas l’école mais j’ai toujours la tête dans les étoiles. Je rêvasse toujours d’ailleurs, d’aventure, du dessin animé du matin. Des histoires que j’ai lues le soir avant de m’endormir avec papa. Et puis ce qu’on fait à l’école ne m’intéresse pas vraiment. Je m’enferme dans ma bulle et mon imaginaire débordant. Je rêve de dragon, d’un monde où l’on peut voler, où l’on a le droit de m’amuser toute la journée, où rien n’est ennuyeux et où tout le monde est heureux ! Un monde imaginaire où tout le monde a une maman et un papa. Plusieurs fois papa a eu des remontrances de la maîtresse parce que je n’écoute pas en classe. On sort de l’école et papa dépose ses mains sur mes épaules se mettant à genoux à ma hauteur. D’après lui il faut que je travail, sinon on pourrait nous séparer. Et il ne faut pas qu’on soit séparé lui et moi. Papa a peur parce qu’il a encore perdu un emploi. Pompier volontaire ça ne paye pas vraiment sauf de temps en temps mais ça ne va pas payer le loyer et me donner à manger. Et apparemment pas beaucoup de gens veulent de papa mais je ne sais pas pourquoi… peut-être parce qu’il est malade. Les mois à venir sont plutôt difficile, alors j’essaye de travailler à l’école pour faire plaisir à papa parce que je ne veux pas partir loin de lui.

Je me souviens même qu’un soir, papa est parti chercher du lait à l’épicerie un peu plus bas. Je reste sagement dans le salon sur un coussin à regarder la télévision. Et j’entends du bruit dans la chambre… Hum, je me lève et trottine vers la chambre, me postant devant l’encadrement de la porte. Il y a un drôle de monsieur qui fouille dans la chambre, je n’ai pas peur je suis encore une petite fille je ne comprends pas vraiment. Il se retourne vers moi, je le regarde avec mes yeux de petite fille naïve, dans ma petite robe violette et mes deux couettes. Le reste je ne m’en souviens pas puisque je me suis endormi. J’ai dû rêver… mais non je ne rêve pas je l’ai bien vu. Papa me réveil, je suis dans notre lit il me dit « Et bien alors crevette tu t’es endormi. » OH PAPA ! Je suis dit que j’ai vu un monsieur, avec un crochet à la place de la main et tout. Décrivant sa tête ou bien ses vêtements bizarres. Papa rigole me prend dans ses bras et me dit que j’ai dû faire un cauchemar et que j’ai bien trop d’imagination. Mais… je l’ai vu…

Une après-midi alors que je fais mes devoirs, une jeune femme vient à la maison pour voir si je suis en bonne santé, si tout va bien et menace mon papa que si la situation ne s’améliore pas les services sociaux vont devoir intervenir. C’est-à-dire me mettre dans une famille d’accueil. Je demande à papa ce que s’est. Il se met à pleurer en me prenant dans ses bras en me promettant que jamais on sera séparé et que je n’irai pas dans une nouvelle famille. Je ne veux pas aller avec des gens que je ne connais pas… ma famille c’est mon papa. Le soir je reste chez la voisine pendant que papa cherche du travail et fait son service de pompier volontaire. Pourquoi on ne part pas tout simplement, on a qu’à partir tous les deux, très loin d’ici et tout recommencer ailleurs, comme si la vie était si facile. Papa m’explique que la vie n’est pas si facile et qu’on ne peut pas toujours fuir… qu’il ne veut plus fuir. Je ne comprends pas vraiment ce qu’il veut dire mais en tout cas il ne veut pas partir.

♠ Mais les contes de fée… ça n’existe pas ♠

Un soir la police appelle chez la voisine où j’étais pour dire que papa était à l’hôpital. J’ai alors huit ans. Un policier vient me chercher pour m’amener à son chevet, il va bien. « Ta maman n’est pas là ? » me demande un médecin au quel je lui réponds : « non, on est que tous les deux. » Il m’explique alors que papa a voulu aider dans un incendie un peu plus loin en ville et qu’il a respiré un peu de fumé mais que tout va bien aller. D’ici quelque jour il sera sortir. D’accord. Jusqu’à l’arrivée d’autre policier qui demande quand il pourra sortir car ils ont des questions à lui poser. Apparemment dans la maison il y avait un trafic d’amphétamine et d’autre substance dangereuse, vu les antécédents de mon père la police pense qu’il y est mêlé. Un homme des services sociaux entre dans la chambre de mon père où je suis sagement installé. Il m’attrape par la main en souriant en me demandant de venir gentiment. Papa se redresse et lui demande qui il est. Un policier rentre également pour lui dire que je vais être pris en charge par les services sociaux et que ça aurait dû être fait depuis longtemps, qu’un ancien drogué récidivistes et prisonnier ne devrait pas avoir la garde d’un enfant. Je me mets à pleurer, je ne veux pas y aller. Je cours vers mon papa mais le policier me rattrape au passage et me soulève du sol. Je hurle pour qu’il me lâche, je veux mon papa. L’homme des services sociaux me récupère et me fait quitter la chambre.

J’entends les cris de mon père à travers la porte, je le regarde par la baie vitré de la chambre, les yeux tout rouges par les larmes. Il essaye de se lever, débranche les câbles qui le tien au lit « LOUANE » hurle-t-il. Je me débats, j’ai la respiration haletante. J’arrête de crier jusqu’à ce que je voie mon papa tombé au sol. L’homme s’arrête pour regarder dans la direction de la chambre, des infirmières s’affolent vers la chambre. « Papa… Papa ?! PAPA !! JE VEUX MON PAPA !! » Mais ça ne changerait rien… On m’a emmené dans un endroit à la cafétéria de l’hôpital pour m’éloigner de la chambre de papa, sécher mes larmes et me donner un petit quelque chose à manger. Je fini même par m’endormir sur les genoux du monsieur, ma peluche rapiécé dans les bras.

Je ne comprends pas pourquoi tout le monde veut absolument m’emmener aux services sociaux, le monde entier veut me séparer de mon papa… en me promettant une vie meilleure. Ce n’est pas d’une jolie maison que je veux, ni de beau vêtement et encore moins des jouets neufs… je ne veux rien de tout ça, je veux simplement mon papa pourquoi personne ne veut comprendre ça ! Et bien que même que s’il a fait de la prison ou qu’il a pris de la drogue… C’est lui qui a toujours veiller sur moi et on s’est promis de veillé l’un sur l’autre pour toujours… Lorsque je me réveil je suis dans une petite chambre, avec une madame près de moi qui me regardé dormir en souriant. Me frottant les yeux je lui demande où je suis. Elle m’explique avec douceur qu’il y a eu des complications à l’hôpital. Dans l’état d’agitation dans lequel se trouver mon père et dans sa chute il a frappé sa tête contre le sol, lui provoquant un coma crânien bénin sans danger mais avec une complication que personne n’avait prévu. Comme papa ma toujours dit, toutes les erreurs du passé ont un prix et … le manque d’héroïne, cumulé à son excès d’adrénaline et le coup sur la tête lui on fait perdre la raison. Il est devenu fou. Incapable de s’occuper de lui-même et encore moins de moi. Il est pris en charge par l’état tout comme moi. Finalement on se retrouve quand même séparé…

• Alors la princesse se bat pour survivre dans un monde dangereux •

Je suis envoyé dans une famille d’accueil à Boston, dans un autre quartier où je vivais avant. J’ai changé d’école, de camarade, de quartier mais je n’ai au moins pas changé de ville. Depuis l’accident mon père a été innocenté du trafic qu’on l’avait accusé. J’ai le droit d’aller le voir au centre psychiatrique où il est interné. Il y a des jours avec et des jours sans… par moment il ne me reconnait même pas, ça me fait beaucoup de peine, d’autre jour il délire complètement en parlant de voix qui lui parle et qu’il n’a pas droit de parler et le lendemain il pleur en s’excusant de tous le mal qu’il m’a fait. Les médecins ont dit à ma famille d’accueil qu’il avait de grande phase de délire mais qu’il y avait un espoir qu’il retrouve un jour ses esprits grâce à des traitements. Il n’y a plus qu’à attendre.

Pour ma part j’ai commencé ma vie sans maman, je la continue sans papa… ou du moins ce qu’il en reste. Maintenant c’est à moi de veillé sur lui. Comme on se l’était promis. Je viens lui dire des histoires le week end, comme il me faisait en compagnie de ma famille d’accueil. Je n’ai pas à me plaindre de son des gens gentils. Malheureusement je ne suis pas resté longtemps avec eut, quelque mois j’ai dû repartir vers un autre foyer. Voilà ce que j’ai fait jusqu’à mes 18 ans, je me suis baladé de foyer en foyer, de maison en maison, de famille en famille. Sans jamais n’avoir aucune attache. Je dois dire que je n’y mettais pas du mien non plus. Après l’accident de mes 8 ans jusqu’à mes 12 ans l’entrée de l’adolescence j’étais une gentille petite fille timide, sage qui ne parlait pas beaucoup. Je me laisser trainer de foyer en foyer sans rien dire, ma valise sous le bras en route vers une nouvelle aventure.

C’est à l’âge de 12 ans que j’ai découvert mes pouvoirs. Au début je n’ai pas bien compris ce qui s’est passé. Arrivé dans ma nouvelle maison, je touchais un jouet au sol et l’image d’un enfant jouant avec traversa mon esprit je le lâchais sans plus jamais le toucher. Au fur et à mesure tous les objets que je touchais me transmettait un bout de leur passé, un souvenir de qui les avait touché, utilisé, un bout d’eux-mêmes. Je ne dis rien, gardant pour moi ce don que j’avais… A qui pouvais-je le dire ? A ma nouvelle famille d’accueil ? Ils s’empresseraient de se débarrasser de moi dans les heures qui suivent… en disant que je suis bizarre. Avec le temps j’ai vécu avec… cette maladie, cet espèce de don je ne sais pas comment l’appeler. Mais dans ce temps où je ne savais pas vraiment ce qui m’arrivait j’ai eu un peu de chance. Je m’étais confié à un homme qui travailler au centre social qui me suivait niveau psychologie. Je lui avais parlé vaguement des évènements paranormaux autour de moi. Il mit sa sur le compte du changement d’endroit, que ce n’était pas toujours facile pour les enfants. Pourtant je ne l’ai pas inventé ! J’ai tout vu… vraiment ce n’est pas l’imagination de mon cerveau c’était vrai ! Il me crut… certainement qu’il allait me faire enfermer comme mon père mais… non. Il voulait être sûr que je sois… comme lui. Il s’assure que la porte est bien fermée avant de m’expliquer ce que je suis, une mutante. Ah ouais… dit comme ça c’est mieux. Quoi que. Il m’explique que lui aussi peut faire des choses que les autres ne peuvent pas faire. Ce qui le rend différent mais si on apprend à le travailler, à se concentré et à faire face on redevient comme les autres avec un petit plus. Que personne ne s’aura jamais. Il ne me dit que c’est loin d’être facile et qu’il faudra du temps. Mais surtout de ne le dire à personne. Des gens sont enfermé pour moins que ça alors je dois le garder secret et ne jamais en parler. Je reparti dans ma famille d’accueil. Maintenant je sais ce que je suis.

Papa va mieux avec le temps, il est sous traitement médicaux, entouré de psychologue, de médecin dans un asile psychiatrique. Je viens le voir toutes les semaines, ou plus dès que j’ai un moment de libre. Il faut dire que la multitude de mes familles d’accueils n’en ont un peu rien à faire de moi, on me met dans leur patte et sont bien obligés de me garder même s’il n’aime pas savoir que je suis la fille d’un ancien tolar héroïnomane. Ce n’est pas facile mais j’aime mon père alors je vais le voir le plus souvent. Ils l’ont détaché de son lit maintenant, il peut avoir des conversations presque sensées par moment et à certain jour être complètement ailleurs. Parler de chose qui n’existe pas, d’une autre vie, il se prend pour quelqu’un d’autre… ça me fait vraiment de la peine et mal au cœur de voir mon père dans un tel état de souffrance mental. Incapable de savoir qui il est par vague, ou moi… Mais je crois que c’est mieux qu’il ne soit pas lucide… il ne s’en rend pas compte c’est le principal. Ça nous fait moins mal à tous les deux.

◘ Et continue son chemin sans arrière-pensée ◘

Je passe de foyer en foyer, je continue de travailler à l’école. Je continue de voir mon père et d’apprendre à ne faire plus qu’un avec mon pouvoir. Essayer de contrôler sa venue, de le déclencher par moi-même et non que ce soit lui qui s’immisce dans mes relations avec les gens. Je ne vous dis pas à quel point c’est dérangeant qu’au moindre contact avec quelqu’un vous voyez des évènements de son passé ou de ses souvenirs et des choses que vous auriez peut-être préféré ne jamais voir ou ne jamais savoir… Ca a détruit beaucoup de chose en moi, beaucoup d’espoir chez certaine personne… Et beaucoup avec mes foyer d’accueil ou les lieux dans lesquelles ils vivaient, les jouets, les lits, la table… ce genre de chose. Ça ne donner vraiment pas envie. Bref, je ne me qualifierais pas de turbulente ou désobéissante. Hum si je suis désobéissante, de nature très curieuse et libre je fais ce que bon me semble car personne ne m’a jamais vraiment retenu non plus. Je fais ce qui me semble juste, je suis bienveillante envers les autres car j’aurais aimé que les gens soit ainsi avec moi. J’aurais aimé avoir une vraie famille comme beaucoup d’autre on. Moi on me la enlevé ou je les perdu je ne sais pas encore vraiment où je me place. Mais dans les cas je n’ai pratiquement plus rien. Mais la vie ne s’arrête pas là, je continue d’avancer en me disant que les lendemains seront meilleurs.

J’ai maintenant 18 ans. Possédant un diplôme de lycée je décide de quitté l’école. Je n’ai pas vraiment le choix en réalité… Maintenant que je suis majeur, aucune famille d’accueil ne voudra encore de moi, bien que la dernière chez qui j’étais fût vraiment adorable. Il m’aura fallu attendre presque 16 ans pour avoir une famille adorable qui s’occupait bien de moi. Mais je devais partir, d’autre enfant comme moi avait besoin d’eux. Je parti à la recherche d’un travail, en passant dans la rue je tombe sur une annonce, il cherchait quelqu’un à la bibliothèque de Boston. Je m’y rend et passe un entretien pour être archiviste. Ranger les livres, faire des roulements entre la bibliothèque et les archives, aider les clients etc… un métier qui me convenait plutôt bien. J’avais du contact avec les gens, je les rendais heureux avec des livres, j’essayais de trouver leur bonheur et en même temps je touchais des objets ancien qui me révéler plein de vieux secret enfoui. Je contrôlais pratiquement mon pouvoir du moins pour les objets. Il m’arrivait encore de perdre mon self contrôle face à des gens. Mais j’y travaille.

Par une journée, je traverse un rue de Boston, le matin très tôt en me rendant au travail quand je suis tiré sur le côté par un type, un voyou qui me menace avec une arme en me demandant mon pognon. Je lève légèrement mes bras, essayant de lui parler pour gagner un chouilla de temps pour chercher mon argent et éviter qu’il ne me blesse. Quand soudain le couteau devient un serpent, il le lâche au sol et moi je recule d’un pas collant mes propres bras contre moi. Et là un type venu de nulle part intervient plaquant mon agresseur contre le mur et traverse le mur vers…. Je ne sais où… Je reste là, seul dans la toute petite ruelle, les yeux grands ouverts comme des billes. C’était quoi ça. Je m’approche par ma curiosité, il y a… comme une brèche dans le mur, ils sont passés au travers… C’est quoi ce bordel ! J’approche ma main qui passe au travers mais je la ramène vite vers moi et recule. Oh mon dieu j’ai traversé un mur… ! C’est quoi ça ?! Ça vient d’où ça ?! Mes yeux se jette sur le serpent qui était redevenu un couteau… Je repense à l’homme qui m’a sauver la vie… il me disait étroitement quelque chose, je l’avais déjà vu quelque part je… OUI mais oui, chez moi il y a plus de 15 ans. Quand j’étais petite chez mon père. Il fouillait chez mon père… Lui aussi est un mutant ? Tu vas voir quand tu vas revenir je te chope ! Non mais c’est flippant ce type me suit. Il revient me salut le sourire aux lèvres me regardant droit dans les yeux « Ne vous inquiétez point vous allez oublier cet événement… » Et il s’en va. Je reste là… regardant autour de moi. Oublié ? Ah non j’ai rien oublié mais je doute sérieusement de ma propre santé mental. Wow, je n’en reviens toujours pas. Ce type a … il a traversé un mur et… et mon assaillant il est où ? Il l’a tué ? Je regarde tout autour de moi, il n’y a rien, personne. Je sors de la rue, le monde autour de moi était normal. Je prends une grande respiration, gardant mon calme et je me rends au travail. J’ai presque envie de dire que ce type est dingue, comment je pourrais oublier un tel truc. Mais entre nous je me demande si ce n’est pas moi qui suis dingue.

Outre ce passage plutôt… pétrifiant, rien d’anormal dans ma vie. Je fréquente des gens, je sors, je mène une vie plutôt banal à vrai dire. Le samedi je suis bénévole pour les hôpitaux pour les enfants qui sont malade ou les adultes tout simplement et le soir je vais donner la soupe aux gens qui sont dans la rue. Et quand à mon dimanche je le passe avec mon père qui commence à aller mieux. Même s’il est incapable de survivre tout seul il recommence à reprendre sa santé mental, se souvenant de moment avec moi, à être lucide et sensé dans ses propos. Mon travail, ma vie vous voyez ce genre de chose. Comme si pendant 17 ans on ne s’était jamais vu alors que je venais chaque semaine le voir. Comme si j’avais été une ombre sans qu’il ne me remarque. Un fantôme. J’ai l’espoir que l’on reforme une famille lui et moi. Et puis il me demande de ne plus venir aussi souvent le voir. Il a l’impression que je gaspille mon temps avec lui, qu’il m’empêche de vivre, de sortir, de voir du monde de me divertir parce que je passe mon dimanche avec lui au lieu de faire autre chose. Pour moi c’est important d’être avec lui, il est la seule personne que j’ai. Je ne peux pas l’abandonner. D’après lui, il a fait des choses dans le passé si affreuse qu’il en a été puni. Je le consol le prend dans mes bras. « Tu n’es pas un monstre papa, tu es un prince » lui-dis-je. C’est mon père, je n’ai que lui et je l’aime. A son contact je vois dans mon esprit une femme qu’il embrasse, brune aux yeux verts je lui ressemble un peu. Ils sont très très jeunes. Je me recule de mon père en fermant les yeux. Je ferme la porte de sa chambre et fini par lui expliquer mon pouvoir et je lui décris la femme que j’ai vu dans son passé. Il baisse les yeux avec les yeux humides avant de me dire que c’est ma mère. Elle était belle. C’est alors qu’il me dit qu’il s’en voulait, il se mit à hurler. Qu’il était désolé, qu’il avait tout gâché. Qu’il s’en voulait. Des infirmiers interviennent. Je reste là à le regarder. Il a réellement un gros souci avec son passé. Il s’est passé quelque chose.

Maintenant que je suis majeur du haut de mes 25 ans je demande à voir le directeur de l’établissement pour qu’il me parle de mon père. Il me sort un dossier, ancien toxicomane, agros à l’héroïne. Mis en prison à plusieurs reprise pour revente de stupéfiant, banditisme, agression, possession de drogue. Il était très jeune. Sa dernière arrestation remonte 1 an avant ma naissance pour coup et blessure sur une femme dont le prénom coordonne avec celui qu’il m’avait donné dénommant ma mère morte. Je passe devant sa chambre, prend une grande respiration et passe ma tête après l’encadrement. Il ne me voit pas il a les yeux fermé, attacher à son lit et parle tout seul : en demandant à dieu de l’excuser pour tout le mal qu’il avait fait. Qu’il a essayé d’être un homme meilleur qu’il a tout fait pour se racheter et qu’il s’en veut terriblement. Mon cœur se serre, j’avale difficilement ma salive et fini par partir. Pour les médecins il faisait une crise de démence, je suis certaine qu’il sait ce qu’il a fait et que c’est justement ça qui le trouble.

♥ Un jour la princesse fini par découvrir la vérité. Et tout va changer. ♥

C’est dur de vouloir aider quelqu’un qui ne veut rien dire. Je continue de voir mon père à l’asile, j’essaye de l’aider mais c’est comme s’il refuse mon aide. Je lui demande de me parler, que je ne le jugerai jamais parce que je l’aime. Et que je sais que c’est un homme bien, qui a toujours été un bon père et qui mérite l’amour que je lui porte. Il refuse que je le touche pour avoir les réponses que je recherche. Il me dit, quand le moment viendra je te dirais peut-être. Je veux savoir ce qu’il s’est passé dans sa vie passé pour le rendre dans de tel état. Je suis jusqu’à appeler l’hôpital où je suis nais pour avoir mon acte de naissance, le nom de ma mère n’y est pas… l’hôpital n’a le droit de rien dire. Je n’ai rien comme information, un casier judiciaire que je connais sans grande information outre qu’il a fait une part de ses délits à Boston et une part à New York. Et je n’ai pas cherché au près du nom de ma mère car pour moi elle morte, comme papa me la dit. Je me demande même si ce n’est pas lui qui la tuer après tout ça. Je secoue la tête et me persuade que non, il n’aurait jamais été capable de la tuer… du moins j’espère. Lorsque je vois le casier judiciaire de mon père je me demande comment il a peut-être ainsi. Moi qui l’ai toujours connu adorable, gentil, souriant et bienveillant. La meilleure personne que j’ai connue. Pas de nouvelle du monsieur crochet… tant mieux j’ai d’autre chat à fouetté pour le moment.

Un après-midi je suis à la bibliothèque. Ma collègue de l’accueil m’appelle en hâte ! Je me rends dans le hall, elle est scotchée devant la télévision, sur les chaines d’informations. La ville de New York sous une attaque extraterrestre… Je m’assois sur le comptoir les yeux effarés, les mains sur mon visage. C’est impossible et affreux. Dans un sens avec ma collègue on se dit que… on a de la chance, nous ne sommes pas à New York mais que en même temps New York n’est pas si loin que ça de nous… Et que si New York tombe ces merdes vont venir vers nous. On suit le dénouement avec engouement, on a peur, très peur. Le cœur palpitant et plein d’émotion je regarde ce qui se passe, imaginant le carnage de mort, de blesser et la peur des habitants. C’est affreux et inimaginable. Finalement les Avengers ont sauvé New York, ils ont sauvé le monde, Hulk, Captain America, Iron Man tous… ils nous ont tous sauvé ! Une joie sans nom nous envahie, on se prend dans les bras, avec les clients qui comme nous regarder la télévision, les écrans plats dans les rues. Pas d’affolement mais de la peur. Et là pendant un instant on était libre et tous vivant ! Bien que je me disais que si des extraterrestres sont venus une fois ils reviendront… Et si le type qui m’avait sauvé la vie la dernière fois était un extraterrestre. Pourtant il était bien plus beau que les créatures, ces Chitauris que l’on avait vu à la télévision. Il ressemble à un humain, tout ce qu’il y a de plus normal.

Après cette attaque, Boston reprit très rapidement son cour normale même si tout le monde n’avait que ça sur les lèvres. Tu as vu ce qui s’est passez etc… Un beau jour l’asile m’appelle et c’est urgent. En plein travail je quitte mon poste pour me rendre à l’asile psychiatrique de Boston. Mon père essaye de mourir, cela fait deux jours qu’il refuse de boire et de manger. Alors je me rends à son chevet. Essayant de le persuader de boire au moins un petit peu, pour moi. Qu’est-ce que je vais devenir sans lui, il est tout ce qu’il me reste. Il a le souffle court, très fatigué il me tend simplement sa main en me regardant dans les yeux et me fait un petit signe de tête fragile qui veut dire vas-y, tu peux y aller si tu veux. Assiste sur une chaise près de lui, je n’ose même plus prendre sa main. Je lui fais un petit sourire en coin et avant que je n’approche ma main il me dit « J’espère que tu me pardonneras ». Je prends sa main dans la mienne tout en le regardant avec amour.

Une vague d’image me submerge j’essaye de faire le tri, et de me repérer dans tous ses fouillis, entre ce qui s’est passé hier, il y a quelque années, l’asile, je revois de son point de vue le moment où l’on ma emmener loin de lui lorsque j’avais huit ans. C’est toujours aussi douloureux mais je fais avec. J’essaye d’aller au plus loin. Je le vois complètement mort, dans des rues, sous héroïne, il est shooter à frapper des gens, il y a comme un vide dans son regard. Il n’est pas l’homme que j’ai connu. Puis je le vois avec ma mère, semblerait, ce n’est pas à Boston, peut-être à New York justement… ils sont tous les deux en couples, ils vivent ensemble dans un espèce de squatte. Puis il s’en va un beau jour à Boston pour un règlement de compte qui se termine mal et va en prison. Je passe les moments de prison je n’ai pas envie de voir ce qui s’y est passé. J’arrive à prendre conscience du temps qui passe. Peut-être une dizaine d’année après, douze ans pour être exact, mon père est toujours à Boston et se retrouve nez à nez avec ma mère devant sa porte. Elle est en pleure. Et j’apprends l’impensable. Que j’ai un frère disparu. Il s’appelle Vaas il a douze ans et a disparu. Je ressens le choque pour mon père d’apprendre qu’il a un petit garçon de douze ans avec la femme qu’il n’a plus revus depuis son arrestation et qu’il a lâchement abandonné à New York. Il décide de partir à New York pour essayer de le retrouver. Elle lui confie une photo de lui, de Vaas Narcisse Coleman. Elle lui avait donné son nom de famille pensant qu’un jour il allait revenir après la prison mais il n’est jamais revenu. Boston était devenu son nouveau coin pour prendre son héroïne tranquille. Une fois à N-Y ils l’ont cherché de partout mais ne l’on jamais retrouver. Chez elle, elle fondait en l’arme, criant sur mon père défoncer dans un canapé. Elle devient violente, faisant des crises d’hystéries. Elle se met à frapper papa, elle perd les pédales. Mon père se lève et l’attrape pour la plaquer contre un mur et la frapper. Sous l’état de la drogue et elle de l’énervement ils se foutent sur la gueule royalement mon père devenant incontrôlable frappe très fort cette femme qui est ma mère et la viole.

J’ai le souffle court, je ferme les yeux quelque seconds. Je prends ma respiration est continue de regarder dans les souvenirs de mon père. Aucune ne trace de Vaas mais ma mère est enceinte… il s’agit certainement de moi. Mon père continue de chercher Vaas pendant que ma mère se morfond chez elle, dans son lit sans plus en sortir, elle passe ses journées à pleurer ainsi que ses nuits. Malgré tout, mon père l’aime et reste avec elle. Elle est imbuvable, déprimé, au bord du suicide. Son petit garçon a disparu. Je me sens très mal à ce moment-là… Ma mère est si désespérer de son fils qu’elle ne voit même pas qu’elle attend un enfant qui n’a rien demander à être là, c’est moi. Quand le moment fut venu de me mettre au monde. Lorsque le médecin m’apporta à ma mère elle refusa de me voir, elle était en larme. Mon père me prit et je regardais avec son regard et avec son esprit l’amour qu’il avait pour moi en me tenant dans ses bras et j’entends les pleurs et les cris de ma mère qui lui hurler. « Casse-toi ! Part avec elle ! Je ne veux pas la voir et toi non plus ! Je ne veux plus vous voir !! » Des mots très dur d’une femme désespérer, sans repère et qui tombait petit à petit dans une espèce de folie destructrice. La dernière image que je vois avant de lâcher la main de mon père par essoufflement c’est lui, me tenant dans les bras et s’en allant, regardant une dernière fois ma mère lui tournant le dos, en boule dans le lit et lui hurlant de me faire taire car je pleure.

« Alors ma mère est… vivante, elle n’est jamais morte comme tu… - Je voulais te protéger… » me dit-il. Une larme coule le long de ma joue. Je reprends la main de mon père entre les miennes. Tout simplement parce que je l’aime. « Je m’en veux… si tu savais… comme je m’en veux. Je n’ai pas toujours été un exemple … et aujourd’hui je paye mes erreurs du passé… pardonne moi ma chérie… » Je le regarde avec un regard tendre et affectueux. « Bien sur papa je te pardonne. S’il te plait ne m’abandonne pas… tu es ma seule famille, s’il te plait… » Il me fait un non de la tête, faible et me dit, tout en serrant ma main. « Ton frère, c’est lui ta vraie famille… J’ai causé trop de problème, vie ta vie je ne suis qu’un poids mort et je brise ta vie comme j’ai brisé celle de ta mère… va. » Je reste assiste près de lui, déterminé à ne pas partir. Je caresse son front pour pousser quelque mèche de cheveux. « Je ne te laisserai pas tout seul, hey tu te souviens, on veille l’un sur l’autre. Comme on avait dit. » Malheureusement je respectai son choix de mourir. Il avait repris ses esprits depuis quelque mois et avait compris qu’il ne servait plus à rien. Il ne serait plus capable de mener une vie normale, obligé de prendre des traitements afin de garder un mental assez lucide. Ce n’était pas comme ça qu’il voyait la vie…Je ne pouvais qu’accepter son choix et rester avec lui pour l’accompagner. Je suis resté là pendant deux heures, je lui racontais des histoires jusqu’à ce qu’il lâcha ma main… c’était fini.

☼ Et c’est ainsi qu’elle partit pour l’aventure. ☼

A l’enterrement de papa il y avait moi et quelque pompier volontaire qui avait travailler avec lui, le connaissant comme un père de famille, ancien détenu et ancien toxicomane qui avait voulu changer de vie, et offrir une vie meilleure a sa petite fille. Et c’est ça que je dis à mon discours, qu’il avait fait beaucoup d’erreur dans le passé, comme chacun d’entre nous mais qu’il a voulu changer, et qu’il y était arrivé. Il est devenu un homme meilleur et c’est ainsi que je parlerai de lui, comme de quelqu’un de bien. Avant de mourir il m’avait donner la photo de Vaas enfant que lui avait donner ma mère, il l’avait toujours garder dans la poche intérieur de sa veste. Jamais il ne s’en était dépassé, ce fils qu’il n’avait jamais connu. Je suis dans mon canapé dans mon petit appart de Boston, je regarde cette photo en me disant que j’ai un grand frère qui a 18 ans de plus que moi… Me voilà également avec un testament de mon père, ses affaires, le peu d’affaire qui lui appartenait… son argent ainsi qu’une bague de famille qu’il gardait précieusement et qu’il me demandait de remettre à son fils Vaas, je gardais le collier qu’il m’avait donné, un petit médaillon ovale entouré de dentelle d’or, il avait appartenu à ma grand-mère. Il devait l’offrir à la femme qu’il aimait le plus. J’en ai donc hérité. Il me demandait aussi dans ses dernières paroles que quelqu’un aille voir notre mère pour l’excuser de tout le mal qu’il lui avait fait. Il était peut-être temps pour moi de changer de ville. Je restais à Boston pour mon père, maintenant qu’il n’était plus là je n’avais pas vraiment envie de rester ici et je pris la décision de partir de Boston. Retrouver ma mère et mon frère. J’avais beaucoup plus peur d’affronter ma mère, ces dernières images d’elle m’avait non rendu plein de haine mais de tristesse pour elle. Comme quoi le désespoir peut anéantir même une mère.

Après avoir quitté mon travail, je réunis l’argent que j’avais économisé depuis plus de 10 ans et ce de mon père et prend le premier train pour New York. Je loue un petit hôtel dans le Queens. C’est tout naturellement que je me rends à la mairie de Manhattan pour trouver ma mère, je leur donne son nom et prénom. Il m’annonce qu’elle est morte, il y a 20 ans, elle s’est suicidé après avoir été interné dans un asile psychiatrique elle aussi, je baisse mon visage ne sachant pas quoi dire pas quoi faire… autant mon frère aussi était mort un enfant de 12 ans dans la rue… Le monsieur, fort sympathique me présente ces excuses et m’indique à quel endroit elle a été enterrée. En prenant le tramway je regardai les rues de New York… on n’aurait pas dit que quelque années avant une attaque extraterrestre avait eu lieux. J’aime beaucoup ces paysages, les villes ont l’air beaucoup plus vivant qu’à Boston, il y a du monde de partout. Je descends à un arrêt et marche quelque mètre avant d’arriver devant un cimetière, j’achète un petit bouquet de fleur. Et marche dans les allées jusqu’à trouver la tombe de ma mère. Je ne sais pas si elle aimerait que je sois là, peut-être qu’elle regrettait de m’avoir abandonné … je ne le saurais jamais. Je dépose le bouquet de fleur et dans ma tête je lui dis qu’il est désolé. J’aurais au moins fait ça pour mon père.

Je reste quelque jour à New York dans mon hôtel. Je songe à m’installer ici. Définitivement. Je me mets à la recherche d’un travail et tombe par le plus grand des hasards sur une vieille boutique d’antiquité fermé, avec une pancarte pour acheter… je téléphone à la personne, une vieille dame qui vendait la boutique de son défunt mari. Elle me propose un prix dérisoire face aux merveilles qui se trouve à l’intérieur pour moi. Ah mon sens il y a un véritable trésor de dans ! Je l’achète sur un véritable coup de cœur. Je vécu encore à l’hôtel le temps de remettre un petit coup de beau à la boutique poussiéreuse du Queens. Une fois que la boutique était lancée, je me mis en quête d’un appartement. Je me trouvais un appartement sympathique à Brooklyn et prévu mon déménagement de mes affaires de Boston jusqu’ici. Après 2 mois à New York me voilà installer… une nouvelle vie commençait dans un nouveau décor inconnu. Il ne me restait plus qu’à chercher Vaas auprès de toutes les administrations et je fini par le trouver.



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