The Wolf only needs enough luck to find you ONCE.

écrire ici l'histoire de votre personnage en un minimum de 500 mots. Nous vous demandons d'intégrer les événements du MCU (attaque des chitauris, accord de Sokovie etc...) ainsi que les contextes du forum (l'épuration anti-anormaux, la chute du général Ross et la grande nuit noir). N'hésitez pas à décrie où était votre personnage, comment a-t-il vécu ces épisodes dans sa vie et les potentielles conséquences sur sa vie, son entourage ...

“ Je t’avais dit de faire gaffe nom de Dieu ! „ “ Je ne suis pas la seule à devoir faire attention John ! „ “ Et je suis censé lui dire quoi à ma femme ?! „ “ Tu étais censé la quitter ta femme ! „ “ Tu fais chier Makana ! „ Voilà, mon histoire commence comme ça. Par un couple qui ne s’aime plus, qui se déchire. Parce que mon géniteur ne voulait qu’une maîtresse, et que ma mère rêvait d’un époux et d’un père pour ses enfants.  Parce que lui buvait un peu trop et faisait des promesses qu’il ne pouvait pas tenir. Et parce que ma mère, trop naïve et trop romantique, l’a cru. Parce qu’elle se battait pour lui, et espérait qu’il quitte sa femme. Même si c’est autrement que cela s’est produit.
Oh oui il est revenu, sans femme, pour épouser ma mère. Mais parce que sa première femme était décédée à grand coup de médicaments. Elle s’était donnée la mort quand elle avait découvert la tromperie de son si séduisant époux… Ledit époux a toujours cru que ma mère l’avait appelé. La vérité ? Elle ignorait son nom et ne savait pas où elle habitait. Maintenant je sais qu’un autre l’aimait et était prêt à l’épouser si mon géniteur n’était pas revenu au triple galop pour sceller nos destins.  J’ai grandi dans un couple sans amour, sous les coups d’un père alcoolique, et avec une mère qui préférait aller se réfugier dans les bras d’autres hommes. Elle se perdait dans les promesses d’autres. Ceux qui lui juraient de la sauver, de l’emmener loin… Loin de cette île, loin de son mari, loin de ce fils qu’au fond elle ne voulait plus, qu’elle n’avait jamais voulu. Qu’elle avait un peu, lui aussi, rêvé. Mais plus les années passaient et plus j’étais loin d’être celui là. Je devenais même son pire cauchemar.

“ Nous l’avons retrouvé Makana, il était sur le bord de la plage, il faisait simplement du surf. Ce n’est pas un mauvais gosse tu sais, mais il doit aller à l’école plutôt que d’écouter la mer. „ “ Je sais, mais il n’en fait qu'à sa tête ! Je l’ai déposé moi-même ce matin, j’étais persuadée qu’il était entré dans sa classe… Tu me fais honte Manaarii !„ Manaarii. C’est le nom qu’elle m’avait choisi, que mon père a caché derrière un “Martin” qu’il trouvait plus “honorable”... Honorable mon cul ! Il avait juste tenté de me rendre un peu plus américain. Moi qui passais mon temps pieds-nus, à courir dans le sable. Oh à dix ans ça ne fait de mal à personne. Et puis ce que disait les instituteurs ? J’avais l’impression de déjà le savoir, de tout connaître, ou de comprendre trop vite. A quatre ans je savais déjà lire et écrire, je parlais le Maori de ma tribu, et l’anglais couramment. J’apprenais déjà le français dans les livres qu’une voisine déposait sur le pas de sa porte à mon attention. Mais à 15 ans quand l’école ne vous veut plus de vous, quand vous ne voulez plus d’elle alors c’est là que les vrais problèmes commencent. A cet âge là j’avais appris à gueuler plus fort que mon père, à dix-sept ans ce n’était plus lui qui frappait le plus fort. C’est moi. La paix de notre maison ne règne plus. L’équilibre fragile a été rompu. Je trouve refuge loin, plus loin sur la mer, loin plus loin sur la plage, dans une autre maison. Elle s’appelle Summer, elle a les yeux aussi bleus que l’eau du lagon, les cheveux aussi noirs que les plus profondes grottes de l’île où nous nous retrouvons. Dans cette violence qui est la mienne, elle est mon havre de paix. Dans cette douleur qui est la mienne elle est un baume que j’aime retrouver. J’ai dix-sept et j’ai le même travers que mon père : je bois, un peu trop, je surfe pour oublier que j’ai trop bu, et contrairement à lui je l’aime elle plus que ma vie. Dans ces grottes, sur cette plage, nous faisons l’amour. Je vais presque fêter mes dix-huit ans quand elle m’annonce qu’elle va partir, que ses parents repartent en Amérique. Ma colère est réelle, violente, et pleine de rage “ ILS N’ONT PAS  LE DROIT ! C’EST AUSSI MON ENFANT ! „ “ Manaarii, je t’en prie…  „ “ NON ! Je vais aller lui parler, je vais lui dire ! Je fais des efforts Summer tu le sais ! Tu lui as dit ? „ “ Je l’ai encore supplié ce matin, mais son choix est fait… Je ne veux pas partir Mana… „ “ Alors reste ! Reste avec moi, le chef de tribu m’a donné une autre maison, je vais vivre seul, je vais bosser, je te promet je serai un bon père…  „ “ Je sais Mana… Mais il ne veut pas m’entendre… „ “ Je peux lui dire moi !„ Mais je n’ai rien eu le temps de dire. Dans l’heure qui a suivi son père l’a retrouvé et l’a emmené loin de moi. On s’est promis de se retrouver l’année suivante, on s’était juré de former une famille ici, sur notre île… Elle n’a pas tenue notre promesse.

J’étais là, à mes dix-neuf ans, sur cette barque au milieu de l’océan, et je l’attends… Ma colère s’est apaisée, je suis devenu un homme. Mon père est mort rongé par l’alcool. Ma mère s’est perdue dans les bras d’un autre homme qui a tenu parole. Il l’a emmené loin, très loin des îles de Cook. Elle doit être quelque part entre l’Italie et la Suède. Mon bras gauche s’est orné de mon premier tatouage, c’est mon “chef” qui l’a fait. Je pensais qu’elle serait fière du père que je pourrais être. Elle n’est jamais venue, je n’ai jamais vu mon enfant. Je ne sais même pas si c’est un garçon ou une fille. Si il se nomme Maui ou si elle hérité du nom d’une déesse… Je suis resté sur mon Va’a jusqu’à ce que la nuit tombe, jusqu’à ce que la Lune soit haute dans le ciel. Et qu’elle en descende. Ce n’est qu’au petit matin que mon chef s’est approché sur sa propre pirogue. “ Elle ne viendra plus Manaarii… Je suis désolé fils. „ “ Pourtant j’ai fait tout ce qu’il fallait… Je suis devenu plus fort pour protéger notre enfant, je suis devenu plus sage pour mieux la soutenir. J’ai construit notre maison. J’ai fait tout ce qu’il fallait. Tout ce qu’il aurait fallu pour être un homme comme ils voulaient pour elle. „ “ Je sais Manaarii, je sais. Et je suis fier de toi. Très fier. „ “ Mais ça n’a servi à rien. Elle n’est pas venu. Elle a dû trouver un américain comme il faut. Un type comme mon père. Qui ne l’aime pas mais aime l’argent de sa famille. Elle a même dû m’oublier „ “ Votre enfant lui rappellera que tu as été là. „ “ Elle l’a probablement abandonné cet enfant. „ Son silence avait répondu à mon effroyable souhait. Il y a des choses que j’ignore encore sur cette soirée, sur cette nuit. Summer n’est jamais revenue sur l’île, pas plus que sa famille qui a finit par vendre la maison qui était la leur. Des rumeurs ont circulé. Le père était en prison, la mère avait quitté sa famille, emportant avec elle la moitié de la fortune familiale. Une autre m’avait glacé le sang, elle annonçait la mort de Summer dans un accident de voiture, à Los Angeles. Je n’ai jamais su le mot de la fin, mais elle a laissé un trou béant et des questions sans réponses. J’avais obéis à nouvel ordre de mon “chef” “ Viens rentrons Manaarii. „

“ Soldat Reyna, tu te crois où avec tes cheveux de hippie ?! „ Je garde le silence, ça fait des heures que le sergent instructeur hurle ses ordres et ses moqueries. J’ai envie de lui fracasser le crâne, mais il était mon billet pour les Etats-Unis. Pour une autre vie. J’ai fait le tour de mon île, je veux voir le monde mais je n’ai pas l’argent pour. L’armée est une solution comme une autre. Techniquement c’est le Royaume-Uni que j’aurai dû rejoindre, la Reine est notre reine. Mais mon père était américain, il m’a reconnu à l’Ambassade et a fait de moi un américain. Alors j’ai pu avoir accès à l’armée américaine. Le seul “sacrifice” que j’ai dû faire. Troquer le Manaarii pour le Martin choisi par mon père. Mais au fond peu m’importait, puisque tout le monde m’appelait Reyna. J’ai tout fait, je me suis rasé la tête, me suis roulé dans la boue, ai gravi la falaise, supporté les insultes. Et finalement c’est arrivé. J’ai été choisi et fait parti de l’équipe qui part pour les Etats-Unis. Le changement est radical, le mal du pays violent. J’étais venu pour Summer, pour tenter de la retrouver, mais finalement je la déteste de m’avoir poussé à faire ça. La colère remplace le manque, et finalement je me fais à cette vie sans elle. Maintenant je sais que c’est un mensonge que je me disais pour me rassurer le soir quand je pensais trop, J’ai vingt-et-un ans. Mon bras droit est lui aussi orné d’un nouveau tatouage. Avant mon départ, mon sergent a accepté que j’aille dire au revoir à mon clan, je suis revenu avec de l’encre sur ma peau. Il a de nouveau hurlé avant de soupirer. J’étais trop bon pour qu’il se débarrasse de moi. Voilà Ma vie de soldat commence ici. Je vais sur le terrain dans les pires moments. J’ai été envoyé à New-York à 29 ans pour combattre une armée plus puissante et hallucinante que je n’avais pu l’imaginer. Je découvre que nous ne sommes pas seuls dans l’univers, et que dans ce monde d’autres se préoccupe de notre sécurité. Ils sont baptisés Avengers. New-York est ravagée, et nous sommes épuisés. Moi je suis debout au milieu des décombres, une femme entre mes bras évanouie. Le regard dur je sais que je fais mon job. J’avance encore et toujours, pour mon équipe, poussé par notre Mana, notre énergie commune, ce lien qui nous guide encore et toujours. Il nous faut des jours et des jours pour tout nettoyer. Plus les jours passent et plus nous croisons la Mort. C’est au bout de six jours qu’un homme se présente. Il a l’œil dissimulé derrière un bandeau, et un sourire en coin. Il dit qu’il m’a observé, qu’il a du boulot pour moi. Il me tend une carte. Un logo l’orne. Je me tourne vers mon équipe, je croise leur regard épuisé. Ils veulent rentrer chez eux. Moi aussi, mais je sais que ma vie n’est plus sur mon île.

C’est après deux semaines de repos dans mon village et un nouveau tatouage que je suis reparti pour New-York, j’ai quitté l’armée, mon unité a été dissoute. Je n’en voulais pas d’autre. Je suis entré au S.H.I.E.L.D. J’ai retrouvé la longueur de mes cheveux et une barbe couvre mon visage. Maria Hill dit que je ressemble à un loup. Fury en rit, Coulson hausse les sourcils. . Je croise parfois l’agent Romanoff, mais au fond je ne suis qu’un agent de plus. Mais alors que le S.H.I.E.L.D se fait dévorer par H.Y.D.R.A et se consume, je tiens bon, je refuse de me retourner contre ceux qui m’ont offert une seconde vie. Fury et Coulson dévoilent une nouvelle carte. Je deviens un pion de leur échiquier géant. Ils veulent tester une nouvelle arme.Ils ont pensé à moi. A moi le rustre, à moi le déjà si colérique, à moi l’homme qui contient si bien la fureur qui en aurait tué plus d’un. a moi le “loup”. A trente et un ans, je deviens le Warwolf. Mon A.D.N se mélange à celui d’un loup-garou, je deviens plus fort, plus puissant. Je saurai mieux protéger les miens. Je suis enfin… Complet. Prêt à affronter l’avenir. C’est à cette époque que je gagne un nouveau tatouage, sur mon torse, le S.H.I.E.L.D étant tombé, j’ai dû me cacher quelques temps, je suis retourné sur mon île, à l’abri des falaises. Quand mon chef, déjà bien vieux a découvert ce que j’avais accepté de faire pour protéger des vies, il a voulu… M’en récompenser ? M’encourager ? Quoiqu’il en soit je suis reparti avec un peu plus d’encre sur ma peau, et du courage pour deux cents. Et il en fallait. La Sokovie avait chuté, les Avengers avait failli dans une partie de leur mission. Ils avaient tué en voulant protéger… La Civil War commença. Et avec elle, l’ascension de Ross. Ross, un pourri, un meurtrier en costume de marque et en cravate. Il leur a mis une laisse, les a fait se liguer les uns contre les autres autour d’un accord de merde, et avec lui l’enfer sur Terre a commencé. Un petit référencement ? Va te le carrer dans le cul mec ! Je refuse de signer un papier qui dit que je suis un danger potentiel. Si j’ai ce bras mécanique c’est parce que je l’ai mérité. Si je m’injecte cet A.D.N c’est parce que tu n’aurais pas les couilles de le faire ni la force de le supporter ! Alors non je n’ai pas signé, je suis même entré en rébellion. J’ai suivi les idéaux de Captain America, j’ai mené le même genre de combat. Et quand il a fallu disparaître… Je suis resté debout et voyant planté au milieu des rues pour que les autres puissent devenir des fantômes. J’aurai pu finir en prison pour ça, mais je crois que les dieux n’étaient pas d’accord avec ça. Lorsque Ross fut mis en cage, quand Coulson passa le relais à James Barnes, quand je fus de retour de mon île, le S.H.I.E.L.D fut remis sur pied. Et son nouveau directeur avait une nouvelle ambition : créer un Howling Commando. Fury lui avait expliqué ce que j’avais fait pendant l’épuration, à moi il m’expliqua ce qu’était le Commando Hurlant. Il partagea son rêve avec moi. Je fus le premier qu’il engagea pour cette nouvelle unité. Un bras droit armé avec qui il partagea ses doutes et ses joies. Ses rêves et ses convictions.  Je fus le premier frappé du sceau de ce loup hurlant. A une seule condition : que je fasse ce que je n’avais jamais fait jusque là : passer mon diplôme de fin d’études, et aller aussi loin que mon potentiel pouvait m’y conduire. Trois doctorats plus tard, je suis allé trouver les nouveaux membres avec lui,  chaque fois. Depuis ils sont devenus ma famille. Ceux sur qui je veux veiller, ceux pour qui je donnerai ma vie.

A part pour Hit-Monkey peut être… T’ouvre trop ta gueule mec ! Quoi Lily ? Oh tu vas pas recommencer avec ça bordel ! Non ! Ferme la tu m’uses ! Quoi ? Non je n’en parlerai pas là, et qu’est-ce que tu fous là d’abord, depuis quand t’es dans mes pattes ?! Mouais…

Bon du coup. Ah ouais la Nuit Noire. Quand les Krees nous ont attaqué ça a été l’épreuve du feu pour nous. Mais on n’était pas encore assez prêt, heureusement pour nous T’Challa est venu nous filer un sacré coup de main. A moins que ce ne soit l’inverse. On l’a un peu aidé. Du mieux qu’on a pu. Une période qui a failli me rendre dingue. S'ils n’avaient pas été là. Mais ça je ne leur avouerai pas, ce n’est pas le genre de choses que je confesse facilement. Depuis Bucky s’est mis dans l’idée de ressouder nos liens, de faire de nous une vraie famille. et je dois avouer que l’idée que le singe ou le zombie deviennent des frères me feraient presque me pisser dessus. Non je déconne, ils le sont déjà, mais nous ne voyons pas tous les choses de la même manière pas vrai ? Quoiqu’il en soit me voilà à préparer mon sac, prêt à sortir du S.H.I.E.L.D pour quelques jours sans trop savoir ce qui m’attend. Si il y a bien un truc que je déteste ce sont les surprises. J’irai bien boire un verre avant de partir mais pas sûr que Barnes et Johnson soient d’accord avec cette idée… Mouais Bon tant pis pour moi.

Bon elle se coupe où cette caméra ?!