Emma Mona Blaze aka Ghost Rider#2

« [...] Après un coup de téléphone anonyme, l’agent 807 s’est rendu sur le terrain à Chicago en Illinois avec une équipe d’intervention. Ils ont retrouvaient dans une usine désinfecté en feu un homme mort brûlé et une petite fille de sept ans, blonde aux yeux vert, sans identité pour le moment. L’enfant présente un fort traumatisme, elle se parle toute seule et demande sa maman. Elle est incapable de tenir une discussion sensée, elle pousse des hurlements terribles et se met à rire quelques secondes après. Présent état de choc. Elle présente plusieurs marques de brûlure sur le bras et le visage, ressemblant à de la torture. Pris en charge immédiatement par une équipe médicale. [...] »
Rapport du SHIELD n°1.5, du 4 Mars 1999.

« [...] Un autre enfant, du même âge environ, blond aux yeux vert. A été retrouvé dans un hangar abandonné non loin de l'usine où nos agents ont découvert la fillette. Le petit garçon est dans le même état psychique, il a lui aussi été pris en charge rapidement. Sous ordre de l'agent Fury, les enfants n'ont pas été réunis. [...] »
Rapport du SHIELD n°1.8.4, du 4 Mars 1999.

« [...] Les enfants ont pu être identifiés Craig et Emma Simpson, une alerte enlèvement à leurs descriptions a été remis au autorité locale il y a une semaine, de père inconnu et mère Roxanne Simpson, journaliste, pour le moment injoignable. L’état psychologique d’Emma a évolué, elle reste silencieuse contre le mur derrière son lit et regarde le sol. Plus aucun cri. La psychologue du SHIELD a passé l’après-midi avec elle, aucun résultat. Des empreintes et de l’ADN ont été retrouvés dans l’usine, elles sont en cours d’analyse au laboratoire. [...] »
Rapport du SHIELD n°2, du 5 Mars 1999.

« [...] Roxanne Simpson a été trouvé morte assassiné dans l’état du TEXAS, près d’une route, brûlér dans sa voiture, aucune trace d’accident ou de suicide, quelqu’un a bloqué sa voiture et y a mit le feu. L’agent chargé de l’affaire a fouillé la maison de la victime à Chicago, un petit appartement dans un quartier chic de la ville. Les agents ont relevé des traces d’infractions dans l’appartement, le lit des enfants ainsi que quelques jouets et autres meubles ont été retrouvés brûler. Plusieurs vidéo ont été trouvées sur l’ordinateur de la victime qu’elle filmait pour ses enfants. Voici quelques retranscriptions :
Vidéo du 1 Mars 1992 : « Bonjour Craig, Bonjour Emma, c’est votre maman. Ca fait aujourd’hui quatre jours que vous êtes nées pour mon plus grand bonheur. Quand vous serrez plus grand j’espère que ces vidéos que je vous fais, vous feront plaisir et que vous pourrez les montrer à vos enfants aussi. Il y a des choses qu’aujourd’hui vous ne pouvez pas comprendre et que vous ne pourrez comprendre que dans quelques années mes chéris. Beaucoup de questions resteront sans réponse hélas pour vous comme pour moi. Votre père est un homme bien, même s’il est parti je suis sûr que s’était pour une bonne raison, pour me protéger de quelque chose… il a peut-être eut peur de l’amour, je n’en ai jamais eu la réponse. Mais ne lui en voulez pas, je l’ai connu c’est un homme merveilleux je vous assure. Et puis il n’est pas au courent que vous existez, il est sorti de ma vie quand j'ai appris que vous y entrez. Et je suis sûr qu'il vous aimerait autant que je peux vous aimer. Si vous portez son nom, c’est que je tenais à lui et je ne veux pas que vous le haïssiez, lorsque je vous regarde je vois énormément de lui en vous, vous avez les yeux vert de votre pè... » La vidéo que nous avons retrouvée a été effacé, impossible de reconstituer la suite du document. Impossible de retrouver le père de l’enfant, l’affaire se poursuit.

Nous n’avons pas encore tenu informé Emma de la mort de sa mère. Elle ne se souvient pas de ce qu’il s’est passé, elle fait une amnésie post-traumatique. Elle se souvient juste d'image de feu et d’explosion. Elle entame une phase de discussion, toujours le regard baissé et joue avec ses doigts. [...] »
Rapport du SHIELD n°3.7, du 7 Mars 1999.

« [...] Deux individus ont était interpellé ce matin, leurs ADN correspondaient avec ceux trouvés. Leur état psychique est inquiétant, ils se souviennent avoir enlevé l’enfant à la sortie de l’école, l’avoir emmené dans l’usine pendant près d’une semaine sans savoir pourquoi, n’ont aucune explication à leur geste et se plaigne d’entendre des voix dans leur tête les obligeants à commettre des actes atroces. Tous deux sont internés au service psychiatrique du SHIELD dans deux cellules différentes. [...] »
Rapport du SHIELD n°5.6, du 8 Mars 1999.

« L’un des accusés s’est pendu dans sa cellule en hurlant à l’aide qu’il ne voulait pas. Il semblait posséder, aucune trace de drogue ou de toxine dans son organisme. Cet homme après bilan complet avait une vie ordonnée, simple et normal. Nous ne comprenons pas pourquoi ce changement, aucun problème d’argent, aucun problème psychologique décelé, ni schizophrénie ni bipolarité, ni problèmes sociaux. Certains agents parlent de force obscure, de magie occulte ou de diable. L’autre accusé par mesure de sécurité a été camisolé, il a perdu l’ensemble de ses facultés mentales en l’espace de quelques heures. [...] »
Rapport du SHIED n°8.1, du 10 Mars 1999.

« [...] La jeune Emma Mona Simpson va être conduite dans une famille d’accueil à New-York. La famille Roseburry s’est porté volontaire pour s’occuper d'Emma.
Le jeune Craig Jonathan Simpson va être conduit dans une autre famille d'accueil à Baltimore. La famille Morgan s'est porté volontaire pour s'occuper de Craig.

Ils partiront le 20 Mars 1999. Ils devront passer cinq jours par semaine avec un psychiatre du SHIELD pour un suivit psychologique jusqu’à ce que l'équipe médicale de l'agence en aura décidé autrement. [...] »
Rapport du SHIELD n°23.8, du 12 Mars 1999.

« Affaire Simpson officiellement fermé par le SHIELD. Le meurtre de Roxanne Simpson reste irrésolu. Quant aux raisons de l’enlèvement des deux enfants reste aussi un mystère. Affaire classée. »
Rapport du SHIELD n°142, du 27 Juin 2002.


Cette histoire commence, il y a déjà bien longtemps. Le Ghost Rider, démon de la nuit chevauchant sa moto de feu faisant régner la vendetta. Sa véritable identité est Jonathan Blaze, un cascadeur de cirque. Il s’est épris de son amie d’enfance, Roxanne Simpson, jeune étudiante. Ils se sont promis fidélité et amour pour toute la vie… seulement Johnny craignait de faire souffrir Roxanne, de lui attirer des ennuis. Il décida de partir après le décès de son père, sans regarder derrière lui pour protéger la femme qu’il aimait à l'âge de 17 ans. Seulement il ignorait que la femme qu’il portait dans son cœur, portait son enfant dans son bas-ventre. Roxanne essaya de le retrouver mais elle perdit très vite espoir de retrouver Johnny…. Elle décida d’élever près d’elle et de chérir la seule chose qui représenter encore l’homme qu’elle aimait… cet enfant.

Craig Jonathan et Emma Mona Simpson virent le jour le 21 Février 1992 à Chicago. Ce jour là, il faisait froid et la neige tombait dans la ville. Roxanne déclara ses deux jumeaux au nom de Jonathan Blaze comme s’il n’était jamais parti et qu’un jour il reviendrait. Pendant sept ans ils vivaient une petite vie paisible dans leur appartement dans un quartier chic de la ville. Roxanne gagnait bien sa vie comme journaliste et élevé Craig et Emma seule pour son plus grand bonheur. Les deux enfants vivaient assez mal le fait de ne pas avoir de papa, aux yeux des autres enfants. Alors Emma s’inventa un papa imaginaire qui était mort, c’est pour ça qu’il n’était pas à la maison avec maman. Par son boulot de journaliste, Roxanne devait souvent quitter le foyer, une nounou s'occuper des jumeaux pendant ses voyages. Un jour son patron lui demanda d'interviewer le grand Johnny Blaze pour sa grande cascade à moto. Elle accepta à contre cœur. Johnny essaya de reconquérir sa douce à nouveau. Elle eut du mal à lui donner une chance, elle accepta son rendez-vous au restaurant sans lui parler des enfants, de peur qu'il ne soit pas sérieux...
Johnny manqua le rendez-vous, elle était furieuse, Roxanne ne comprenait pas le comportement de Johnny, jusqu'à ce qu'elle apprit que le fameux Ghost Rider était bel et bien lui. Johnny finis par quitter une nouvelle fois Roxanne pour la protéger de sa nature démoniaque et part s'exiler. Roxanne rentre à Chicago retrouvait ses deux enfants, sans parler ce qu'il s'est passé.

Fin février 1999, Emma et Craig se font kidnapper par deux individus à la sortie de l’école. Roxanne ne trouvant pas sa fille et son fils prévenu les enseignants et la police de la disparition de Craig et d'Emma. Ils demeurent introuvables pendant 48h. Roxanne prit de panique, ne sachant pas quoi faire, elle parti à la recherche de Johnny pour trouver en lui l’aide dont elle avait besoin. Roxanne partit au Texas, là où des gens l'aurait aperçu pour la dernière fois, sans attendre elle parti. Pendant deux jours elle le chercha inlassablement, pendu à son téléphone en attente de nouvelle concernant ses enfants. Elle finit par le trouver, reclus dans une petite maisonnette de bois. Il refusa de lui ouvrir la porte, de lui parler, jusqu'à ce que Roxanne en pleur lui dise: « Johnny, je t'en supplie, il ne s'agit pas de moi... il s'agit de Craig et d'Emma! Mes enfants, notre petit garçon et notre petite fille. On les a enlevés... je t'en supplie Johnny ils ont disparu depuis 4 jours ils n'ont que 7 ans ils ont besoin de moi! » Johnny ouvrit précipitamment la porte, il était à la fois paniqué, surpris, heureux et plein de sentiment tout aussi confus. Il avait une petite fille et ... un petit garçon avec Roxanne... ?! Elle lui expliqua qu'on avait enlevé les petits à l'école. Johnny avait une idée de qui cela pouvait être, Mephisto. Il raccompagna Roxanne à son hôtel, il avait quelques petites affaires à résoudre avant de partir le lendemain. Elle le rejoindrait le lendemain matin.

Johnny ne la voyant toujours pas arriver enfourcha sa moto et prit la route, il rencontra sur sa route une voiture embourbée dans le sable hors du bitume, flambante. C’était la voiture de Roxanne, celle-ci se trouvant piégée à l’intérieur déjà morte brûler par les flemmes. Au loin, le Rider vit Ba’al complice de Mephisto partir dans les ténèbres. Si Ba’al cherchait le Rider il venait de le trouver. Il fonça à Chicago retrouvait ses enfants, il fit le tour de la ville et fini par trouver Ba’al, qui lui dit où était sa fille après avoir perdu son combat contre Johnny… Mephisto voulait voir le Rider souffrir. Johnny se dépêcha d’aller en direction de l’usine, elle était en flamme. Il rentra comme une furie, croisant un cadavre d'adulte brûlant au sol, il chercha de partout jusqu'à voir un petit corps un peu plus loin étendu en boule sur le sol. Il se précipita ramassa la petite fille dans ses bras et parti vite avec elle. Elle était inconsciente, il la tenait fort contre lui et la contemplait, c'était sa fille, la chair de sa chair. Johnny chercha sans relâche dans l'usine mais Craig n'y était pas. Il contacta le SHIELD et leur remit des instructions pour retrouver Emma pour qu'elle soit sauver... il avait assez fait de dégât. Le Rider prit le contrôle pour retrouver sa progéniture manquante... Craig n'était pas loin, dans un hangar abandonné où il condamna les ravisseurs de son fils. Johnny prit son fils dans ses bras et croisa la route de l'agent Fury. Il lui confia son fils et lui demanda de les protéger et qu'ils ne devaient jamais savoir la vérité.

Johnny partit en direction de l’appartement de Roxanne, força la porte et entra. Il regarda les photos de ses enfants et de Roxanne elle était si belle, il avait une famille si ... , il en avait le cœur brisé… Il se dirigea lentement vers les chambres, entra dans une chambre, avec un petit lit de princesse et un lit de pompier, des jouets de partout. Il attrapa une des peluches et fondit en larmes en repensant à Roxanne et mit le feu aux lits et a certains jouet/meuble au alentour. Il se calma, il ne devait pas céder à la pression et alla dans la chambre de Roxanne prit son ordinateur, on ne devait pas remonter à lui. Il effaça des vidéos où elle prononçait son nom, les photos. Il mit du temps avant de partir, il prit tout de même une photo de Roxanne et des enfants à leurs naissances pour ne pas oublier. Fini par partir laissant derrière lui quelques traces de brûlure. Il espérait juste qu'Emma et Craig s'en sortent sans trop de dégâts et quitta la ville pour ne pas leur causer plus de tort qu'il n'en avait déjà fait. Il était anéanti, Roxanne était morte.


J’avais 16 ans lorsque Candie m’a amené au SHIELD. Il y a des questions qui restaient en suspens, j’avais besoin de savoir pour avancer la tête haute sans regarder le passé à chaque pas. Fred dit toujours pour savoir où l’on va il faut savoir d’où on vient. Candie étant ma tutrice, elle demanda à avoir accès au dossier. Je lue quelques rapports, ceux qu'on voulait bien que je lise car mon dossier était classé confidentiel. J'ai pu voir des vidéos que ma mère avait laissé. Finalement en sortant du SHIELD j’étais reparti avec une image en tête, celle de ma mère heureuse, une photo d’elle, l'image de son frère encore en vie. On était une famille heureuse... Un père toujours absent et finalement la certitude que l’on avait assassiné ma mère et qu’un fou furieux m’avait kidnappé moi et mon frère… Un inconnu tenu secret. Je m'en voulais... d'être la seule encore en vie. C'est ce que Candie appelle le syndrome du survivant, je culpabilise, pourquoi moi ? Candie m’avait prévenu qu’il n’y avait pas grand-chose, mais je me sentais bien enfin, c'est ce que je lui montre pour ne pas l'attrister. Les autres pouvaient penser ce qu’il voulait, on ne m’avait pas abandonné ! On s’était battu pour moi, du moins ma mère. En rentrant à la maison je caressais vaguement le chat de la maison et montais dans ma chambre. Candie ne me suivit pas, elle comprenait que j’avais besoin d’être un peu seule. Je m’allongeais sur mon lit, regardant le plafond, repensant à ses 9 ans de vie avec ma nouvelle famille. 9 ans... déjà ?!

Quand j’avais 7 ans, je suis arrivé chez Fred et Candie. C’était très particulier, en réalité je n’étais chez eux que le week-end. Ils pensaient que s’était mieux pour moi, ça a duré 6 mois. Candie était avec moi la journée la bas, d’après elle je ne voulais pas aller vers les gens, comme un animal terrorisé par l’homme. Elle a les mots pour me parler et sait comment y faire, en même temps s’était son métier. Ce que j’ai toujours apprécié quand je suis rentré dans leur vie c’est qu’ils n’étaient pas là pour remplacer mes parents. Candie m’a prit par la main quand je suis venu la première fois et m’a dit « Je serais ce que tu voudras que je suis… Je ne serais jamais ta maman et je ne prendrais jamais sa place chérie. » Il me fallut du temps pour prendre mes marques après les 6 premier mois entre le centre hospitalier et la maison. Je dois dire que Candie et Fred ont eu beaucoup de courage pour me supporter, moi et mes crises de folies passagères, mes cris dans la nuit ou dans la journée, mes éclats de rire. Mes peurs, ses images de feu, d'explosion, de torture, de souffrance... Une nouvelle maison, avec un étage, une chambre que je partageai déjà les week-ends. Ils étaient désormais oncle Fred et tante Candie. Je m’attachai assez vite à Madison, leur fille de trois ans. Elle, elle n’a eut aucun problème à m’accepter et me voyait comme une grande sœur un peu bizarre, qui ne parler pas et qui était toujours triste et qui hurler pour rien. Fred et Candie essaient de lui expliquer mais la pauvre elle était si petite.

Je me souviens encore de ma première journée d’école à New-York l'année d'après. Les enfants me regardaient bizarrement, dus à mes cicatrices et mes brûlures sur le bras gauche et quelques-unes sur le cou. Je parlais peu et à personne. Les professeurs de l’école primaire devaient être au courant dans quelle situation délicate je me trouvais. Je pensais beaucoup à maman… en réalité j’y pense tous les jours encore plus maintenant d’avoir vu ses images d’elle. Tout comme à mon frère... ils me manquent terriblement. La première chose surprenante qui m'arriva c'est la disparition total de mes brûlures et de mes cicatrices dût à mon kidnapping. Les médecins ne comprenaient pas comment ma peau avait fait pour se régénéré... S'était une grande question mais plus pour Candie. Je n'en prenais pas vraiment conscience à cet âge et dans ma situation psychique. Entre la rééducation, les moqueries des autres, la peine, le manque de ma maman je ne pouvais aller vers les autres. Je m’enfonçais dans ce que j’aimais les sciences et le bricolage. Je me contentais de passer mes journées à travailler pour avoir de très bonne note à l’école pour au moins rendre fier Fred et Candie qui s’occupaient de moi et surtout devaient me supporter. Candie arrêta son travail au SHIELD pour devenir mère au foyer lorsque Josh arriva au monde lorsque j’avais 10 ans. Elle voulait s’occuper de nous pleinement.


J’ai fais des recherches sur ma mère, elle était une brillante journaliste, Roxanne Simpson. J’ai quelque souvenir de notre ancien appartement, je me souviens encore de son sourire, de notre vie à Chicago tous les trois. Je n’ai presque rien oublié d’elle, de sa joie de vivre et de sa voix. Mon frère jumeau me manquait aussi terriblement, comme une partie de moi partie en flamme. Il ne me reste que des photos, des souvenirs. J'ai également essayé de retrouver l'identité de mon père mais absolument rien. Même pour Candie toute information relative à ma famille lui était refusé. Si le destin veut que je croise le chemin de mon père temps mieux, sinon on fera avec... Finalement j’y songeai… Je me regardai dans le miroir de ma chambre. J’essaie de voir à quoi il pourrait ressembler. D’après maman j’ai ses yeux verts, la forme du visage et bien d’autre trait. Je me fais du mal je sais … mais il est la seule chose en quelque sorte qu’il me reste. Les parents de ma mère sont décédés et elle est fille unique. Il ne me reste que lui, je restais sans souffle devant mon miroir, relevant les yeux sur mon visage. Une larme coulant sur ma joue, je l’essuyais vite par fierté. Il ne sait même pas que j’existe me disais-je, alors pourquoi me chercher? Je n'ai pas d'autre choix que d'être comme maman, une femme indépendante et forte, je ferais tout pour la rendre fière.

J'ai bien mieux vécu les années lycée que le collège. J’essayais de reprendre une vie normale. J’étais une très bonne élève, je fis mes études en science, je m’intéressais à la mécanique. Je passais beaucoup de temps avec les garçons de ma classe à réparer nos vélos ou des vieilles voitures, on allait au parc faire du skate bord ou du roller. Candie voulait que je face du sport pour évacuer tout ce que j'avais en moi, je fis de la Gym, du yoga mais ça n'a pas duré longtemps. Finalement je me suis mis au vélo, VTT, Bmx, même si j'ai gardé une très grande souplesse avec la gym. Maman détestait tout ce qui était vélo extrême et moto, je n'ai jamais su pourquoi. Je fini par enfin passer mon permis à 16 ans et mes week end je les passais dans le jardin à trafiquer ma voiture que Fred m’avait offert. Candie aurait préféré que je sois plus féminine comme Madie pour passer plus de temps entre fille et Fred trouvait assez cocasse de voir un petit bout de choux, tailler comme une princesse faire du bricolage et de la mécanique. Finalement il passait beaucoup plus de temps avec moi, en attendant que Josh soit assez grand. Je passais également beaucoup de temps avec Madison et Josh. J’allais chercher Madie à l’école et on faisait nos devoirs, ayant 4 ans de plus qu’elle j’arrivais à l’aider avec Candie. De temps en temps maintenant que je commençais à être grande je partais avec Fred l’aider au bar restaurent. Je ne faisais rien d’important mais je lui tenais compagnie et j’aidais les serveuses. Ca me faisait passer le temps et voir d’autre chose.
Lors d’un conseil d’orientation mon professeur m'a demandé ce que je voulais faire plus tard, je lui ai répondu sereinement « Je veux travailler chez Stark Industrie. Il a bien sûr rie et m’a dit « - Mademoiselle Simpson, je dois dire que vous avez de l’ambition. - Non monsieur, je suis déterminé ! » Je savais que le chemin serait long et semé d’embuche mais je voulais le faire. Stark était un homme influent, visionnaire, un génie, il était fantastique et je l’admirais, c’est sûrement pour cela que j’avais un poster de lui dans ma chambre, je m’en souviens encore. Il faut dire que je l’adulais comme un héro national comme une idole comme un rêve insaisissable. Alors que mes amies, adolescente comme moi idolâtré des stars de la chanson ou du cinéma, je m’étais contenté d’un génie, millionnaire, philanthrope et play-boy. Nous n’avons pas tous les mêmes ambitions.


Lors de vacance scolaire je partis une semaine avec Madison et Josh chez leurs grands-parents. Ils m’avaient très bien accueilli dans leur famille et voulaient que je les appelle grand-père et grand-mère depuis que je suis entrée dans leurs vies. Grand-mère nous fait toujours d’excellant gâteaux et Grand-père nous racontait ses histoires de soldat, la vie en Angleterre son pays d’origine. J’aimais beaucoup écouter grand-père nous raconter des histoires, celle que j’adorais c’était celle du Captaine América. Le mystérieux super soldat disparu dans la mer. « Mais grand-père est-ce qu’il a vraiment existé ? Certes j’avais 17 ans je ne croyais plus aux histoires d’enfant mais celle-là elle semblait si vrai… Comme inspiré d'un fait réel! - Bien sûr qu’il a existé, tien regarde. Il se leva de son fauteuil et ouvrit sa bibliothèque et prit dans un livre une petite carte. Dessus était dessiné un homme, un très bel homme en costume au couleur du drapeau national. C’est une carte de collection fait très attention, je l’ai eu quand j’étais bleuet à l’armée. Je restais stupéfaite avec Madison, ce pauvre homme était mort, quel dommage ! C'était triste... - C’est énorme grand-père ! Pauvre homme tout de même... - Tu crois qu’il est mort ? Je regardai Madison et lui dit - Tu serais comment après avoir passé 60 ans au fond de la mer ? » Elle me regarda en tirant la langue. Je rendis la carte à grand père en faisant attention, il y tenait beaucoup. Josh lui, voulait devenir un héros comme tous les enfants de son âge.

Je réussi mon diplôme me permettant d’accéder à l’université, un rêve que j’allais pouvoir me permettre maintenant. Je discutais longtemps avec Fred et Candie, de ce que je voulais faire et où j’allais partir. Je m’étais attaché a eux en réalité… je ne me sentais pas vraiment de partir loin. La meilleure université en cybernétique était à Miami, mais extrêmement cher. Ils n’avaient pas les moyens de me payer l’université et le logement en plus. J’irais à l’université de New York qui n’était pas non plus dans les plus nuls du pays. On décida aussi pour la première année que je n’irais pas au campus. Fred préférait attendre que j’ai au moins 18 ans pour me prendre un petit appartement près de l’université afin que j’apprenne l’indépendance et à vivre seule. Il fallait que j'arrive à faire face à mes vieux démons ! Durant les vacances je m’inscris avec Candie à l’université de New York dans la section cybernétique et informatique. Une fois accepté, on me félicita car j’étais la seule fille de la classe. Je partis acheter un peu de matériels que j’avais besoin pour la rentré et passais un peu de mon temps libre à réparer la voiture de mon voisin pour avoir un peu d’argent de poche. Je passai pratiquement plus de temps dans les magasins de bricolages et d’électronique que dans ma propre maison. Entre ma passion, mon deuxième rêve de petite fille et le bar d’oncle Fred je ne voyais pas passer les vacances. On partis quelques jours à la plage tous les cinq. Josh s’amusait à me recouvrir de sable pendant que Madison se faisait bronzée juste à côté de moi. On parlait du film qu’on avait vu hier soir à la Tv, un vieux Tim Burton. On avait une petite vie tranquille de famille pratiquement normale.

Un peu avant la rentré, je partis faire un tour avec Madison dans New-York. On a fait un peu de shopping, il faut dire qu’elle avait bien plus de goût que moi en terme vestimentaire. Elle était classe et chic. J’ai beaucoup de mal à être féminine, je suis bien plus jean, basket, chemise… Cheveux attaché, peu maquillé. Je me dis finalement qu’avec le temps j’ai bien changé et grandi c’est tout. Le maquillage et les jupes ça viendra quand ça devra venir.


Sincèrement la vie étudiante c’est génial ! Dans ma classe je suis la seule fille, nous sommes exactement 44 « bonhomme » et une nana d’après leur dire. Je n’ose pas les contre dire les pauvres, ils se sentent tellement puissant face à une fille… ils faisaient moins les marioles quand je leur ai foutu une honte international au premier TP de classe, ce n’est pas compliquer j’ai fini la première et ça marchait, on commençait par un petit circuit un truc qui prend une petite quinzaine de minute à faire. Les tensions ont commencé à baisser quand ils ont comprit que je n’étais pas une chipie, encore moins une fille à papa, que j’étais gentille, ni pimbêche et que je leurs ressemblais en quelques sortes. Mes airs de petite princesse sage leur faisaient croire que j’étais idiote ils avaient tous faux. Ça ne dura pas bien longtemps, on se lia assez rapidement d’amitié, on s’entre aidait. Certains on essayait de me draguer, bah oui une fille qui aime se genre de chose c’est une perle rare il faut croire ! On passait des aprem’ de temps en temps à jouer aux jeux vidéo, on parlait sports, sports extrêmes, voiture, moto, conversation de garçon, drague et fille. Bizarrement le fait que je sois une fille leurs plaisaient bien étant franche je disais les choses comme je les pensais et ils osaient me poser des questions vis-à-vis des filles. Jusqu’à ce que, Chuck , eut la bonne idée de me demander : « Dit Emma, t’as pas de petit-ami ? Assez gênée en réalité je répondis - euh … non, je n’ai pas de petit ami. - Mais t’en a déjà eut un ? - Euh, non... j’ai jamais eut de petit ami. Ses yeux écarquillaient me fit pouffer de rire. Quoi ? … qu’est ce qu’il y a ? Pourquoi tu me regardes comme ça ? - NON ! Mais les garçons sont aveugles ou quoi ? Pleins serait près à mourir pour que tu les regardes… Il eut un petit moment de réflexion. Ca veut dire que tu es vierge ? Je le regardais, ma bouche s’ouvrant montant ma surprise de ses propos et pris mon sac de cour que j’envoyais sur sa tête en disant tout en rigolant: - Mais ! Ça ne ! Te ! Regarde ! Pas ! » Je me sentais pas prête à aimer un garçon, à devoir partager ma vie et mon existence avec quelqu’un d’autre… Pourtant avec mon chat ce n’était pas gênant, mais après ce que j’avais vécu et les traces physique comme psychique que je portais depuis 11 ans... Il m’était impossible d’aller vers les autres à part pour l’amitié et encore ma timidité me retient souvent. Avoir perdu ma mère, mon frère de cette manière... je ne voulais plus savoir ce qu’était de perdre quelqu’un, une personne qu’on aime, à qui on est attachée et qui nous abandonne sans le vouloir. Oui c’était ça !

J’avais enfin trouvé mes marques dans mon école au près de mes camarades ! La journée j’étais à l’école et je m’appliquais à mes devoirs et le soir je filais au bar pour travailler avec Fred. Alternant selon mon emploi du temps entre soirée, matinée ou après midi. Ca me faisait du bien de voir du monde autre que des étudiants et ma famille. J’avais un pied dans la vie active même si je n’étais pas payé étant donner que je donnais volontairement de l’aide à oncle Fred.

Je ne m’étais jamais sentis aussi épanouie qu’à l’université, entouré de gens comme moi, ayant les mêmes passions communes. Des gens qui ne jugeaient pas et qui se contentaient d’être eux même et de ne pas mettre mal à l’aise. C’était un régale de parler électronique, cybernétique et gadget avec des gens qui comprenait le langage que tu employais… c’était le mot, je m’éclatais bien plus dans ma vie hors de la maison. Ma première année validée, avant de tous partir quelque jours après la fin de l’année, je passais dans la chambre universitaire de Chuck car il m’avait demandé de l’aide pour ranger dans les cartons, surement parce que je suis une fille et que j’ai le sens du rangement. On fit ses deux valises, deux petits cartons et il m’embrassa. J’en avais plus ou moins envie et lui bien plus. Je ne l’aimais pas plus qu’un ami. Il essaya de s’approcher de moi de me caresser et de me toucher la peau de soulever mon tee shirt. Pris de panique je me reculais précipitamment de lui. « Je ne suis pas prête, pas avec toi, pas comme ça … HAAAA désolé je ne peux pas ! non non NON NOOOON NAAAN » Je partis de sa chambre, me mettant à bafouiller en criant des grand non, je l’entendais derrière moi s’excuser qu’il pensait que j’étais « chaude » et qu'il ne voulait pas me mettre dans un tel état de panique. Merci Chuck ! Je ne lui en tenais pas rigueur s’était un garçon, je comprends qu'il est tenté sa chance. Mais je ne pouvais pas perdre ma virginité comme ça, j’avais du mal à nouer le contact s’était pas pour rien… Je voulais attendre le bon garçon, le bon moment, le bon endroit. D’être sûr de mes sentiments et de ce que je fais. Je rentrais chez moi comme chaque journée et aida Candie à faire à manger pour ce soir. Comme convenu, avec oncle Fred, je prenais à partir de maintenant mon poste de serveuse au bar restaurent et comme j’avais bien travaillé, il me donnerait un salaire et j’aurais droit à mon petit appartement près de l’université pour avoir mon indépendance.

Les deux années suivantes passèrent comme sur des roulettes. Entre Chuck et moi tout est redevenu normal, comme si je n'avais jamais pété un plomb, comme si il ne m'avait jamais embrassé. Avec les garçons, on allait faire un peu de moto, ils m'apprenaient à monter dessus puis la conduire sur le parking du campus. Le soir quand je ne travaillais pas, j'allais au campus où l'on faisait des soirées avec les gens de ma classe. On regardait des vidéo de sport extrême sur le net. Un jour, on regardait le plus grand saut du monde en moto, ce mec, Johnny Blaze ! Un grand malade, j'étais stupéfaite de ce qu'il venait de faire! Woua!! 50 voitures! « C'est un malade ce type! » Sortit l'un de mes camardes. Il fut interviewé par une personne que je ne pensais jamais retrouver, ma mère... Je restais sur le canapé, fixant l'ordinateur de mon camarade. Nous passâmes la soirée a regarder des vidéos de Johnny Blaze, il était fantastique ! Mais le souvenir de ma mère me hanté toute la soirée... Johnny semblait être un homme surprenant, charmeur mais agréable.
Sinon, l’école se passe bien, j’essaye par tous les moyens d’être au top, j’ai un objectif et un rêve que je veux réaliser ! Stark Industrie n’est pas une utopie intouchable ! Je n’ai jamais vraiment songé à ce que serais ma vie si j’échouais… Il m’arrivait de me demander ce que je ferais, comme le jour où je rencontrerais Tony Stark, si un jour de le vois… tout comme mon premier rêve caché, comment réagirai-je face à mon père ? Je préfère arrêter d’y penser. Il n’y a pas longtemps, un véritable scandale a éclaté à la télé. J’étais en train de manger un plat de pâte dans mon studio, Tony Stark parlait d’Iron Man, cette espèce de machine humaine, j’étais sûr que c’était lui. Ça ne pouvait être que lui. Alors qu’il annonçait qu’il était Iron Man je m’écriais dans l’appartement « JE LE SAVAIS ! CE TYPE EST UN GÉNIE !! » J’étais heureuse et toujours aussi admirative de son fabuleux travail. Je me remis à penser à l’université, je me devais de réussir, c’est une obligation.

Quant à ma vie amoureuse, je n’y portais aucune occupation. J’avais bien mieux à faire ! Pourtant je voyais beaucoup de beau jeune homme au bar qui m’aguicher même des manières les plus rustres au plus charmante mais je n’avais pas envie. Ils n’étaient pas ce que je cherchais, ce n’était pas le bon. Je voulais attendre, je veux un homme juste et bon. Merci, je sais que le prince charmant ça n’existe pas… je ne suis pas prête c’est tout. Je veux juste ... un garçon gentil, qui a des convictions, pas ce genre de garçon stupide qui ne pense qu'au football.


Ce jour-là, personne n’aurait peut prédire ce qu’il allait se passer. La journée commença normalement. Cette semaine il faisait très beau, le soleil était au rendez vous, je sourie c’était tellement agréable. En rentrant dans le bar à 7h, je salue Fred et me dirigeais vers les vestiaires pour me changer. « Emma, Madison et Josh viennent à midi, Candie à un rendez-vous. Ça ne te dérange pas de les emmener manger au fast food avec toi ? - Bien sûr, avec plaisir oncle Fred »  Il y avait du monde se matin, entre café à emporter et petit déjeuner. Arriva l’heure de midi, j’allais me changer , Josh me tapa un Check et Madison me fit un bisous sur la joue, eux aussi avait grandit. « Aller les morveux on y va ! Je me dirigeais avec eux vers le McDo de la rue où on mangea entre jeune. Madison me raconta ses aventures avec son petit ami, Josh ce qu’il faisait à l’école. On est bien resté quoi, deux heures à faire les andouilles à McDonald, sans compté dans les jeux pour enfants. On partit tous le trois, Josh me tenant la main en direction du bar. En marchant je remarquais quelque chose de bizarre, une lumière bleu sortir du toit de Stark Industries… Monsieur Stark devait encore nous prévoir quelque chose de fantastique ! Les enfants étaient émerveillés, tout comme moi... quelques secondes plus tard on rentra dans le bar. Je repensais à ce faisceau de lumière bleu tirant droit vers le ciel, c’était assez perturbant mais je me demandais son utilité.

Je n’eu pas le temps de voir Fred qu’un énorme bruit assourdissant fit trembler les murs et les vitres du bar, suivit d’explosions et de nombreux cris, un attenta ? Je me mis très vite à paniquer en entendant les explosions et vous savez sans doute pourquoi, je repensais à mon enfance, le kidnapping, les explosions, le feu de partout. On se précipitait tous vers la sortie voir ce qui se passait. Je n’en croyais pas mes yeux, je ne savais même pas ce que je voyais. Il y avait une… une brèche dans le ciel, énorme, bleu, au dessus de nos têtes d'où sortait des êtres… des extra terrestres des je-ne-sais-pas-quoi qui détruisaient tout sur leurs passages. Je me mis à hurler comme les autres serveuses près de moi… Mais c’était quoi ce bordel ! On fit entrer les gens dans le bar et on ferma la porte à clef et on restait un peu en arrière de la fenêtre. On était tous paniqués, Fred s’avança pour pouvoir voir ce qui se passer. La police était partout, tout aussi paniquer que nous, personne ne devait savoir ce qu’ils étaient et ce qui se passer. On entendait les gens hurler dehors, ça courait dans tous les sens, on voyait des voitures en flamme, voler dans les aires, des débris d’immeubles, de vitres, de bitumes arrachés c’était l’apocalypse. Mes mains étaient figeait sur mon visage je ne pouvais plus bouger, mon cœur tapait à une vitesse folle, Madison à côté de moi sangloter qu’on allait tous mourir. Je n’ai jamais été très religieuse mais je ne sais pas pourquoi j’ai prié, j’ai prié une personne en qui je n’ai jamais demandé quelque chose en qui je n’ai jamais cru... de venir nous aider et de nous protéger. Je fermais les yeux si forts que les larmes arrêtaient de couler sur mes joues tout en tenant ma sœur adoptive dans les bras. En entendant les explosions je revoyais une fois de plus l’usine, en flamme, les vitres détruites éparpillés de partout sur le sol, le feu sur mon corps et des cries. Je revoyais toutes ses choses mais là c'était bien pire on n'avait beaucoup plus de chance de ne pas s'en sortir. Je les ré ouvrit, ça continué d’hurler dehors, lorsque Fred hurla « ATTENTION!! » une voiture arrivait droit dans la baie vitré du bar. Dans un mouvement de foule vers l’arrière Josh tomba au sol. Je me retournais tellement rapidement par l’adrénaline que je n’avais même plus conscience de ce que je faisais et je l’attrapais de peut avant qu’il ne se face écraser par la voiture de taxi qui traversa la devanture pour finir sa course dans le comptoir. « Josh ca va ?!» Je regardais le visage de Josh qui était traumatisé, quelques égratignures mais rien de grave. J’étais soulagé, Fred le récupéra paniquer me remerciant. Les explosions continuèrent de tomber dans toute la ville, l’armée venait d’arriver vraisemblablement. Les extraterrestres envahissant entrèrent dans le bar en tirant au dessus de nous. Tous nous nous baissâmes, Fred nous ordonna de fuir, j’étais tellement terrorisé que je n’osais plus bouger, il me poussa violemment vers la sortie de secours et me dit de rentrer à la maison. J’arrivais avec les autres sur le parking privé des employés, ma voiture était complètement détruite ! C'est un mauvais rêve...! Je regardais tout autour de moi on se serait cru dans la guerre des mondes, mais où était donc Tom Cuise ?! J’entendis des hurlements venir vers moi sans hésitation je parti dans le sens contraire, ça voulait dire que les monstres arrivaient eux aussi. J’essayais de courir le plus vite possible j’étais poussé par l’adrénaline à bloc. J’étais complètement perdu, incapable de penser de réfléchir ou d’agir convenablement. Mais qu’est ce qu’on peut faire de sensé dans ce genre d'événement de toute manière. J’entendis un drôle de bruit, je levais les yeux au ciel, Iron man est venu nous sauvé. Tout d’un coup j’ai eut comme une lueur d’espoir on allait peut-être s’en sortir. Je zig zagais entre les débris de voitures, les gens morts sur le sol. J'essaye de ne pas faire attention, de me focaliser sur la route, devant moi. C’est fou comme on devient insensible à ce qui se passe autour de nous quand notre vie est menacée. Je savais même pas où j’étais actuellement, près de moi je vis une femme coincé sous des débris d’immeubles qui s’était écrouler avec plusieurs autres personnes on essaya de l’enlever de là, après l’avoir dégagé on du fuir ces monstres tueurs qui arriver dans la rue avant de ce faire littéralement rasé par un gros monstre vert. Je restais figée sur ce que je venais de voir… c’était quoi ça ?! Ce n’est pas possible je devais être en train de rêver, de faire un énorme cauchemar !

Je continuais de courir sans savoir où aller en évitant ce que je pouvais éviter. Mais eux je n’ai pas peu les éviter… dans un mouvement de foule je fus bousculé et je tombais au sol, incapable de me relever correctement je portais ma main à mon visage en la regardant elle était rouge de sang, ça, ça devait être le mien sans aucun doute ! J’avais affreusement mal à la tête quand je réussis à m’asseoir, je m’essuyais la lèvre pleine de sang également, je me relevais doucement dans ma chute mon pantalon s'était déchiré, je saignais du visage, du genou et des coudes. J'avais des coupures dû au verre cassé, les débris, poussiéreuses mais également sale. Il faisait une chaleur épouvantable. Avec tout sa je m'essuyais les mains sale de saleté et de sang sur mon tee shirt. Un peu dans les vapes je ne faisais pas attention à l’énorme morceau d’immeuble en béton qui tombait tout droit sur moi, tellement bouleversé que je n’avais plus aucun réflexe. Je fermais les yeux en l’espace d’une seconde. Je ne voulais pas mourir comme ça, ça c’est certain, mais l’avenir est tout tracé et déjà écrit ça devait être ma destiné sans doute… Je repensais à ma mère, je voyais son visage souriant dans ma mémoire et je pleurais simplement. Je pensais aussi a Fred, Candie, Madison et Josh. Tout ceux-ci ça n’avait duré que quelques secondes... mais les dernières sont les plus longues.


Je sentis très rapidement des bras entourer ma taille, me soulever du sol en m’entraînant plus loin. Mon seul réflexe fut de me coller à la personne qui me tenait, je sentais des mains autour de moi, c’était un homme, je me cramponnais à lui, mes bras autour de son cou serrant mon corps contre lui je ne voulais pas qu’il me lâche ma tête contre sa clavicule je pleurais morte de peur. Tout s’était passé si vite, à peine quelques secondes j’entendis la pierre tomber sur le sol causant un énorme creux sur la route, remuant énormément de poussière. Je me mis à tousser. L’homme qui me tenait avait une main autour de ma taille et une autre sous mes jambes, celles-ci ballottant dans le vide. Il continuait de marcher assez rapidement, me tenant à lui je remarquais qu’il était incroyablement musclé, certainement très grand… mais comment avait-il fait pour être aussi rapide pour me sauver, cet homme venait de me sauver la vie je crois que je ne réalisais pas encore ce qui se passe. J’étais encore dans les vapes sans prendre conscience de l’évènement je voyais flou autour de moi, mon cœur tapait à une vitesse folle dans mon corps je me calmais assez rapidement me sentant étrangement en sécurité dans les bras de cet inconnu. Je dégageais ma tête voyant un habit bleu, sale des combats, ma vision se dégageait peu à peu. L’homme portait un masque, entièrement bleu il ressemblait… Je me mis soudainement à bloquer, je me revoyais à 17 ans avec la carte de collection de grand-père, Capitaine America ? Non ce n’est pas possible cet homme est mort depuis 70 ans… je cru que j’allais tomber dans les pommes je me suis fais sauver par un mort ?! Non impossible il semblait bel et bien réel et très vivant, je sentais son cœur battre à travers son costume. Voyant que je bougeais il s’arrêta. « Mademoiselle ça va ? Vous allez bien ? » Il s’était stoppé son regard tourner vers moi. Je n’osais plus bouger, son visage était cacher de son masque, mais je voyais ses yeux. Je restais bête devant ses yeux, sans répondre pendant plusieurs secondes comme sous l'émotion et je regardais ses yeux bleu, j’étais envoûtée devant de si beaux yeux. Des larmes continuaient de couler de mes yeux nettoyant mes joues, je fini par faire oui de la tête. Non mais vous ne réalisez pas, moi non plus à vrai dire… Capitaine America… j’étais prête à tout imaginer mais jamais ça ! Je venais de me faire sauver par un super héros… je ne sais pas si c’était parce que j’étais sur le point de m’évanouir ou qu’il m’avait sauvé la vie ou la simple réalité mais il avait l’air d’être splendide. Fort comme un bœuf, il avait l'air de me porter avec une très grande facilité, taillé dans du plexiglas c’était un super soldat, c’était l’Amérique il était mon héros. Alors qu’il marchait sans trop me regarder il me dit de sa voix rassurante « Vous ne devez pas rester là ! Je vais vous mettre en sécurité. » Je gardais mes bras autour de lui en serrant un peu plus fort. J’avais tellement peur j’en frissonnais je regardais vaguement autour de moi je voyais des cadavres par terre mes larmes se remirent à couler me rapprochant de lui témoignant ma peur et ma peine. Une autre explosion retenti mon sauveur accéléra le pas se cachant derrière une voiture, son bouclier au dessus de nous je baissais la tête en dehors de son cou pour me mettre en boule contre lui mes mains contre mes oreilles, laissant sortir un petit gémissement de peur entre mes dents. « Ne vous inquiétez pas, tout sera bientôt fini, je vous le promets ». Je relevais mon visage vers lui le regardant dans les yeux et fit oui une fois de plus de la tête, je respirais par la bouche, ma gorge était noué et ma respiration haletante. Ses yeux bleus était profond, ils débordaient d’amour et de gentillesse, et puis son sourire … je n’oublierais jamais se visage sécurisant, tendre et à la fois fort et réconfortant. Il se remit en route vers des forces armées un peu plus loin de la rue. Lorsqu’on arriva suffisamment en sécurité, le glorieux combattant s’approcha d’un sergent « Prenez soin d'elle s'il vous plait, et elle a peut-être besoin de soin. » et doucement me donna à l’homme en question en faisant attention de ne pas me faire mal tout en me disant en me regardant dans les yeux « Tout va s'arranger, restez avec eux, je m'occupe de tout avec mes amis. » Me retrouvant à présent dans les bras du militaire qui ne faisait pas du tout le même effet. Je regardais Capitain America enfin dans sa vue d’ensemble… il était merveilleux, mon cœur accéléra subitement ce n’était pas la peur c’était l’amour. Vous savez cette sensation quand vous voyez l’amour de votre vie, vous le reconnaissez car la terre s’arrête totalement de tourner quand il vous regarde, sa voix est la seule chose que vous entendez en boucle dans votre esprit. Oui le classique je suis amoureuse de mon sauveur, pitoyable Emma!  Précipitamment avant qu’il ne me lâche totalement j’attrapais sa grande main et dans un sanglot je dis de ma plus petite voix pleine de reconnaissance « Merci Captaine America… merci ! » Les larmes re-coulaient de mes joues, j’étais en vie c’était le plus beau des cadeaux. Je ne me souviens plus trop de la suite, j'ai fais un malaise et je me suis réveiller à l'hôpital de New-York.

Je me réveillais avec un énorme mal de crâne, je tournais les yeux autour de moi. Ca sentait le désinfectant, les draps et les murs étaient blancs … j’étais bel et bien à l’hôpital. Quand je voulu me relevé une douleur au niveau de mes côtes se fit sentir « Oh la vache. » Avais-je sorti surprise par la douleur aiguë. Une infirmière arriva elle m’aida à me relever doucement elle soigna mes blessures, changea mes pansements et me donna un médicament pour la douleur. Je me sentais encore un peu vaseuse, je regardais l’infirmière comme si je sortais d’un autre monde. En regardant un peu plus loin, je m’aperçu qu’il y avait du monde dans les couloirs, des blessés tout comme moi. « Pourquoi je… - Un officier vous à amener il y a cinq heure vous allez bien, ne vous inquiétez pas. - Il y a cinq heures ? … » Je restais stupéfaite je dormais depuis cinq heure…  L’infirmière m’expliqua que j’avais du tomber dans un mouvement de foule, on m’avait fait des points à la tête, au front et au nez, et j’avais une côte cassé. Elle me demanda de rester calme et de me reposer. C’était dur d’être calme et reposer quand sans doute des milliers de gens étaient morts ou blessés, impuissant sous mes yeux, et où était Fred et Madison et Josh ? J’espérais que Candie n’avait rien. Je n’aurais pas supporté de voir l’un d’eux sur un chariot dans un sac plastique. Non ! STOP je voulais enlever cette image de ma tête, je regardais par la fenêtre puis ma main, je sentais encore la chaleur du gant de mon sauveur, j’espérais que lui aussi soit vivant, n’importe où qu’il soit, n’importe qui il soit, il fallait qu’il soit vivant pour voir qu’ils nous avaient tous sauvé. Fred entra dans ma chambre comme une furie ! « Emma, chérie ! Nom de Dieu tu es vivante ! » Il se jeta pratiquement en m’attrapant par les épaules. « Les enfants vont bien ? Et Candie ? - Chut, chut oui oui tout le monde va bien, Candie s'occupent des enfants, plus de peur que de mal. J’étais profondément soulager. - Qu’est ce qui c’est passé ? - Je n’en ai aucune idée … Les Avengers je crois, ils nous on sauvé j’ai entendu ça aux infos, une attaque extraterrestres où quelque chose comme ça… Peut importe ! Vous êtes tous sain et sauf c’est le principal. Il prit un petit temps avant de dire en souriant amusé. Tu te souviens que je voulais refaire le bar ? Mais que je ne me décidais jamais… Je crois que c’est bon maintenant je suis décidé. Ça me fit sourire, il embrasse mon front. Il le prenait plutôt avec le sourire… sa famille était vivante, c'est le plus important. Que faire en faite à part rire jaune, s’effondrer ?! La vie continue. - Tu n’as plus vraiment le choix on va dire. » Je racontais à Fred ma petite aventure, il pensait que s’était le choc… je divaguais. Après être sorti de l’hôpital dans la soirée en compagnie de mon oncle, on marcha dans la rue, on s’était contenté de regarder les dégâts gigantesques… On aurait dit qu’un ras de marré était passé par là. Je pensais beaucoup au Capitaine America, une foule de journalistes arriva pour nous interviewer de ce qu’on avait vu, Fred parla brièvement avant que la journaliste me demande si j’avais peur des Avengers. « Ecoutez … si Capitaine America n’avait pas été là je serais morte écrasée, alors non je n’ai pas peur je ne me suis jamais senti aussi en sécurité … » Les journalistes avec leurs caméras nous quittèrent pour interviewer d’autres personnes sortant de l’hôpital avant de se faire sortir par les forces de l’ordre. « Abruti... » Soufflais-je, Fred me raccompagna à la maison il ne voulait pas me laisser à l’appart. Je n’eux pas le temps de passer la porte que Candie se précipita pour me prendre dans ses bras en pleurant. « Emma, Oh Mon dieu j’ai eu si peur ! » Ca faisait du bien une étreinte. Je restais là, sans bouger ni dire un mot. Je m’assieds sur le canapé, regardant autour de moi, j’écoutais le silence comme si je rêvais. Candie s’approcha de moi et s’assit à mes côtés. Elle savait à quoi je pensais, elle se doutait que je revivais des images douloureuses, troublante et sombre. Ce qui venait de tous nous arriver aurait un impact sur mon passé et mon avenir. Je n’avais pas faim, je voulais juste enlever toutes ses horribles images de mon esprit c’était affreux je n’osais pas bouger, Candie m’aida à me levé et m’accompagna dans la salle de bain enlevé mes vêtements et les mettre à la poubelle devant moi pour me rassurer. Je pris une douche chaude accompagnait de quelques hurlements qui me fient beaucoup de bien et resta seule dans ma chambre. J’avais des rendez-vous pour une cellule psychologique, parlé de ce qui s’était passé… Ca serra très dur à mon avis. J’étais accompagné de Candie, ancienne du SHIELD et des relations familiale elle connaissait mon dossier depuis plus de 13 ans maintenant. On passa voir grand-père et grand mère soulageaient de nous voir tous vivant. Je discutais quelques minutes avec grand-père avant de lui dire qu’il m’avait sauvé, Capitaine America.  Mon grand-père était fou, à la fois heureux, nostalgie, bordé d'excitation et d'incompréhension. J’ai du mal à dormir, entre mon mal de tête, ma côte, le moindre de mes mouvements était un supplice, rire, respirer fort, me baisser m’asseoir, me lever. Mais tous mes bobos disparaissaient en quelques jours.

Ca fait un mois que l’attaque des extraterrestres avait fait rage, le bar se remontait petit à petit. Quant à moi je remontais la pente petit à petit, je faisais toujours des cauchemars la nuit, j’avais déjà fais un malaise dans la rue, il fallait que je me repose… Mais comment faire pour se reposer quand on a vécu l’enfer ? Comment peut-on dire à une personne qu’elle doit rester chez elle tranquille dormir quand elle a cru pendant plus de deux heures mourir à n’importe qu’elle moment, j’ai vu des morts joncher les rues, les routes, des gens blessés gravement, Josh a bien failli mourir, Fred, moi, tout le monde et même lui… lui qui ma sauver, qui a risquer sa vie pour me protéger comme d’autres citoyens…  Je pleurais dans ma chambre, je me dirigeais vers la salle de bain et je m’assoyais au fond de ma douche l’eau fraîche ruisselant sur moi. Je pleurais pour un rien, le moindre bruit je sursautais, tremblais comme une feuille. Il me fallut plusieurs mois afin de retrouver une vie à peut-près normal et encore j’étais gentille. Fred et Candie étaient patient, même les enfants étaient craintif de sortit de hors. Le moindre bruit tous sursautions, on se regardait bêtement puis on reprenait nos activités. Après ce qui s'était passé, je me rendais compte que j'étais incapable de me défendre, alors j'en parlai avec Fred qui me proposa de faire de la Boxe, c'est ce que je fis. Je ne retournai pas à l’appartement, il fallait refaire le Bar restaurent entièrement. Tous avaient été détruits ! Et ça coûté énormément d’argent. J’ai décidé de retourner vivre chez Fred et Candie.


La vie avait reprit son court, il fallait reprendre son train-train, l'attaque restait tout de même dans les esprits. Début Mars je m'étais rendu à Chicago pour l'anniversaire de ma mère, j'y ai fais la connaissance de Johnny Blaze un ami de ma mère et connu dans le monde du sport extrême. On parlait longuement lui et moi, de tout et de rien. Il me parla beaucoup de ma mère qu'il avait connu dans sa jeunesse. J'ai repris la direction de chez moi, contente d'avoir rencontré cet homme. A mon retour je me suis inscrite dans une salle de sport sur Brooklyn pour m’entraîner à faire de la boxe.

C'est là que j'ai rencontré un jeune homme, il s’appelle Steve. J'ai l'impression de l'avoir déjà vu, mais impossible de me dire où. Après tout New-York est une grande ville. On se voit souvent le soir pour les entraînements, on a commencé à se parler de plus en plus, il me donne des conseils sur mes positions. Puis un soir, sans le vouloir je lui ai mis un coup de poing, ce n'était pas voulu, je me suis senti super mal, et il m'a invité à boire un café pour me faire pardonner, j'ai fini par accepter, après tout je viens de lui assigner un coup en plein visage. On passe de plus en plus de temps ensemble, c'est comme ça qu'on a fini par se fréquenter. C'est un garçon très agréable, très gentil. Un vrai gentleman, il est agent au SHIELD et on prend vraiment notre temps tous les deux.

Johnny est revenu me voir, je me suis demandé comment il a retrouvé mon adresse. Mais il n'est pas venu pour discuter de la pluie et du beau temps. Visiblement il est venu pour m'annoncer quelques choses. La vérité sur notre filiation. Il est mon père, mon véritable père. Je lui ai exploser ma haine en pleine tête. Il était au courant ! Au courant de tout et il n'est jamais venu me chercher ! Il ne s'est jamais intéressé à ma vie, jamais il n'est venu prendre de mes nouvelles. Il a beau me dire que s'était pour me protéger, me protéger de quoi ? Qu'il veillait sur moi de loin... oui bien sûr ! Je ne voulais plus le voir, plus jamais. Mais en le regardant partir, m'annonçant qu'il ne viendrait plus me voir... j'ai un pincement au coeur. C'est mon père, l'homme que j'ai toujours rêver de voir, de connaitre l'identité. J'ai le coeur brisé mais en même temps ... j'éprouve un sentiment étrange. Celui de lui laisser une nouvelle chance.

Après des mois, où je voyais mon père de temps en temps, il est venu manger à la maison, rencontrer ma famille d'accueil. Passé sous le joue de Fred le protecteur. Johnny essaye vraiment de faire repentance et de se rapprocher de moi. Il veut que j'entre dans sa vie... Il a un garage dans le Bronx où on se retrouve pour bricoler sur des motos. Il est discret sur son passé et ne veut pas en parler, ce qui est derrière doit rester derrière. Pourtant, chez lui, il y a une photo de Roxanne sur sa table de chevet, il ne l'a jamais oublié...

Mon père m'a proposé de me prendre à la maison, histoire de rattraper le temps perdu. J'ai donc accepter, fait mes valises pour habiter avec lui bien que Fred et Candie étaient triste je viens le plus souvent possible les voir pour passer du temps avec eux ou garder les enfants. Ils restent eux aussi membre de ma famille. Vivre avec mon père m'a permis de m'ouvrir un peu plus aux autres, c'est quelqu'un de vraiment bien et il m'aide beaucoup. C'est comme ça que j'ai accepté de sortir avec Steven sans connaitre sa double identité. J'ai accepté de lui faire confiance car il a quelque chose qui m'inspire de la... confiance, comme si c'était le bon partenaire.

Virgina Potts la CEO de Stark Industrie, cherchait quelqu'un pour occuper Stark et l'aider dans son travaille, mon dossier avait l'air de pleinement la satisfaire et ma première mission fut... d'aller chercher monsieur Stark ivre dans un bar à quatre heurs du matin. Désormais je fais des partis de carte avec Jarvis et je supporte mon adorable patron dans toutes ces folies mais dans le fond vous imaginez pas à quel point je peux l'adorer. C'est vrai que par moment il me tape sur le système mais ... c'est un type génial ! Pepper est la plus formidable des patronnes et j'apprécie vraiment de travailler sous leurs ordres.


Après la chute du SHIELD, j'ai fini par découvrir l'identité secrète de Steven en visitant le musée sur Captain America, ma colère et ma peur fut t-elle qu'à son retour impossible de me calmer et éviter que je ne casse tout. J'étais en larme, il s'est excusez de me faire pleurer, de me mettre dans un tel état, il voulait simplement me protéger. Pourquoi tout le monde veut me protéger de tout ?! Je croyais entendre mon père. J'étais à la fois anxieuse de le voir tant amoché et en même temps en colère qu'il m'est caché sa double identité. Je lui ai pardonné, mais je n'ai plus confiance en lui... je pensais qu'il pouvait me dire ce genre de chose... visiblement non. Il ne me faisait pas assez confiance. Mais maintenant, je comprend mieux pourquoi j'avais l'impression d'avoir déjà vu Steve quelque part. Ce qui me rend triste, c'est que je suis tombé amoureuse de Steve pour lui, pour ce qu'il est et pas pour le héros que la nation aime. Même en le lui disant, j'espérais qu'il comprendrait qu'il m'a vraiment fait du mal. La relation entre Johnny et Steven n'est pas des plus roses... Mon père veut me protéger et Steven essaye de se rattraper... mais leur relation c'est nettement améliorer depuis que je me suis transformé pour la première fois en Rider. Mon père a comprit que Steve était prêts a tout risquer pour notre famille et a enfin décider de lui faire confiance et d'entrer dans le cercle très fermer des Blaze. Quand à moi j'ai appris la réalité sur le Rider et mon père... Une soirée terrible où j'ai cru mourir... !

Mon travail me plait, j'ai un patron génial, vous pourrez me dire que j'ai une vie de rêve, mon petit ami est un octogénaire plutôt en forme mais, il y a toujours un "mais", être une jeune Rider n'est pas vraiment facile. Loin de là, Stark a mit au point un bracelet GPS pour me suivre à la trace en cas de problème et mesurant ma température pour pouvoir prévenir en cas de soucis. Je suis tombé dans une profonde dépression, j'ai l'impression d'être un monstre, un vulgaire monstre qui tue les gens, le rider est tout l'inverse de moi... il ne laisse pas de seconde chance, il juge et punit. Il est le côté noir et moi le côté blanc, on n'arrive pas à parler, à communiquer. Je me suis renfermé sur moi-même ne voulant pas faire de mal à des personnes que j'aime. Et même en vers des gens que je ne connais pas. Je ne dors plus la nuit, je repense à chaque âme que mon Rider a aspirer...

Se retrouver aux milieux des conflits interne alors que mon patron vient de faire la boulette du siècle en créant Ultron... Encore une bonne galère. Au retour des Avengers, les lois du gouvernement sur les accords de Sokovie, ne nous rendent pas la vie plus facile. On a jamais dis qu'être un un Blaze s'était du gâteau... surtout que vous avez 85% de chance de vous prendre un retour de flamme !


Un sale moment pour les "anormaux"... Steve a refusé les accords de Sokovie, il devient un fugitif avec d'autre Avengers pour protéger Bucky... En prenant la fuite, il prend le temps de venir me voir pour m'annoncer qu'il me quitté, pour me protéger. Je ne l'ai plus vue... Le gouvernement a bien essayer de m'interroger pour savoir où se trouve Rogers. « Je n'en ai aucune idée ! ... Et même si je le savais je ne vous le direz pas ! » C'est Tony qui m'a fait sortir de ces interrogatoires à rallonge, ce portant garant de ma bonne foi concernant Steven. Et croyez moi que si je s'avais où il était il passerait un mauvais quart d'heure. Malheureusement tout est allé très vite, le pays est tombé dans le chaos à cause de Ross et de sa loi d'épuration contre les anormaux. Couvre-feu, perquisition, arrestation. Ca aller beaucoup trop loin... Tant que j'étais avec mon père, j'étais sûr d'être en sécurité, au moindre mouvement de sa part, nous étions près à partir sauver notre peau.

Malheureusement, le Gouvernement de Ross avait une autre idée en tête, ce servir des Ghost Rider. J'ai été obligé de quitté mon travail à cause des lois, avec tristesse j'ai quitté Pepper et Tony. Ross proposa un marché à mon père, la liberté en échange des services du Rider, il a refusé, son âme n'était plus à vendre, surtout pas pour lui. S'en suivit comme représailles le meurtre de ma famille d'accueil. Arrivé à la maison, j'étais anéanti, ils étaient tous mort, dans un état horrible... Il y avait du sang de partout, dans toute la maison. Josh était encore en vie, je n'ai pas eu le temps de le sauver, je le tenais dans mes bras en lui promettant que j'allais le sauver, que j'allais tout faire pour le sauver mais il est mort dans mes bras. Je les avais tous perdu, ils étaient mort par ma faute, mon unique faute...! Ma petite soeur ... mon petit frère... mon oncle et ma tante... Ils avaient sauver ma vie, sauver mon existence et je les ai remercier comme ça, je les ai condamné.

La raison aurait voulu que je me cache, que je fuis, que je sois prudente. Mais j'étais hors de contrôle, hors de moi, irraisonnable... Mais je ne savais même plus quoi faire... je suis sortie de la maison, paniqué, incapable de respirer. Steven se tenait devant moi, désolé. Il était arrivé trop tard lui aussi pour les sauver. J'étais anéanti, il m'a prit dans se bras, me soutenant du mieux qu'il pouvait et m'emmena en sécurité, là où on ne pourrait pas me trouver.

Arrêté quelques jours plus tard par les forces de l'ordre, j'ai tout fait pour leur compliquer la tâche. Hors de question que je me laisse faire. Qu'importe les conditions je resterai forte et ils paierons pour le mal qu'ils ont fait ! Dès que je fermais les yeux, je voyais leurs visages détruits par le sang, les blessures, les contusions. Combien de temps suis-je rester prisonnière du camps de détention ? Aucune idée, un bon mois sans doute, voir un peu plus. Je ne répondais à aucune de leur question. Où est Steve Rogers ? Où est Natasha Romanoff ? Votre père Johnny Blaze ? Je restais muette comme une carpe, et si j'ouvrais la bouche s'est pour leur cracher au visage. Même sous la torture je n'ai rien dis. Si je suis sortie c'est grâce à mon père, malheureusement, il a accepté le marché de Ross en échange de ma libération. Oui, je lui en veux d'avoir céder pour ma libération. Tony est venu me récupéré à la sortie du camp en voyant du mouvement sur mon GPS, blessé physiquement comme mentalement, il m'a soigné avec l'aide de Vision en cachette avant de me confier au camp de rébellion des anormaux à la sortie de la ville.

J'y ai retrouvé Steve, caché, mais sous toute cette organisation pour destituer Ross. Il a été très présent pour moi avec Natasha. Il m'a mit en sécurité une fois de plus, avec l'ordre de ne plus bouger. J'avais besoin de lui. Plus que jamais. Ca me déplaisais de l'avouer mais oui, j'étais toujours amoureuse et j'avais besoin de lui pour remonter la tête ordre de l'eau.
Nous sommes venus à bout de Ross et son gouvernement despotique. La liberté restaurée, de nouvelle élection a été organisé pour élire notre nouveau président pro anormaux. Il ne fallait plus jamais que tout ça arrive de nouveau. Mon père est parti, ce que Ross avait fait de lui le dégoûter... Il a prit la fuite, se sentant responsable de ce qu'il m'était arrivé, il ne pouvait plus me regarder sans éprouver des remords. Il portait lui aussi la mort de la famille Roseburry. Il culpabilise et pense que loin de moi, je serais bien plus en sécurité.

J'ai repris mon travail chez Stark Industrie, me prenant un appartement à Brooklyn. Une fois encore, il fallait continuer d'avancer mais comment ? Il m'est impossible de fermer les yeux sans voir le cadavre de Josh, son pauvre petit corps d'enfant inerte. Je suis brisé... Steve est d'un grand réconfort, il est présent pour moi. Il est revenu pour me sauver une fois de plus. Il passe souvent à mon appartement, et plus d'une fois nous nous sommes rapprochés. J'ai l'impression que malgré tout ce qu'il s'est passé, je compte pour lui...