N-Y, Juin - Août 2019 MÉTÉO : L'été est là, la chaleur s'installe et le soleil réchauffe les cœurs ! Vous pouvez sortir les shorts et la crème solaire direction Long Island Beach.
» DEPUIS COMBIEN DE TEMPS HABITEZ-VOUS À NEW YORK ? COMMENT SE DÉROULE VOTRE VIE DANS CETTE VILLE AVEC LES MULTIPLES DESTRUCTIONS ? LA GROSSE POMME RESTE-T-ELLE UNE VILLE ACCUEILLANTE OU DÉSAGRÉABLE ? Vingt années dans cette pomme pourrie. Vingt années à tenter de comprendre comment le fruit peut survivre entre deux destructions. Vingt années à vivre ma vie, à endurer mes propres aventures qui sont toujours moins pénibles que celles des superhéros. J’aime ma vie ici. C’est infesté de criminels et de justiciers, mais c’est ma ville. Je n’ai jamais pensé à déménager, accusez ma lâcheté. Je fais autant partie de la ville qu’elle fait partie de moi : une coquerelle quoi. Mais, la fin du monde aux nouvelles tous les matins – ça devient profondément emmerdant.
» ENTRE TOUS LES ÉVÉNEMENTS DANS LE MONDE (HYDRA, CONFRÉRIE, MAIN, AIM, GOUVERNEMENT, EXTRATERRESTRE...) TOUTES CES CHOSES MENACENT LE MONDE. PENSEZ-VOUS QUE LES AVENGERS PEUVENT VOUS SAUVER ? OU PENSEZ VOUS QU'ILS NE FONT QU'EMPIRER LA SITUATION ? VOUS SENTEZ VOUS EN SÉCURITÉ ? EN DANGER ? J’aime bien les costumes moulants sur des hommes, et même des femmes. Pas vous? Je ne refuse jamais de regarder une belle morphologie. Faut pas se priver quand même! Franchement, je n’ai jamais été fanatique des superhéros. J’ai pitié de quelqu’un qui risque sa vie pour celle des autres, même je me ferais du souci pour sa santé mentale. Faut être con pour faire ça ou vachement motivé. Bien que je suis trop égoïste pour envisager de m’adonner à ce type de bénévolat. Je suis en danger partout dans cette ville de tarés, mais les Avengers m’offrent un sentiment de sécurité quand je regarde leurs costumes moulants. Salut Black Widow!
» EN QUELQUES MOTS, QUE PENSEZ-VOUS DU NOUVEAU PRÉSIDENT ET DE SON SOUTIEN POUR LES ANORMAUX APRES L’ÉPURATION DU GÉNÉRAL ROSS EN 2016 ? Dieu merci je n’ai jamais été assez conne pour parler de mes pouvoirs à quelqu’un! L’épuration, c’est comme ma tante Gertrude qui parle de string au brunch de famille le dimanche matin : c’est chiant, profondément chiant. Maintenant, c’est chouette. On essaie de normaliser la mutation. Bah, désolé de te casser les noix, mais c’est bizarre pareil. Moi-même je me sens bizarre. Au moins, si j’ai un accident – pas avec mes règles hein, non mais les gars lâchez-moi la patate avec ça – je ne me ferai pas incarcérée comme tous ces pauvres malheureux en 2016. L’Amérique, faut être libre. Gardons ça comme mojo, même si tout le monde pourra cracher du feu ou devenir une citrouille d’ici 2020.
» L'ÉTAT PARLE DE PERSONNES POSSÉDANT DES CAPACITÉS EXCEPTIONNELLES : DES POUVOIRS. AVEZ-VOUS DES POUVOIRS OU DES TECHNOLOGIES ? DÉCRIVEZ VOS CAPACITÉS ICI.
Énergie Vitale : maîtrisé
Conversion du son en lumière : Minute papillon, bibi n’est pas scientifique. Mais, je vais faire un effort… Je suis un diamant brut de lumière; une espèce de source d’Énergie Vitale. Métaboliquement parlant, il semblerait que mon corps soit un produit brut du Lightforce. Il suffit d’un élément déclencheur pour l’activer : j’ai besoin d’un interrupteur. Le son est de l’énergie sonique. Mon corps absorbe l’énergie sonique pour libérer sa lumière. Je ressemble à une batterie – non pas ma tronche. Vraiment. Vous me désespérez tous. Je peux emmagasiner l’énergie sonique comme un rongeur se fait des réserves dans ses joues puis m’en servir selon ma volonté. Je peux garder ces réserves pendant quelques semaines sans l’utiliser, mais si je dépense toute mon énergie, je dois me recharger sinon je ne produis plus de lumière. Je peux produire cette énergie à n’importe quel point de mon corps, mais mes mains et mes yeux sont le plus souvent utilisés. Du coup, je suis résistante aux gros flashs intenses car j’en produis moi-même. Je crois que je peux créer une zone de silence en absorbant tout le son autour de moi aussi. Mais, je ne peux pas absorber le son de ma propre voix. J’ai essayé, et ça a foiré.
En somme, ma lumière peut être constante ou sous forme de rafales – des flashs ou une boule disco. Je peux contrôler la fréquence, l’amplitude et la durée de la diffusion de l’Énergie Vitale, et aveugler ou désorienter mes adversaires. Les nausées, les vertiges et les vomissements sont des effets secondaires biens courant. Certains peuvent rester aveugles de quelques minutes à quelques heures, mais vous ne perdrez pas la vue. Fermez vos yeux, basta. Selon chaque personne, mes rafales de lumière peuvent déclencher des crises de nerfs, des gros chagrins, rendre inconscient ou bien faire disparaître la haine et la rancœur. En plus, je peux créer des armes ou des formes précises et des boucliers avec ma lumière, la solidifier au point qu’elle soit très résistante ou même liquide, ça fait penser à la diarrhée quoi. C’est tout. Wow, c’était chiant à décrire.
Télépathie : nulle à chier
Non. Juste non. Je ne veux pas entendre parler de ça. Je ne suis pas télépathe. Je souffre d’hyperacousie depuis la nuit des temps. Je suis en déni total et complet et assumé de ce faux pouvoir de merde que j’envoie pourrir aux enfers tous les jours de toute ma petite vingtaine. J’écoute bien malgré moi les pensées d’autrui : tout le monde parle à voix haute. C’est dégueulasse. C’est soit une ligne téléphonique d’escortes ou des sujets bonbons comme quel fixatif à cheveux choisir. JE NE SUIS PAS TÉLÉPATHE. DOIS-JE LE DIRE PLUS FORT?
» QUE PENSEZ-VOUS DES MUTANTS OU DES PERSONNES HORS NORMES? PENSEZ VOUS QUE LES ANORMAUX PEUVENT VIVRE EN PAIX AVEC LES HUMAINS ? Bêtement, ouais, je crois que c’est réalisable. La paix, c’est un idéal. L’ordre, c’est un besoin essentiel de notre espèce. Prenons le stress par exemple. Le stress est une réponse de l’adrénaline devant le danger ou un problème. Nos corps utilisent des mécanismes de défense en permanence pour nous adapter dans notre quotidien. Que je sois humaine ou mutante ne m’empêche pas de m’adapter. Je dois gérer mes crises de nerfs, et les humains aussi. Je vous conseille tous de voir un psychiatre : leurs bonbons sont merveilleux pour le moral.
» IL PARAIT QUE CHAQUE PERSONNE SUR CETTE TERRE A UN MODÈLE, UN MENTOR. QUEL EST LE VOTRE ? Moufassa, mon chat du Bengal âgé de moins d’un an. Il m’apprend tout de la vie, et il m’enseigne à prendre mon temps. Pour une lumière sur deux pattes, je dois bien admirer le contraire de ma personne. Et un chat ne fait pas exception. Les chats sont divins. Ceux qui disent le contraire peuvent aller se faire pendre. J’aime Moufassa. J’aime l’art de la paresse, des collations à toutes les deux heures et des siestes qui durent quatre jours. QUOI? Tu t’attendais à mieux? Retourne lire la présentation de Captain America, bouffon!
Derrière l'écran
je certifie par le code du règlement avoir lu celui-ci en entier et m'engage à le respecter.mon pseudo sur le web. Kara, I guess. mon âge. 28 mon anniversaire Le 3 avril, je n’ai pas eu de surprise. BOUH comment avez-vous connu le forum? Google. quelque chose à améliorer sur le forum ? Non. C’est génial. ma fréquence de connexion. Devine. veux-tu un parrain/marraine? NAN
POUVOIR Feuille de personnage » classe: 3 - Pouvoir en développement » appartenance: 2 - Humain entraîné » pouvoirs:
Mer 3 Juil - 5:11
Desdemona K. Knight
Les Dossiers Top-Secret
Shizzle and Puzzles
Dorer au soleil comme un petit lézard sur le rebord de la fenêtre, c’est mon activité préférée. C’est le seul moment de la matinée que j’aime avant l’ouragan des corvées et la routine. Je me suis toujours réveillée à l’aurore, en même temps que le soleil. J’ai l’impression qu’il m’appelle, lui. Pendant ces quinze minutes, je médite. Je fais le vide. Je me calme, car je bouillonne d’énergie. Je ne tiens jamais en place, toujours en train de gigoter. Peut-être que ça vient de mon trouble d’attention avec hyperactivité. Je suis la plus lâche des lâches, mais j’aime bouger. Je dois bouger tout le temps sinon je me sens enténébrée, prisonnière d’une noirceur d’âme sans nom. Je suis pleine de contrastes, et c’est barbant. Comme aimer le son de la pluie sur l’asphalte, la foudre quand deux nuages se rentrent dedans, le vent qui se promène par une journée ensoleillée. J’observe tout mon environnement. Je me noie dans la bonté du moment présent. J’absorbe tout autour de moi : les sons, surtout. J’ai besoin de me concentrer sur mon audition, et d’être moins dans ma tête. J’ai fait une heure de yoga, bu un litre de thé vert et un smoothie dégueulasse, vert qui fait faire caca. J’ai le syndrôme de la Tourette si tu n’as pas encore compris, Bouffon. J’ai pris une douche froide, et je suis vêtue d’un complet tailleur jupe pour le boulot. Je plonge si profondément que j’ai peur, juste un petit peu. Je perds même l’envie de dire des gros mots.
Le plafond est gris. Les murs sont gris. Le tapis est gris. Madelyn a le plus grand lit depuis la nuit des temps. Kathleen a encore des ridelles sur les côtés, car oui MOI je tombe toujours du lit. Elle est la nuit, je suis le jour. Papa nous aime tellement, il fait de son mieux pour nous donner tout l’amour du monde. Je sais qu’il a de la peine, car j’ai volé la vie de maman. C’était tragique. C’était barbare de naître comme ça, dans les bras de la mort et de l’amour. Papa s’est retrouvé avec une môme de trois ans et un nouveau-né. Je n’ai jamais pu l’accepter. D’être celle qui a volé maman à mon père et à ma grande sœur. C’est ce qui m’a fait prendre l’irréversible solution de tourner en dérision toute ma vie, et de sourire tout le temps comme une débile mental. Ma vie est un cadeau avec un gros chou coloré dessus, c’est géniallisisme. J’invente des mots. C’est bon pour la relaxation, bande d’ingrats.
Ma passion, c’est de danser et de chanter en balançant mes cheveux d’avant en arrière. J’imite les vedettes rock devant Maddie, et parfois ça la fait rire. J’explose tous les matins comme une bombe nucléaire hors de mon lit. Au début, je courais nue partout dans notre domicile. Puis j’ai commencé à balancer ma couche sur la tête de papa même si elles étaient pleines de caca et je ne voulais que du chocolat. Je faisais pipi parterre, et je renversais la boîte à jouets. Quand papa m’a dit que je n’étais pas drôle, j’ai arrêté mon cinéma. Je suis devenue l’enfant modèle : je mangeais mes légumes et ma viande, j’utilisais une toilette et je réservais mes spectacles à ma grande sœur qui les méritaient si bien.
À l’âge de quatre ans, papa a compris mon avenir de casse-cou. Il m’a donc autorisé à faire du soccer pour bambins. Toute mon énergie a passé dans le sport. J’étais tellement cinglée que je suis devenue amie avec tous mes coéquipiers. On m’appréciait bien quoi. J’allais à une fête d’anniversaire tous les weekends. Pauvre papa. Pauvre Maddie. La popularité m’a tombé dessus trop vite. Mais ma créativité, mon expressivité – surtout mes grimaces affreuses- attiraient le monde comme des mouches sur une frite Mcdo abandonnée dans un parking à deux heures de l’après-midi.
C’était cool la petite enfance plus que j’y pense. Plus que j’y médite. Mais, je m’inquiétais pour ma grande sœur. Elle était solitaire, sombre. Et son génie incroyable la rendait adorée des profs, crainte des autres étudiants. Je tentais d’aller vers elle, de lui montrer un brin de soleil dans chacune de ses journées. Parfois je gagnais son rire, parfois rien. Mais, l’amour entre sœurs : c’est fait comme ça. J’ai commencé la planche à roulettes, et le patin à roues alignées. Croyez-moi ou non, mais je devenais championne du quartier de ces sports à l’âge de sept ans, et ça ne s’est pas arrêté là. Sauf que.
Maddie a disparu.
Pendant deux jours. Entier.
On l’a trouvé cette fois-là, ma sœur toute triste et ténébreuse. J’ai essayé de venir vers elle, mais elle m’a repoussé. Puis je l’ai vu partir à l’école au petit matin : je lui avais fait un sandwich au beurre de cacahuètes découpé en cœur croche. Avec des carottes miniatures et une immense barre de chocolat cachée que papa avait. Ma classe avait des olympiades juniors, et je suis rentrée avec la médaille d’or en course et en saut en hauteur. Sauf que.
Maddie a disparu, encore.
À tout jamais. Jamais de chez jamais. Jamais. Ou toujours.
Je m’en bas les ovaires de l’expression, mais je n’avais plus de sœur. Papa est rentré après moi. Il me l’a dit le regard vide, les poches à l’envers et des poignées de cheveux en moins sur le crâne. Au lieu de courir vers lui, j’ai fichu le bordel dans la maison. Mon caractère aimable et avenant était devenu un ouragan d’émotions. Le salon s’est retrouvé recouvert de paillettes et de peinture, tandis que je tentais de pousser les divans. Papa a voulu m’attraper, mais j’ai commencé à chercher ma sœur partout. Dans la cuvette au cas où elle aurait tombé dedans. Sur le toit car son cerveau était si gros qu’il devait flotter à présent. Dans le tiroir à chaussette ou papa cachait ses barres de chocolat et ses photos de poupées Barbie pas habillées. Puis je suis allée dehors cogner à toutes les portes et hurler son nom comme une furie. J’ai duré quatre heures avant de tomber de sommeil du haut de mes sept tranches de vie. Papa m’avait suivi. Il m’a mise au lit, et n’a plus lâché sa petite fille d’un centimètre. Madelyn a disparue. Je n’ai plus la force d’y méditer. Même ma lumière ne m’enchante pas le cœur à guérir ce vide qu’elle a laissé. Je suis forte. Mais pas pour des trucs comme ça. À partir de maintenant, le surnom de ma sœur disparue est Doudou. Moins doudoureux d’en parler ainsi. À l’école, je suis devenue une plaie. Personne ne voulait m’approcher, car j’étais la petite sœur d’une enfant meurtrière capable de faire apparaître des bizarreries. Je n’ai jamais compris leurs histoires, mais la rumeur parlait de mutation. Je suis devenue comme Doudou, isolée – recluse. Au début, j’ai dû me faire à l’idée que je n’avais plus d’amis. Ensuite, j’ai dû me faire à l’idée que plein de commérages circulaient sur Doudou, et que ce serait toujours comme ça. Honnêtement, je suis tombé de haut. Papa est tombé en dépression. Moi, je gérais mes passe-temps et je loupais les cours. Je suis partie de l’école public, car je n’en pouvais plus de voir ces couloirs de petits prétentieux. Et de ne plus apercevoir Doudou en train d’apprendre joyeusement dans son coin. J’ai eu l’école à la maison pendant plusieurs années, et j’ai vécu certaines humiliations dont je ne mentionnerai rien. Mais, disons que j’ai pété ma planche de skate sur plusieurs têtes. J’ai commencé à me bagarrer, et papa m’a payé des cours de karaté parce que les planches – ça coûte trop de bidous. Je suis devenue ceinture noire même. Ah, et vous savez le roller blade? Je suis devenue championne nationales sept fois! C’était mon petit bonheur de faire ça. Tous ces passe-temps pour me tenir loin de la maison, loin de ma chambre avec un lit plus grand que celui de Doudou à présent.
Plus je médite. Plus je sombre. Plus je médite, plus je sombre, plus je plonge dans le creux de l’adolescence. Je me suis transformée en Nancy Drew. Je cherchais ma sœur partout, et je ne la trouvais jamais. Je faisais des entrevues, des guets-apens, des interrogatoires, du harcèlement et de l’obstruction des forces de l’ordre. Rien. Du. Tout. Doudou est devenu une légende comme celles que nous racontaient papa pour nous border. J’ai tout arrêté, car j’avais le cœur brisé. Et j’ai même commencé à fumer à cette époque. À treize ans, j’ai eu du sexe non protégé avec Bacon – car il avait un bras brûlé et pas l’autre- et je suis tombée enceinte. Au début, j’ai cru que je prenais du poids à cause de la tristesse. Donc, arrivé à neuf mois, mon petit rendez-vous annuel chez le médecin est devenu un accouchement. Quelle plaie, vraiment. Y penser me donne la migraine. Comme la marijuana. J’ai eu un petit garçon. Je l’ai donné en adoption, car c’est laid un bébé. Papa m’a chicané, grave. Mais, il m’a pardonné. Depuis, je l’appelle grand-papa pour lui rappeler qu’il est vieux.
Après ma maternité de courte durée, je me suis lancé dans une carrière de compositrice-auteure-interprète-guitariste électrique la nuit, et étudiant épuisée le jour. Je tombai amoureuse d’Alice Le Caprice, une bassiste d’un groupe heavy metal. Elle avait seize ans, et moi quatorze. J’étais un petit garçon manqué avec mes cheveux emmêlés et mes jeans plein de trous. Mais, elle m’électrisait avec sa voix grave et mâle. Alice me prit sous son aile, et je devins une petite vedette à l’âge de seize ans. Mes chansons étaient profondes, ténébreuses. Comme Doudou quoi. Mais, je les chantais avec un tel cœur que parfois je croyais voir du son, ou des points blancs dans mes yeux. Le médecin a cru que je devenais aveugle à l’époque, mais il se trompait. Je rayonnais sur scène grâce à des fausses cartes d’identité, et de la vodka à plein flots. Papa était au courant de tout, mais tant que j’allais en cours, j’avais droit à ma totale liberté. Je sais qu’il cherchait Doudou de son côté dans l’espoir de la ramener. Mais, un jour, il a abandonné. Lui aussi.
Je venais de gagner une autre compétition de roller très casse-cou. Le soir même, j’avais un spectacle au bar des tarés. Oui, c’était le nom officiel du bar caché de notre petit quartier. Je changeai mon nom légal aussi. Je n’étais plus Kathleen : j’étais Desdemona la Démone. Alice est venue me chercher dans son vieux tas de ferrailles, et nous avons monté notre matériel sur la scène avant le début du spectacle. La basse explosait les caisses de son à en avoir des vertiges. Je perdais moi-même l’équilibre. Puis Alice m’a sauté au cou : littéralement. Pendant nos ébats sur la scène, entre les orgasmes et les refrains rock, j’ai vu des paillettes. Alice aussi. Et mes mains ont commencé à briller. Très fort, au point de l’aveugler. Au bout de quelques minutes, Alice est tombée inconsciente. J’ai cru que je l’avais assassiné. Je l’ai emmené à moitié nue à l’urgence en criant au meurtre à la police de m’arrêter. Toutefois, une fois le calme après la tempête, j’ai réalisé que j’avais une mutation – peut-être aussi violente que celle de la défunte ou disparue ou inter dimensionnelle Doudou. En gros, j’ai su que j’étais différente : que j’étais une source d’énergie vitale, de la lumière brute. Et Alice a rompu. Elle était effrayée de me voir comme ça, mais plus encore de parler et de se faire enlever par le gouvernement : le récit de ma Doudou est effrayant quand même. Puis elle a volé mon cœur et tout l’argent de nos concerts avant de disparaître dans la fumée. Quelle conne. Depuis cette nana, je n’ai plus de fréquentations. Que de la baise, et pas de malaises.
En parlant de mutants, faut parler des Avengers qui ont vaincu les chics au riz. Plus je médite, plus je crois que Doudou pourrait s’y cacher. MAIS NAN DOUDOU EST PAS LÀ. Et puis merde. Elle n’est pas chez Xavier, ou chez les zoufs. Nulle part. Et puis merde. Les mutants sont tous divisés en clan depuis la nuit des temps. Moi, je me cache. Je suis une vraie mauviette. Je ne veux pas me faire enlever par le gouvernement aussi. Quoique les extraterrestres poussent partout. Je ne sais plus quoi regarder quand j’ouvre la télévision, car les nouvelles annoncent tout le temps la fin du monde ou le coming out d’un nouveau superhéros. La plus cool, c’est Black Widow! Sauf que.
La guerre civile a éclaté. Puis ma vie est devenue morne. Tout le monde ne parlait que des mutants, de leur sort, de les emprisonner. Doudou était partout autour de moi, je revivais exactement ce que j’avais enduré à mes sept ans. Je n’aimais pas ça. J’ai commencé à rester cloîtrée chez moi dans l’espoir que ça passe. Puis un mec a donné un discours émouvant au grand écran de Wall Street : Couilles sonnes. À l’écouter, j’avais presque envie d’aller sauver des vies. Mais, je suis trop égoïste. Je ne comprends pas les gens qui font ça. J’aime ma petite vie, mon petit monde à la Desdemona. Mais, tôt ou tard, les flics ont débarqué chez nous. Papa a tenté de les arrêter, mais Alice Le Caprice avait croassé aux policiers : une autre mutante courait parmi nous. Évidemment, j’ai obéi aux ordres du gouvernement à contrecœur. J’ai fait des choses dégueulasses pour l’Amérique et son drapeau de sang étoilé. Mais, je l’ai fait pour vivre. Il fallait toujours un flingue contre ma tempe ou dans ma gueule pour que j’accepte quoi que ce soit de toute façon. Ils m’ont entraîné à me servir de mon énergie vitale, à l’exploser grâce au son. Tous ces trucs de scientifiques à la con. Je croyais que j’étais extraordinaire, mais je n’étais plus rien. Je faisais tout ce qu’on me disait sans poser de question. Papa vivait encore à la maison. Il m’attendait, et je m’ennuyais de lui. J’avais hâte de rentrer sans qu’il soit menacé par le gouvernement. Puis un jour tout a explosé, tout a déferlé comme une vague sur la plage : Ross a été renversé, le SHIELD et les héros sont devenus au goût du jour, puis blablabla puis plus de soleil puis Wakanda Hakuna Matata, v'là le p'tit soleil de nouveau…Les nouvelles, ça tue le moral. Je vous dis. Regardez jamais ça.
J’ai pu prendre mon père dans mes bras, lui avouant mon pire secret et lui promettant de ne plus jamais m’en servir. Évidemment, cette promesse fut brisée bien assez tôt. Je n’arrivais pas à me passer de ma lumière : c’était comme l’oxygène à mes yeux. Par contre, je me suis juré d’oublier les années sombres. Y penser me pourrit le moral bien assez. Certains appelent ça du stress post-traumatique. Moi, je préfère le déni. Plus facile. Papa connaît un conseiller boursier, et a réussi à m’avoir une entrevue pour Gold & Treasure Corp en plein cœur de New York. Je suis la secrétaire personnelle du dragon de Wall Street le jour, et membre d’un groupe punk la nuit. Il m’a dit d’essayer, de me faire un coussin financier pour quitter le nid familial. Ce que je réussis sans difficulté. Récemment, je me suis dégoté une petite maison champagne dans le cœur de New Jersey – en bordure d’un parc ravissant. J’ai même installé une piscine dans la cour arrière. Tout est parfait, tout rayonne de paix autour de moi.
Mais. Doudou. Elle n’est plus là.
Et ça me casse les boules d’y méditer encore en plein milieu de ce matin. Je suis en retard ENCORE. Je dois courir. À plus la routine santé matinale.
POUVOIR Feuille de personnage » classe: 3 - Pouvoir en développement » appartenance: 6 - Humain avec aptitude magique » pouvoirs:
Mer 3 Juil - 8:26
Emma Blaze
Re-Bienvenue parmi nous
Némésis Knight
– Gardien de la Galaxie –
GÉNÉRAL
» communications : 304
» ma tête : Adelaide Kane
» association : Sa pomme
POUVOIR Feuille de personnage » classe: 3 - Pouvoir en développement » appartenance: 5 - Humain victime d\'expérimentation / Mutant 3&5 » pouvoirs:
Mer 3 Juil - 18:31
Némésis Knight
MA PETITE SŒUR D'AMOUR
Elle est merveilleuse cette petite Kathleen (ou Desdemona) et en plus jouée par la meilleure joueuse de toutes les galaxies confondues, ça peut être que fantastique.
ON VA BIEN S'AMUSER !
Et pleurer aussi, préparez les mouchoirs parce que nos retrouvailles vont être ÉPIQUES ET SANGLOTANTES !!!
Lily Johnson
– Defenders –
GÉNÉRAL
» communications : 1412
» ma tête : Alexandra Daddario
» association : S.H.I.E.L.D. - Howling Commando
POUVOIR Feuille de personnage » classe: 4 - Maîtrise quasi parfaite » appartenance: 5 - Humain victime d'expérimentation / Mutant 3&5 » pouvoirs:
Mer 3 Juil - 19:03
Lily Johnson
Re bienvenue parmi nous
Invité
Invité
GÉNÉRAL
POUVOIR
Mer 3 Juil - 21:39
Invité
Re-bienvenue parmi nous Lady
Citation :
QUOI? Tu t’attendais à mieux? Retourne lire la présentation de Captain America, bouffon!
Merci du compliment
Desdemona K. Knight
GÉNÉRAL
» communications : 93
» ma tête : Caitlin Stasey
» association : Indépendants.
POUVOIR Feuille de personnage » classe: 3 - Pouvoir en développement » appartenance: 2 - Humain entraîné » pouvoirs:
Jeu 4 Juil - 6:54
Desdemona K. Knight
HAKUNA MATATA
Version Dez sans syndrôme de Tourette:
Merci beaucoup à tout le monde. Vous êtes tous des amours !
HAKUNA MATATA LONG LIVE MARVEL HAKUNA MATATA
Stan Lee
– PNJ Suprême –
GÉNÉRAL
» communications : 683
» ma tête :
POUVOIR Feuille de personnage » classe: Classe 5 - Connaissance parfaite » appartenance: 10 - Plus puissant que tout » pouvoirs:
Sam 6 Juil - 10:57
Stan Lee
Welcome to New York! petit nouveau
C'est ce qu'on appelle s'approprier un scénario, je pense que maintenant Némésis n'attend qu'une chose (et nous aussi, j'ai préparé du pop-corn à cette occasion) : vos retrouvailles. Alors faisons en sorte que cela arrive :
ENJOY. Te voilà maintenant un membre validé! Mais, avant de pouvoir sauver New York ou le détruire à ta guise il va te falloir
» Si tu te sens un peu perdu n'hésite pas à venir consulter le guide du p'tit nouveau ou encore contacter un membre du staff c'est avec plaisir, nous aimons nous faire harceler
» Pour mieux t’intégrer au sein du forum nous t'invitons à créer ta Fiche de liens et de jeter un petit coup d’œil dans la section Wall Street Bank si tu désires un logement, créer scénario etc...
» Un montant de 75 points t'es donc offert pour avoir pris un scénario.
Mais surtout le plus important n'oublie pas de t'amuser. HAVE FUN
Contenu sponsorisé
GÉNÉRAL
POUVOIR
Contenu sponsorisé
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Accueil
Mer 3 Juil - 5:07
