La reine du ring Feat Martin

Azilys avait été recrutée par l'ancien directeur du SHIELD, Phil Coulson. Ils s'étaient rencontrés quand elle était dans la résistance, et rapidement, ils en étaient venus à s'apprécier mutuellement. Il lui avait proposé de rejoindre les rangs du SHIELD lorsque l'ère de Ross avait pris fin. Elle avait commencé par décliner la proposition. Elle n'était pas une femme d'action, elle ne se sentait pas à la hauteur pour rejoindre les rangs des agents de cette organisation. Il avait insisté, mettant en avant que sa formation d'infirmière, et la pratique un peu « hors des clous » de cette discipline, qu'elle avait acquise au sein de la résistance pouvait être utile au SHIELD.

Elle avait demandé un délai de réflexion, au terme duquel elle était arrivée à la conclusion qu'il n'avait pas tord. Sans fausse modestie, son expérience et son vécu pouvait être utile au SHIELD, et puis pendant sa cavale, elle avait perdu son poste à l'hopital, même si les choses étaient en train de changer, elles ne changeait que lentement, elle se doutait que son dossier porterait toujours la « tâche » de son insoumission et qu'elle pourrait avoir du mal à trouver un nouveau boulot dans les mois à venir. Les recruteurs étaient toujours un peu frileux avec les rebelles. Pour pouvoir retrouver une certaine stabilité, tenter de se reconstruire une existence plus ou moins normale elle avait besoin d'un boulot stable. Mais ce qui avait fini par emporter sa décision n'était pas ces considérations matérielles. C'était le sentiment qu'elle lui était redevable. Sans l'aide que le SHIELD avait apportée à la résistance, elle ne serait probablement plus de ce monde. Et puis elle aimait beaucoup Phil. Sa gentillesse, son empathie, sa générosité étaient des choses qu'on rencontrait rarement chez quelqu'un d'aussi haut placé dans la chaîne alimentaire.

Quand il avait annoncé son départ et le nom de son remplaçant, elle avait su qu'à un moment ou à un autre quelque chose de ce genre lui tomberait dessus. Elle ne se rappelait que trop bien les résultats des tests « pratiques » auxquels elle avait dû se soumettre pour valider son recrutement. Ses notes concernant ses aptitudes de défense, que ce soit au corps-à-corps ou au tir était tout juste suffisantes. Phil s'en était contenté, il la connaissait suffisamment pour savoir que ses résultats n'étaient pas l'exact reflet de ses capacités.

De son passage dans les souterrains, Azilys avait appris, plus de force que de grès, certaines choses utiles pour sa survie, comme le maniement des armes à feu et techniques de combat rapproché, mais sauf à être poussé dans ses derniers retranchements, elle répugnait à les utiliser.

Phil le savait, il le comprenait. Et elle savait que quand il l'avait recrutée, il attendait d'elle autre chose que ses performances sur le terrain. Mais elle savait aussi que ce ne serait peut-être pas le cas de son successeur. Et la sentence avait fini par tomber quelque jour plus tôt sous la forme d'un message électronique envoyé par le directeur lui-même.

« Après lecture de votre dossier personnel et de vos derniers rapports de mission, il apparaît qu'une remise à niveau de certaines de vos aptitudes soit a envisager. Vous êtes priée de vous présenter... bla blablabla... »

Elle savait qu'il avait raison, et pire que ça, depuis qu'elle avait découvert l'autre facette de sa personnalité, elle savait qu'il ne le faisait pas pour la mettre en difficulté, mais uniquement pour son bien. Malgré tout, elle n'avait pu retenir le « tu fais chier Bucky ! » qui lui avait échappé à la lecture du message, ni quelques noms d'oiseaux un peu plus imagés quand elle avait vu qu'il avait osé rajouter un petit « amuse-toi bien. » en guise de conclusion.

Quoi qu'il en soit, elle n'avait pas le choix.

Le jour dit, à l'heure dite, elle était en tenue dans le gymnase, regardant d'un air dépité son « Instructeur » en se demandant si elle avait pensé mettre son testament à jour, et si prendre courageusement ses jambes à son cou pourrait être considéré comme un entraînement d'auto-défense.

Même si elle était relativement grande pour une femme avec son mètre soixante-quinze, il la dominait d'au moins deux têtes. La carrure, elle préférait ne même pas y penser. Elle était sure que s'il le voulait, il pourrait la charger sous son bras comme un ballot de linge sale. Encore une fois, elle râla intérieurement contre ce sadique de Bucky. Elle était sure qu'il l'avait fait exprès de choisir cet homme plutôt que Maria. Même si Azilys connaissait assez Maria pour savoir que sous son élégance naturelle, et son calme à toute épreuve, c'était une véritable tueuse, au moins elle était moins impressionnante au premier abord. Visiblement, Bucky avait voulu frapper très fort, l'impressionner, voire carrément lui faire peur.

Vu la façon dont il la détailla, Azilys compris qu'il est tout aussi dubitatif qu'elle, mais pour d'autres raisons. Il semblait sérieusement se demander ce qu'elle foutait au SHIELD et ce qu'il pourrait bien faire de cette élève vraisemblablement peu douée.

C'est curieux comme le sourire de certaines personnes peut être terrifiant. C'était le cas de cet homme. Sans le sourire, il était déjà impressionnant, avec sa carrure de fort de foire, sa barbe, son visage sévère, ses cheveux sauvages et ses tatouages. Son petit sourire en coin, donnait à ses sourcils la forme d'un accent circonflexe, et dévoilait des dents bien trop parfaites pour être honnête, lui donnait un air presque démoniaque. Même sa voix était à l'avenant de son physique, grave, profonde, presque comme un grondement sourd et vaguement inquiétant. Pourtant, elle était presque sure qu'il cherchait à être sympa et à la rassurer un peu. Raté.

« Enchanté, Martin. » répondit-elle d'une voix moins ferme qu'elle l'aurait voulut, pendant qu'une petite voix moqueuse ricanait un *Menteuse* au fond de son esprit. « Mes amis m'appellent Lys. » précisa-t-elle, hésitant un instant à lui tendre la main, avant de décider qu'elle pouvait bien attendre un peu avant de se faire broyer les métacarpes.

Elle le regarda enfiler deux gros truc en mousse sur ses immenses paluches et l'écouta attentivement lui expliquer ce qu'il attendait d'elle. Son hochement de tête, pour signifier qu'elle avait compris les consignes, ne fit que souligner un peu plus le fait qu'elle se demandait toujours ce qu'elle était venu faire dans cette galère. Elle ne put retenir un petit ricanement quand parla de Bucky qui lui en voudrait si elle se blessait, quelque chose lui laissait à penser que Bucky espérait bien que Martin la bousculerait un peu.

Quoi qu'il en soit, elle était là, et même si elle aurait préféré, de loin, être ailleurs, elle savait que c'est pour son bien et elle était bien décidée à faire tout son possible pour que cette épreuve lui soit profitable.

Elle prit un instant pour se rappeler ses lointains « cours ». Pendant ses heures sombres, au fond des souterrains, elle n'avait pas manqué de bonnes âmes bien intentionnées qui avait tenté de lui inculquer quelques notions de self-défense. Et, malgré les réticences de leur élève, et sa nature douce, ils avaient au moins réussit à lui apprendre quelques bases, comme la position « de garde ». Ça, elle maîtrisait pas mal, c'est après que les choses se gâtaient pour elle.

Elle s'efforça de retrouver la position, de trouver son assiette, même si elle savait que probablement, son instructeur lui reprocherait une certaine indolence dans sa position. C'était quelque chose qui était toujours revenu dans la bouche des instructeurs successif. Elle voulait bien apprendre à se défendre, apprendre les gestes qui blessent alors qu'elle avait pratiqué toute sa vie ceux qui soulagent, mais elle n'avait jamais pu corriger la certaine légerté, voire la grâce qu'elle y mettait. Elle se rappelait encore avec la même brûlure de honte le « Putain ! Lys ! On va se battre, là ! Et toi, on dirait que tu m'invites à danser. » d'un de ses professeurs.

Elle aurait voulu pouvoir mettre plus d'agressivité dans son attitude, mais, quoi qu'elle fasse, elle n'y arrivait pas. Comme si, pour compenser la violence de cet apprentissage qu'elle n'aurait jamais pensé lui être nécessaire, son esprit exigeait une certaine élégance des gestes.

Ceci étant dit, elle était bien placée aussi pour savoir que ce défaut pouvait être une qualité. Plus d'une fois, elle avait réussi à faire ravaler leurs ricanements à des agresseurs la pensant fragile à cause de son air apeuré et de ses gestes précieux. Elle était infirmière, elle connaissait le corps humain et ses points sensibles. Souvent, son apparente fragilité avait été sa plus grande force, lui permettant de prendre l'ennemi par surprise quand elle se décidait à frapper. La douleur et la stupeur qu'il ressentait lui laissait alors les quelques secondes dont elle avait besoin pour se carapater.

Les entraînements, c'était plus compliqué. Avec un vrai agresseur, quand elle se résignait à frapper, elle le faisait avec la conviction du désespoir, pendant les entraînements, elle n'arrivait pas à se mettre dans le bon étant d'esprit. Elle retenait des coups, déjà peu convaincus, et elle riait du ridicule des situations quand on lui imposait d'attaquer quelqu'un de deux fois plus imposant qu'elle. Déjà attaquer, elle n'y arrivait pas, elle pouvait à la rigueur se défendre, mais attaquer était au-delà de ses capacités psychologiques.

Et là, c'est exactement ce que Martin exigeait d'elle.

Mais elle n'avait pas le choix, alors...

Elle ferma ses doigts sur sa paume, regrettant un instant d'avoir arrêté de se ronger les ongles quand ils lui rentrèrent dans la peau, prenant soin de poser son pouce sur ses doigts et surtout pas à l'intérieur au risque de le casser. Elle fit jouer son bassin pour tenter de se décrisper un peu et trouver son point d'équilibre avant de lancer un direct du droit dans le coussin, utilisant tout le poids de son corps et l'élan qu'elle pouvait obtenir en utilisant ses hanches comme pivot.

Un sifflement de douleur lui échappa. Dire qu'ils appelaient ça des « protections », pas pour la personne qui tapait dedans en tout cas. Elle avait eu l'impression de frapper un mur de plâtre, et déjà ses phalanges rougissaient de l'impact. Elle reprit sa position initiale avec un air dépité, secouant sa main pour en chasser la douleur. En plus, elle était presque sure de l'avoir vu ricaner, à moins qu'elle ne l'ait imaginé. Quoi qu'il en soit, et même si elle doutait qu'il ait été convaincu par sa prestation, il ne pourrait pas lui reprocher de ne pas y avoir mis tout son cœur.

Bon, clairement, l'expérience ne semble pas très concluante. À sa décharge, elle n'y arrive pas. Même face à cet homme massif, immense qu'elle ne risquait pas de blesser même si elle y avait mis toute sa force, elle ne pouvait pas. Elle n'arrivait pas à taper sur quelqu'un comme ça, sans être poussée dans ses retranchements, pas sans se sentir en danger, et malgré sa carrure et son allure, cet homme est tout sauf menaçant.

En fait, passée la première surprise, et le stress d'être obligé de prendre ce cours et de découvrir son instructeur, elle commençait à se dire que malgré ses sourcils froncés et son air concentré, c'est un gentil. Elle ressentait une certaine bienveillance, presque de la délicatesse au fond de ses yeux à la couleur changeante.

Lorsqu'il commença à débriefer son action, elle du retenir un petit sourire. Il y mettait les formes pour lui dire qu'elle était irrécupérable. Mais elle ne put retenir un petit rire quand il en arriva au cœur du problème, l'informant que oui, définitivement, elle valait mieux ne pas trop compter sur sa capacité de frappe avant de froncer les sourcils quand expliqua qu'il préférait miser sur sa taille et son éventuelle agilité. Elle ne comprenait pas vraiment en quoi ça pourrait l'aider à se battre, pour la fuite, certes, c'était utile, mais pour le combat, elle avait du mal à voir.

Elle le regarda déposer les gants de frappe et se diriger vers un agrée installé un peu plus loin. Une poutre, réglée à une hauteur plutôt basse, et assez large pour qu'elle puisse cavaler dessus sans soucis.

Elle ramena son regard sur le visage de Martin pour écouter attentivement ses instructions. Monter sur la poutre et faire un aller jusqu'au bout ? Que ça ? Elle fronça à nouveau les sourcils. Il était sérieux ? Elle était tellement nulle que tout ce qu'il lui demandait, c'était d'arriver à mettre un pied devant l'autre ? Bon, sur une poutre, certes, mais rien de bien compliqué.

Et en plus, il lui tendit la main pour l'aider à monter. Elle se mordit les joues pour éviter de rire tant son attitude lui fit penser à un gentleman proposant son soutien à une dame pour grimper quelques marches d'escalier. Pour un peu, elle l'aurait presque imaginé en smoking. Elle secoua un peu la tête pour chasser cette vision et se re-concentrer sur son exercice.

Elle aurait pu monter sur la poutre toute seule sans aucun problème, mais elle ne put résister à l'envi de le taquiner un peu, et de jouer la délicate demoiselle. Elle posa sa main dans la sienne et se hissa sur l'appareil, exagérant quelques difficultés, s'y asseyant à califourchon, les mains crispées de part et d'autre de la poutre comme si elle craignait de tomber.

« Donc, si j'ai bien compris, tout ce que tu attends de moi, c'est que j'arrive jusqu'à l'autre bout sans tomber ? » demanda-t-elle en battant un peu des cils, accentuant volontairement son coté godiche.

En fait, cet exercice ne lui posait aucun problème. Elle avait toujours eut beaucoup d'équilibre et avait même fait parti pendant quelques années du club de gym de son lycée, causant souvent la surprise lors de leurs démonstrations à cause de sa haute taille. Elle dépassait toutes ses camarades d'une bonne tête. Poutre, barres parallèles ou asymétriques était pour elle un jeu qu'elle adorait.

Bien sûr, c'était plusieurs décennies plus tôt, mais elle n'avait pas d'appréhension, pour elle, c'était comme le vélo, ça ne s'oubliait pas.

Mais elle n'avait pas pu résister à l'envi de le taquiner, de lui laisser penser qu'elle était vraiment irrécupérable et qu'elle n'avait aucune qualité. Elle continua son petit jeu, se redressant maladroitement sur la poutre, se mettant en travers de celle-ci en battant des bras comme si elle était sur le point de tomber, avant de se lancer d'un pas chancelant et malhabile, plaquant sur son visage une expression terrifiée.

Au bout de quelques pas, elle se tourna vers lui, reprenant son expression espiègle en lui envoyant un petit clin d'œil moqueur avant de finir son parcours d'un pas sur, comme si elle avait été sur le plancher des vaches. Arrivée au bout, elle poussa même le vice jusqu'à s'offrir une petite pirouette sur la pointe du pied pour revenir vers lui.

« Désolée. » s'excusa-t-elle « J'ai pas pu résister à te faire marcher un petit peu. » expliqua-t-elle. « Je n'ai aucune disposition pour le combat, mais oui. Je suis agile et j'ai un très bon équilibre. » confirma-t-elle en souriant « Pour moi, cet exercice n'est pas très compliqué, j'ai fais de la gym quand j'étais plus jeune, c'était il y a longtemps, mais bon, quand tu as été capable de faire la roue ou des flips sur une poutre, même au bout de plusieurs décennies, tu es toujours capable de marcher dessus sans problème » précisa-t-elle en haussant les épaules, attendant, immobile sur la poutre ses réflexions et ses instructions suivantes.

« Je dois avoir mauvais fond en fait » ce dit-elle en se concentrant pour ne pas laisser transparaître son amusement. Lys était douée pour décrypter le visage des autres, elle était très empathique, devinait facilement leurs émotions et, même si son instructeur n'aurait probablement pas apprécié qu'elle le lui dise, elle trouvait qu'il avait un visage très expressif. Et là, ce qu'elle voyait, c'était de l'inquiétude, une réelle inquiétude, même si elle n'était pas sure qu'il ne s'inquiète pas plus pour ce qui pourrait lui tomber sur le nez si elle se blessait que des blessures qu'elle pourrait récolter dans l'exercice.

Oui, vraiment, elle devait avoir mauvais fond, elle fit durer le plaisir autant qu'elle le pu, et elle devait avouer que cette petite plaisanterie avait illuminer cette séance de torture.

Ceci étant dit, la lueur meurtrière qui brilla une seconde au fond des prunelles sombres de l'homme ne manqua pas de l'inquiéter. Visiblement, il n'avait pas goûté la blague avec la même gourmandise qu'elle.

« J'avoue. J'ai pas pu résister. Désolée. » S'excusa-t-elle d'un ton qui ne semblait pas vraiment contrit.

Elle se rapprocha de lui, et s'assit en tailleur sur la poutre face à lui, écoutant ses questions.

L'évocation de l'usage de son arme de service fit disparaître la gaîté de son visage. Elle ne se rappelait que trop de cet événement. Elle en faisait encore des cauchemars, et des difficultés pour en parler. Mais, après le coup qu'elle venait de lui faire, elle lui devait bien de faire un effort.

« Il y a quelques mois oui. » répondit-elle avec un soupir douloureux, les yeux dans le vide « La mission à Paris, avec Dane. Mais, ça ne ressemblait pas du tout à ce qu'on peut apprendre au stand de tir. » Elle releva les yeux « J'ai tué quelqu'un. Et même si je sais qu'elle n'aurait probablement pas hésité à m'arracher la gorge, je me sens quand même coupable. » expliqua-t-elle.

Elle secoua la tête, décidant qu'elle avait assez parlé de cet événement.

« Pour ce qui est des techniques en cas d'agression, oui, je les connais plus ou moins, même si, comme tu t'en doutes, je rechigne toujours à les appliquer. Je préfère toujours, quand c'est possible, prendre mes jambes à mon cou. » Elle eut un petit rire triste. « Oui, tu peux te demander ce que je fous dans cette galère, moi qui suis plutôt lâche. »

Il était temps de ramener un peu de légèreté à cette journée.

« Quant à ta dernière question... »

Une image valant mille mots, elle décroisa les jambes pour se retrouver à califourchon sur la poutre, avant d'enchaîner avec une roulade dont l'élan lui permis de se relever. Elle hésita un instant à faire la démonstration de sa sortie favorite quand elle était jeune. Il y avait bien longtemps qu'elle n'avait pas fait ça, mais, elle se savait en forme, elle s'en sentait capable, alors, elle se décida. Un pas, deux pas, enchaînés avec une « roue » qui l'amena les deux pieds sur le tapis à l'extrémité de la poutre.

Elle fut un peu surprise elle-même de retrouver aussi facilement ses réflexes de gymnaste. Mais, après tout, elle avait pratiqué ce sport pendant des années. Certains automatismes ne se perdaient pas si facilement. Elle lança un coup d'œil espiègle à Martin.

« Ta curiosité est Satisfaite ? »