N-Y, Juin - Août 2019
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 :: Big Apple :: Manhattan :: Hell's Kitchen

Moon is in your eyes, Moon is where we die [Mike]

Kara Killgrave
Kara Killgrave
GÉNÉRAL
» communications : 275
» ma tête : Madelaine Petsch
» association : Indépendants.
POUVOIR
Feuille de personnage
» classe: 2 - Apprentissage du pouvoir
» appartenance: 3 - Humain entraîné supérieur
» pouvoirs:

« Perfect by nature
Icons of self indulgence
Just what we all need
More lies about a world that
Never was and never will be
Have you no shame don't you see me
You know you've got everybody fooled
Look here she comes now
Bow down and stare in wonder
Oh how we love you
No flaws when you're pretending
But now I know she
Never was and never will be
You don't know how you've betrayed me
And somehow you've got everybody fooled
Without the mask where will you hide
Can't find yourself lost in your lie
I know the truth now
I know who you are » (Everybody's Fool → Evanescence)
Moon is in your eyes, Moon is where we die



La cuisine du Diable, encore. Une fête exclusive aux mutants indépendants de la cour de la Dame Mauve, encore. Une rangée d’assassins en quête de pardon à sa merci, encore. Une panoplie de nouveaux malfrats voulant rompre le cou de la jeune Killgrave, encore. Littéralement, tout se répétait une énième fois – encore. Suave, la fête put éclore sur une marée de mutants aux dons les plus explosifs. Plus d’une cinquantaine affluait en ce milieu de semaine, un joli mercredi à la nuit étoilée et à la lune pleine comme si Kara ne pouvait concevoir de célébrer autre chose que la pleine lune.


Doucement, elle balançait ses boucles rousses au rythme de ses foulards de soie pourpres et noirs. La silhouette féérique de la mutante se jetait à bras éperdus dans les attractions de sa soirée bientôt arrosée de drogues exotiques – plongeant une partie de sa « cour » dans une euphorie généralisée. La proie exquise et violette qu’elle était demeurait au-dessus de tout le monde, très facile à repérer parmi la foule extravagante. D’ancien X-Men, des justiciers inconnus –pour l’heure-, des criminels voulant une trêve pour quelques heures, de vieux rescapés du fléau de Neverland.


Plusieurs invités arboraient fièrement des armes à feu spectaculaires, montrant que les classes présentes à cette fête dépassaient les attentes du commun des mortels. Flottant dans les voiles au milieu de rebondissements, de remontées et de chutes mortelles allant parfois jusqu’au sol, l’aîné des Killgrave ne prononçait aucun mot, n’adressait aucun regard. N’importe quel sujet ayant rejoint son mouvement d’indépendance – ou plutôt d’affirmation de leur identité, de se réapproprier leur liberté individuelle- connaissait la première caractéristique de la fille fabuleuse de l’Homme Pourpre : ne jamais l’approcher, ne jamais se mettre volontairement en danger. En effet, les talents de Kara avaient déjà fait le tour de la Grosse Pomme.


Par la voix ou par ses gestes, certains osaient dire « pensée », la Killgrave pouvait manier la volonté d’autrui. Et le nombre de ses victimes pouvaient être très gros : des centaines selon les rumeurs. Personne n’en avait osé estimer les limites. L’évadée de Neverland qui avait mené les prisonniers hors de ses murs s’affirmait ouvertement, mais la terreur dépassait largement l’estime que certains donnaient à la Dame Mauve.


Par la peau et par l’air, sa malédiction traversait les barrières physiques. Comme une infection, comme un virus. Pourpre. Maudit. Tous l’admiraient du coin de l’œil, tous désiraient entende la voix cruelle et mortelle de la Violette. Certes personne n’osait plus la rejoindre, même être dans sa horde personnelle d’invités. Protégée du Dragon et des Ombres, élève du Punisher et proche d’Elixir, disaient-ils, celui ou celle qui approcherait la Killgrave aurait une mort fascinante : la souffrance serait au premier rang de ce rendez-vous. Une réputation de taille pour une si petite femme : tellement fragile que ses habits de dentelles ne pouvaient guère dissimuler son anorexie à temps partiel, ses cicatrices si nombreuses que sa peau livide et lunaire ne savait plus où les localiser, ses cuisses vêtues d’armes blanches et de pistolets à l’effigie célèbre du Punisher.


Le seul moyen de monter au deuxième étage demeurait une échelle au milieu de la piste de danse, visible de tous et de toutes. La musique populaire tabassait les tympans, même qu’elle éliminait la possibilité de toute conversation. La basse augmenta, plongeant le comptoir du bar et les commandes dans une cacophonie épouvantable.


Au sommet du refrain, Kara Killgrave remonta ses foulards de soie immenses au plafond afin de les faire disparaître un à un. Une fois ses vingt jouets de cirque dissimulés des regards curieux, la jeune violette s’installa au-dessus d’un quadrillé ayant son voile refermé à son sommet.


Des lumières UV s’enflammèrent sur le plafond, dévoilant les chairs de la jeune mutante auprès de sa robe de soirée et de ses talons abandonnés à ses côtés : sous son teint grisâtre, presque lilas se trouvaient des veines et des artères pompant de l’hémoglobine pourpre. L’éclairage de la petite chandelle pourpre aux côtés de Kara était devenu désuet. Partout sur son corps se trouvaient des toiles affreuses démontrant son identité qu’elle portait sans remords. Les jambes chancelantes dans le vide, une hauteur de plus de cinquante mètres au-dessus de la piste de danse, Kara s’empara d’un couteau à sa cuisse gauche, et entailla ses chairs au niveau de l’abdomen.


Le plus effrayant demeurait la quantité de coupures fraîches qu’elle venait de s’infliger depuis les dernières heures… Une bouteille de whiskey irlandais à ses côtés, la Killgrave s’en versa un verre qu’elle fit disparaître la seconde suivante avec une grimace légère. Son autre main s’empara d’une bouteille de vin –d’apparence-  pour la lever au-dessus de son thorax au parfum vivant d’agrumes et de rose. Pourtant, cette odeur était trompeuse : l’huile fut versée aimablement sur ses chairs, inondant son profil et même son visage jusqu’au creux de ses reins seyant de lignes verticales que ses dentelles ne pouvaient plus dissimuler.


Enfin, elle était trop jeune pour admirer la mort : certes Kara prit de sa main fragile la chandelle pour l’approcher de son souffle. L’hésitation n’existait plus : seule demeurait sa détermination. Définitive à mourir : au cœur d’un moment bref, même trop bref de bonheur : la pureté des flammes saurait la sacrifier à sa juste valeur. De ses iris étoilés d’horreurs pourpres, elle convoitait le feu de cette chandelle avec affection et passivité: dévouement.    



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Mike Carpenter
– Gardien de la Galaxie –
Mike Carpenter
GÉNÉRAL
» communications : 47
» ma tête : Jason Statham

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POUVOIR
Feuille de personnage
» classe: 3 - Pouvoir en développement
» appartenance: 4 - Humain sur entraîné / Mutant 1&2
» pouvoirs:

Petite bouteille sur ma table, je suis là à boire à la bouteille comme un putain d'alcoolique. Pourtant je suis loin de l'être.. J'ai toujours été un être un brin tordu.. Quand je servais l'armée, on m'appelait pour les missions les plus à risque parce qu'il savait tous que j'étais le meilleur, le plus puissant. Pourtant ils ont prit la décision de me trahir, moi «  little death ». Pris soudain de rage je balance ma bouteille dans la cheminée qui s'enflamme soudain sous la substance alcoolisé, le feu déjà crépitant crépitant s'enflamme de plus belle. Je regarde ce feu, je pourrais y mettre la main que rien ne m'arriverait.. Quelle puissance se cachait derrière ce don ? Je suis devenu ce qu'il chassait, un être sans scrupule qui est prêt à tous pour détruire tant qu'on y mets le prix.

Soudain sorti du file de ma pensée, un appel, une musique de Nivarna résonne dans la pièce.. Numéro inconnu.. Un nouveau client alors.. Je réponds. L'homme me parle, il me dit qu'il a été mandaté par la personne chez qui il travaillait.. On me sort le terme de «  Purple children ».. Je ne connais pas grand chose à cette organisation. Pourtant ce que je crois être une organisation me propose une somme plutôt coquette pour éliminer une certaine Kara Killgrave. Une photo m'a été envoyé par MMS. Je la regarde et accepte la mission.. De ce que je comprends, la jeune femme a fait un genre de party avec tout les mutants indépendants.. Autant dire que la soirée allait s'annoncer des plus rythmé.. Flirter avec la mort sans jamais l'embrasser.. Sentirais je ce baiser si froid ? Non car personne ne tue «  Little Death ».

Je prends un silencieux et un couteau de combat, la mission était simple mais pourtant il y a quelque chose qui me chiffonne, cette fille, je suis sûr de l'avoir déjà vu quelques part mais l'ombre auréolé de l'alcool m'empêche de vraiment me souvenir. Peu importe, j'ai eu la moitié de la somme sur mon compte, pas besoin de plus.. Je prends donc ma moto et roule le long des routes direction Hell's Kitchen.. Des souvenirs jalonne ma route.. J'en avais passé du temps avant quand je bossais pour Fisk.. Une des rares personnes pour qui je travaillais gratuitement, il me payait en informations. C'est d'ailleurs lui qui m'a fait parvenir un pass pour cette soirée.. Ce mec à ce quartier dans le creux de la main et même si je ne le supportais pas.. Il était d'une utilité que j'étais bien incapable de nier. Rapidement, l'homme vit le grand bâtiment, je gare ma moto et un gros bras m’accueille de son air de pitbull domestiqué. Il parle d'une voix assez bizarre, on dirait que son cerveau était retourné pourtant il me met la main sur l'épaule en me menaçant.. Je n'étais pas sur le registre d’après lui.

«  Ecoute abruti, si tu retire pas ta main dans les 30 secondes.. Je vais devoir te refaire le portrait façon Picasso tu vois.. Alors dégage ! »


L'homme rit alors je lui tords le bras, et je l'éclate contre un mur. Un couple de mutant sursaute mais peu importe cet homme ne me touchera plus. Je remet mon smoking bien droit, heureusement que cet abruti ne l'avait pas taché de son sang, elle sortait quand même tout juste du pressing. Je rentre alors dans ce fameux lieu. Il y a bien une cinquantaine de tueur surentraîné.. J'en reconnais quelques uns.. Certains avec qui j'ai fais quelques coups et certains autre avec qui j'ai été en défi.. Pourtant je n'étais pas là pour ça, j'avais une mission. Cependant je devais passer inaperçu, alors je vais au bar, je demande un whisky et je regarde.. Forcément à un moment, elle allait se montrer.. Je regarde alors la photo et .. je me dis encore que je l'ai vu quelque part..

Soudain je la vois au deuxième étage.. Je devais passer inaperçu, je laisse un bon pourboire au barman en échange d'informations sur comment monter, l'homme me donne l’information et je le remercie. Je me dirige donc vers la piste de danse, commençant à danser avec les quelques personnes se trouvant sur la piste. La musique était forte, on entendait les gens que si on les trouvait à côté de la dit personne. Il finit par discrètement monter par l'échelle de service.. Combien était ici pour la même chose que moi ? Je ne savais pas et je devais faire vite. Bien sûr, je vois les gens me regarder me peu importe. Je tuerais chaque personne s'opposant entre moi et ma cible.


Je suis les tâches de sang au sol, quelqu'un l'avait donc trouver avant moi ? Je sors alors mon silencieux prêt à tuer la première personne s'opposant à lui. Il arrive soudain dans une pièce et y voit la jeune femme se servir un verre. La jeune femme finit par renverser l'intégralité d'une bouteille sur elle.. Une bouteille chère en plus.. Au moins, j'ai une vue pas mal sur la peau de la rousse mais cela n'allait pas m'empêcher de la tuer, pourtant je devais savoir un truc. Je sortis de l'ombre et pointa mon silencieux sur elle.

«  Essaie pas de me laver l'esprit, crois moi j'ai été assez torturé par des terroristes pour que ton truc marche sur moi.. Je suis là pour te tuer mais une question me traverse l'esprit.. Je t'ai vu où toi ? »

En faites, je ne sais même pas si c'est vrai, je ne connaissais rien à son don. Je ne connaissais pas grand chose sur son pouvoir mais j’espérais que le bluff fasse son affaire. L'arme toujours pointer en sa direction.. J'étais en quête de ma putain de réponse avant de l'envoyer rejoindre ses ancêtres.
Kara Killgrave
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Never was and never will be
Have you no shame don't you see me
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Oh how we love you
No flaws when you're pretending
But now I know she
Never was and never will be
You don't know how you've betrayed me
And somehow you've got everybody fooled
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Exaspération : épuisement : laxisme. La Dame Pourpre fixa son invité incongru : si ordinaire dans sa présentation, si ordinaire dans son introduction. Le regard enflammé de sang pourpre, même ses iris phosphorescents au milieu des lumières ultraviolettes des lieux éclectiques le toisèrent plus sévèrement que bien d’autres gens… Pourquoi agissait-elle si lentement? Pourquoi refusait-elle de lui donner sa réponse, alors que son rêve se trouvait entre les mains de ce tueur à gages? Sa petite mort à elle que le destin lui refusait constamment : cette urgence de la Fin qui provoquait mille frissons dans ses petites soies, ses petits os. Ce désir surpuissant de briser sa vie au profit de l’inconnu, de la lumière blanche inaltérée du paradis maudit des hommes.


Peut-être que les mutants pouvaient avoir leur propre Fin heureuse. Peut-être. Kara Killgrave déposa sa chandelle à ses côtés, abandonnant l’idée de brûler ses chairs dénudés pour ressentir la souffrance : cette émotion lui évoquait sa rage de vivre trop intense. Incapable de gérer ses excès, elle tombait dans une douce folie menée par la cacophonie des discours mutants de plusieurs confréristes. Seulement Némésis la guidait parmi les damnés; seulement Némésis avait le pouvoir de la ramener hors des flots des ténèbres qui les dévoraient toutes les deux.



L’interrogation de l’homme lui revint en tête, mais elle ne reconnaissait pas son visage. En se fiant à sa tête, la jeune Killgrave profilait déjà le type dévoué à son appel de la violence : à son appel de l’eau-de-vie. Sans déroger son regard horriblement pourpre du sien, un soupir quitta ses lèvres teintées de rouge sang quand la jeune femme se détourna en laissant ses pieds meurtris d’ecchymoses se balancer dans le vide tel que l’aurait fait une gamine.


Sa main droite s’éleva dans les airs, offrant une invitation à son futur meurtrier de se présenter : ce qu’il n’eut aucun choix d’effectuer, étant donné l’ordre donné par le geste de la jeune femme. C’est alors que le carrousel de la malédiction Killgrave reçut enfin une autre victime : un nom, un prénom, un surnom, une profession même. En relevant sa main, l’obligation cessa – de même que l’impulsion virulente qui avait violé la pensée – et particulièrement la volonté- de son interlocuteur pendant l’espace de quelques secondes. Certes un mauvais pressentiment la gagnait déjà vis-à-vis de sa question précédente.



« Je ne sais pas, Little Death. »



Un deuxième soupir, un regard vers le sol à des dizaines de mètres d’eux suffit à provoquer un faux sourire sur le visage pâle, livide de la rousse.



« La mort est un beau cadeau. Je vous remercie. »




Une larme versée; tombée du pourpre de son œil droit afin de se perdre dans les foules en plein ébats de danse alcoolisée et for désordonnée. Chaque mot était une torture, chaque phrase provoquait la soif d’obéir à la volonté de la Killgrave. Pire chaque battement de cil pouvait en créer un ou même sa pensée, car oui sa volonté arpentait les pensées sans les lire, sans les comprendre, sans vouloir fusionner. Kara avait tellement peur de fusionner son esprit à un autre depuis son dernier accident avec Captain America. Certes le pire ne put être évité : la volonté de la Killgrave fracassa la porte d’entrée de l’esprit du tueur à gages pour l’effleurer. Rien de douloureux. Rien de spécial. Seulement une ombre lancinante et pourpre un dixième de seconde : accompagné d’un cri de la Killgrave qui ne voulait visiblement pas laver son cerveau. Un second cri rejoignit le premier. Une grimace se forma sur les traits de Kara qui chuchota « Neverland » sans jamais le formuler hautement.



La froideur de son comportement se dissipa entièrement à l’évocation de ce mot qu’elle étouffa d’une main fine sur ses tempes en feu, entièrement recouvertes d’un mauve doux, faible en tons. La respiration saccadée de la rousse redevint calme quand elle se releva sur ses pieds avec une telle faiblesse qu’elle en était ridicule, beaucoup trop facile pour une proie à la réputation si terrible. Or, les yeux de cette créature à la mutation des plus insidieuses témoignaient de la tragédie de son existence : pire, ils dénonçaient son rêve de mourir. Heureusement, cela allait bientôt se produire.




« Vous avez un silencieux : vous pouvez vous éloigner. Je vous en prie. Imaginez si je vous envoie vous faire foutre. Je ne voudrais pas rentrer dans votre tête non plus. C’est tellement plus désagréable que les gens le croient. »


En effet, c’était une terrible souffrance pour la jeune Killgrave. Étrangement, ces derniers mots ne sonnèrent guère comme un ordre comme si l’état émotif de la Killgrave avait suffi à dissiper les affres de sa malédiction. Ou bien était-ce simplement l’ordre insensé de ses mots usés dans l’unique but de ne pas donner d’ordres?



Qu’importait. Elle abandonnait le fait de confronter son agresseur pour contempler le vide : malgré les hordes de mutants, malgré la cour de la Dame Mauve qui adorait ses fêtes et ses folies. Hésitante, la Dame Mauve laissa ses jambes errer dans le vide, ses talons nus tachés de sang pourpre et d’huile s’égoutter à la pointe de ses orteils meurtris d’ecchymoses et de foulures : la danse classique, véritable bourreau de la perfection. Doucement, Kara croisa ses bras sur ses épaules porcelaines, parfois hantées de veines violacées et tissées telles des toiles d’araignée dans une harmonie horrible, bouleversante.


Plusieurs minutes passèrent, mais plus aucun mot ne la quitta. Elle retomba dans le silence torturé de ses propres pensées, jouant d’une main nonchalante avec les boucles de feu qui hantaient ses cuisses, tombaient en des chutes épaisses et enchevêtrées autour de sa carcasse fébrile. Soudain, la Dame Mauve commença à avancer son bassin doucement…au point de se jeter dans le vide…un centimètre à la fois, une petite mort délicieuse à la fois.





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J'avoue que je ne m'attendais pas à ça.. On dirait presque qu'elle est ravie de me voir.. Je croise trés peu de personne dans son cas et je sais pas je ressens par moment de l'empathie pour eux, comment peux t'on en arriver jusqu'à là? Bien sûr quand j'ai été capturé en Irak, j'ai aussi souhaité mourir entre deux tortures mais la situation est différente.. je crois. La musique s'entends en bas et Mike referme la porte avec son pied, comme si la musique en elle, dénotait avec l'ambiance du moment ou peut être était ce juste parce qu'elle l'empêchait de penser.
Soudain elle fait un geste étrange.. bizarre.. mais qui me rappelle quelque chose..

" Je suis Mike Carpenter.. Ancien militaire et mercenaire.. On me surnomme " Little death"

Soudain cela me revient, je revois ce geste et l'homme s'écarter pendant que l'on fuyait.. Je devais la vie à cette jeune femme.. Je la regarde un peu perdu mon arme toujours pointer sur elle prêt à faire pleuvoir la mort sur elle.. Cependant je ne comprends pas, pourquoi souhaiter mourir? Devait il mettre fin à la vie de la jeune femme qui l'avait sauver? Puis au fond si elle la réclame, ne serait ce pas un moyen pour moi de payer ma dette envers elle? Neverland.. La fuite de cet endroit.. Je lui devais tellement.. Pourtant j'avais une mission à exécuter.. Soudain je déverrouille le cran de sureté de mon arme. Un cliquetis bien distinctif d'une arme prêt à tirer pourtant je ne vais pas la tuer de suite, je dois être sûr que ce soit elle.

" C'est toi qui m'a sauvé la vie à Neverland non? Ce que tu m'as fais.. Tu l'avais fais à un des soldats à l'époque.. C'était toi avoue !"

J'avais un ton presque autoritaire de la faucheuse sur sa proie mélanger à un certains questionnement lié au doutes que la jeune femme me faisait ressentir. Pourtant elle reste là, menaçante parlant de mon silencieux.. Elle avait envie de mourir mais on dirait que son instinct de survie refusait de lâcher prise puis comme un doigt lancé par le destin.. Je la vois s'approcher du bord, on peux voir des gens rire et danser, sacré contraste avec la situation actuelle. Je la vois avancer;si proche du bord alors quand j'ai l'impression qu'elle va tomber, je l'attrape par la taille et la jette un peu plus loin.. Je voulais des réponses et je n'allais pas la laisser partir comme ça, en plus je suis payer pour un assassinat par balle pas pour un suicide.

" Mais bordel c'est quoi ton problème?"

Je soupire, replongeant dans mon passé de militaire, j'en ai vue des frères d'armes se donner la mort parce qu'ils en avaient trop vu.. Trop vécu.. L'idée même de vivre après les horreurs que certains avaient commis.. Il voyait leur survie comme illégitime.. Chaque homme doit se battre pour survivre jusqu'au baiser offert ou au glas de la mort. Je n'ai pas envie qu'elle se suicide surtout si c'est elle.. La fille de Neverland..
Kara Killgrave
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Le bruit du cran de sûreté du fusil de son futur assassin s’enlevant, la Dame Pourpre frissonna à l’idée de pouvoir embrasser la mort. Enfin, celle qu’elle attendait depuis le baptême de ses douze ans lorsque sa mère trouva le courage d’enfoncer une dague dans son petit cœur de ballerine. Des mots rimaient derrière elle quand la danse des lumières et les chutes des musiques technos trouvaient leurs creux. Pourtant rien n’aurait pu la retenir au deuxième étage en cet instant.


Être l’amante et l’amoureuse de la Mort était un emploi du temps déjà très chargé pour cette mutante trop brisée pour vivre de nouveau. Trop tard : Kara Killgrave sentit ces mains sur sa taille comme une agression physique de la pire espèce, hurlant d’un son si aigu que plusieurs ombres se figèrent dans ses lamentations brèves. Elle gesticula, mangea les grilles de métal contre ses mains et releva son nez aiguisé d’une fureur pourpre vers son ennemi. Trop tard, car Kara referma son poing vers le bas, ordonnant à son interlocuteur de se poser à genou.


Alors qu’elle se relevait sur ses pieds lentement comme si exister donnait une pesanteur illimitée à ses jambes maigres, graciles. Ce fut à cet instant qu’un regard détruit, complètement ravagé de haine et de fureur se darda sur le mutant à sa portée. La voix charmante et hypnotique de la Killgrave s’éleva quand un geste furtif de ses doigts pianotèrent à son ennemi de lâcher prise de son arme à feu – pire de la glisser vers elle. Les larmes sur les tempes, Kara prit possession de son arme comme un jouet volé à un gamin.



« Oui, Little Death, j’ai ouvert les portes de Neverland. »


La Killgrave démonta l’arme, un morceau à la fois, jetant un « Ne bouge pas » à sa victime qui n’eut d’autres choix que de coopérer aux exigences de la Dame Mauve. La fête grondait toujours au rez-de-chaussée, pendant que la jeune femme envoya promener chaque morceau du fusil dans une direction opposée, jouant avec la roulette russe des balles qu’elle laissa intacte au sol.


« Étiez-vous dans le congélateur? Ou bien la fournaise? Je ne sais pas. Nous avons marché par centaines jusqu’aux portes – peut-être même plus… Vous pouvez comprendre pourquoi le gouvernement désirait s’accaparer mon don : bon comme mauvais. La sournoiserie de ma mutation est d’une perversité rare pour l’esprit humain. »


Puis, hésitante, la Killgrave rajouta d’une intonation plus mélancolique, quitte à tomber un peu trop dans la tragédie :


« Je crois savoir qui vous a chargé de cette mission. Je suis heureuse de vous apprendre que vous supportez un pédophile psychopathe qui rêve d’étudier ma dépouille pour son projet futur de domination du monde. »




Doucement, la Killgrave vint prendre son arme à feu à l’effigie du crâne de mort du Punisher – l’un de ses nombreux mentors. Elle retira trois balles de sa roulette puis la fit tourner avec drame d’un coup sec.



« Donne-moi trois bonnes raisons de ne pas te tuer maintenant. Tu as perdu ton tour en m’interrogeant.»


Décidément, Kara tombait facilement dans ses vieilles habitudes : viser une victime qui ne peut pas bouger, quelle plaie pour l’orgueil de la Dame Pourpre.





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