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Unholy, Fiery Destiny [Azilys Dulac] [18+]

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Azilys Dulac
– Defenders –
Azilys Dulac
GÉNÉRAL
» communications : 460
» ma tête : Audrey Fleurot
» association : S.H.I.E.L.D
POUVOIR
Feuille de personnage
» classe: 3 - Pouvoir en développement
» appartenance: 4 - Humain sur entraîné / Mutant 1&2
» pouvoirs:

Unholy, Fiery Destiny


"Et monter lentement dans un immense amour"

L'or et la glace se disputaient le regard de Drake. Azilys y jetait des regards, tentant de deviner les sentiments qui l'agitaient. Le visage de son amant s'adoucit un instant, avant de reprendre une expression de marbre. Elle devinait une lutte intense derrière ses yeux orageux et son corps tendu. Elle se fit un instant hésitante, craignant de le froisser de ses attentions particulières. La lutte cessa. Sa main vint cueillir la sienne, déposer sur son poignet un tendre baiser sans crocs. Les mains qui la redressèrent étaient douces, celle qui la saisit par la nuque, pour l'obliger à plonger dans son l'océan tumultueux de son regard, fut presque brutale. Le regard qu'il lui imposa était intense, torturé. Elle eut l'impression dy voir danser l'ombre de troubles souvenirs avec la magie de l'instant présent.

En temps normal, Azilys était une amoureuse tourmentée, incertaine d'elle et de l'autre. Elle avait appris douloureusement qu'aimer, c'était donner à l'autre le pouvoir de vous faire mal, certains ne s'en était pas privés. Cette relation naissante, qui pourrait n'être que hors du commun, avait tout pour la perturber. Le caractère ambivalent de son amant, capable dans le même geste d'être à la fois tendre et brutal, sa nature si particulière, la soudaineté de ses sentiments.

Mais rien n'était normal entre eux, elle devinait déjà que rien ne le serait jamais. Quoi qu'il en soit, négligemment posée sur lui, perdue dans la contemplation de la lutte qui faisait rage dans ses yeux, uniquement vêtue de l'éclat du bijou autour de son cou, elle n'éprouvait aucune crainte, aucune appréhension, aucune peur de la bête aux yeux d'or et aux crocs acérés qui vivait en lui. Tout ce qu'elle ressentait à cet instant précis était de la certitude. La certitude qu'elle était à l'exacte place qu'elle devait occupée. Et, en cet instant précis elle savait que la seule chose que son regard opposait à celui de Drake était l'expression d'une étrange sérénité.

Les deux âmes revendiquaient le corps de Drake. L'homme vint déposer un baiser presque chaste sur les lèvres, le dragon prit le relais, offrant un sourire fauve en tirant légèrement les boucles vers l'arrière, l'obligeant à relever le menton, la bête se fit douce pour poser son front contre celui de la jeune femme, jouant de son nez contre le siens, taquinant ses lèvres de la pointe de ses inquiétantes canines.

Les baisers se firent plus violents, d'abord sa nuque, puis ses féminines rondeurs. Elle ferma les yeux. eue un énigmatique sourire de chat quand il y lova son visage. Elle referma doucement ses bras autour de sa tête, le maintenant dans son giron, caressant un instant ses mèches sombres avant de venir y poser ses lèvres. Le jeu du dragon reprit, ses caresses se firent plus précises, ses baisers plus appuyés.

Les braises devinrent nouvel incendie. Elle se cabra, et laissa échapper un petit cri entre plaisir et douleurs quand ses mains brûlèrent la peau de ses hanches, reprenant leur exploration de son corps. Elle frissonna de les sentir frôler ses épaules, dessiner un chemin enflammé sur sa colonne vertébrale, s'appesantir au creux de ses reins. Elle ne lutta pas quand son corps autoritaire recouvrit le siens.

Ses mains sur elle, sa bouche contre la sienne, leur danse intime, son corps dans le sien. Elle l'aimait. Elle l'aimait enfin. Elle avait toujours trouvé les relations physiques un peu triviales, animales, parfois même vulgaires. Dans ses bras, elle découvrait qu'elles pouvaient être sublimes, transfigurées par un amour qu'elle pensait réservé aux contes, aux histoires et aux films dégoulinant de mièvrerie. Elle l'aimait, elle le lui murmurait au creux de l'oreille, ponctuant ses déclarations de douces morsures sur son lobe. Même s'il ne le lui disait pas, par pudeur, par peur ou pour d'autres raisons lui appartenant, même si elle devinait déjà qu'il lui faudrait du temps pour oser prononcer ses mots, elle ne doutait pas. Il l'aimait.

Elle calquait son rythme sur le siens, le laissant décider de la mélodie de leur étreinte. Les mains serrées sur lui, son souffle haletant dans le cou de son amant, elle releva un genou pour venir enrouler sa jambe aux siennes. La montée fut lente et douce, et le sommet atteint dans un sanglot de trop d'émotions contenu qu'elle étouffa contre l'épaule de Drake.

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Seth Drake
Seth Drake
GÉNÉRAL
» communications : 276
» ma tête : Cillian Murphy
» association : Indépendants.
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Unholy, Fiery Destiny: may fire and blood lust us to War; or who knows, Truth



Le péché dans leurs yeux, la furie dans leurs caresses, la décadence et l’ivresse de la chair dans leurs promesses silencieuses. Leurs noms répétés à la merci de l’un et de l’autre, les déclarations de Lys qui l’inondaient d’extase comme de détresse affective. Seth se laissa mordiller sans répit, osant respirer dans le creux de son tympan à son tour – lovant son visage à l’intérieur de sa chevelure, de sa nuque, et du parfum de son âme. Leurs bassins bougèrent en rythme, en harmonie parfaite lorsqu’ils s’embrassèrent au même instant, oubliant le monde entier derrière une soirée humide et orageuse. Le tonnerre commença à bondir des nuages noirs, et si hauts, l’électricité commença à vaciller sous leurs regards passionnés. Le dragon planta sa bouche sur la sienne, une fois encore, murmurant des paroles inaudibles au cœur de l’action. Ils montèrent si haut que la descente fut fatale : il soupira d’aisance, perdant la crispation du bas de son corps, apaisé d’un poids infini.


Certes, anormalement, Seth recommença après un soupir torturé, recommença à tourmenter sa compagne d’un appétit charnel démesuré : longtemps, si longtemps en elle que l’homme en perdit toute raison, et commença à l’aimer comme l’âme la plus précieuse du monde entier, comme la seule âme existante en symbiose avec la sienne. Personne n’existait. Personne ne vivait. Personne ne composait le dixième de leur instant des plus intimes, des plus vivifiants, des plus authentiques.


Parfaits, l’un dans l’autre, le souffle l’un sur l’autre, ils roulèrent sur le plancher au cours de leur étreinte. Drake réceptionna l’impact avec son dos écaillé, tenant Lys entre ses bras. Un rire s’échappa de sa gorge, alors que ses yeux mordorés se plantèrent dans les yeux de sa partenaire. Entourés de leurs fringues éparpillées aux quatre vents, Seth se releva à moitié, et ne put s’empêcher de refuser qu’Azilys quitte son contact. Il la serra longuement, tendrement, dévorant délicatement de ses crocs la chair de sa gorge en finissant chaque attaque par un baiser enflammé. Contre lui, Drake se releva en prenant Lys dans ses bras – lui offrant un moment de répit, un moment de calme au sein de leur folie. Le couple de mutants marcha moins d’une minute dans un couloir sombre, tombant sur une porte entrouverte. Le dragon embrassa sa flamme puis vint la déposer dans un lit soyeux, avec soin et attention. En se retournant, la foudre éclaira sa colonne meurtrie, découpée au couteau de chasse afin d’y représenter des runes lugubres, antiques. Les écailles rouge sang disparurent aussitôt qu’il revint dans sa direction, le regard moqueur. Les draps fermés, il les tira d’une main lente puis invita Lys à s’y déposer, s’y étendre comme la fleur qu’elle était. Et là, Drake ne lui laissa aucune chance de lui échapper.


Approchant d’elle, il vint la prendre dans ses bras, lui gronder sereinement des paroles sourdes et étouffées d’émotion. Une fois encore, il éloigna les boucles de son visage, la regardant avec passion et curiosité. Autour d’eux de leur bulle d’individualistes en plein ébats, au sein d’une chambre aussi blanche et épurée que le reste des lieux, il se trouvait un bureau rempli de feuilles ave des listes de statistiques, des numéros en séquences infinies. Un paquet de cigarettes fermé traînait auprès d’une montre dorée : une bouteille de bourbon jointe à un verre à demi-plein : une vingtaine de lettres au nom de sa compagnie nouées d’une corde noire et d’autres plus personnelles. L’une était de Mélanie Killgrave, très vieille et rapiécée, une autre de Jessica Jones adjointe à un dossier d’enquête sur les Enfants Pourpres, plusieurs adressées à des noms étrangers passant de Rasputin à Wagner. Un téléphone intelligent traînait au milieu du bureau encombré avec une liste d’appels et de messages textes à en faire pâlir les yeux. Certes rien de tout cela ne distrayait le monstre de sa nouvelle et unique proie : Drake l’enlaça, la noya d’affection, d’action encore une fois – éternellement.


Durant des heures entières, ils recommencèrent, se noyèrent, se réjouirent et s’abandonnèrent. Encore, il la tint toute la nuit entre ses griffes, épuisant sa conscience de douceurs empoisonnées, malicieusement taquines jusqu’à son dernier souvenir, son extase la plus ultime… Au moment de la voir succomber dans le sommeil, il retrouva ses repères, et veilla sur elle comme un dragon garde son trésor des voleurs. Sans trouver le sommeil, heureusement, car trouver le repose aurait impliqué d’écraser sa belle sous son flanc une fois devenu le démon entier.


Évidemment, il la gardait dans ses bras, l’empêchait de le quitter pour la dernière fois. Après, Seth n’avait d’autre choix que de la protéger de lui-même… Il verrait comment gérer cela plus tard. Pour l’heure, il se noya d’elle et de chaque émotion éperdue de sensualité qu’elle lui procurait…Aux premières lueurs de l’aube, Drake continua de promener ses doigts dans les boucles de Lys, épiant de son regard azuré autant ses moues que ses mouvements – presque intrigué par une telle proximité. Les heures continuèrent de se consumer, laissant l’homme et le dragon border son trésor adoré, son trésor d’amour.




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"Et monter lentement dans un immense amour"

Le tourbillon d'émotion et de sensation qui avait écrasé sa poitrine et fait monter une larme à ses yeux sembla s'évaporer pour aller tourmenter les cieux d'encre au-dessus des toits de la ville. Azilys se demanda un instant si elle était responsable du vacillement des ampoules, ce serait bien une première, mais elle comprit qu'elle était innocente quand elle entendit le grondement du tonnerre au-dehors. La nuit déversait sa colère sur la cité, plantant des crocs électriques et lumineux dans les nuages, fouettant les vitres de milliers de projectiles liquides, comme folle de rage que son courroux n'atteigne pas les deux mortels. La tempête pouvait bien s'époumoner, lancer ses assauts sauvages contre les grattes-ciel, elle ne pouvait rien contre l'homme et la femme enlacés.

Un instant d'apaisement suivit leur étreinte passionnée. La jeune femme laissa sa tête retomber contre le canapé, ses yeux méditerranéens rendus un peu vagues par l'extase se brûlaient au soleil du regard de Drake, prisonnière volontaire de la cage de ses bras, elle fut à nouveau victime consentante de sa passion.

L'appétit de Drake semblait insatiable. Son souffle n'avait pas encore retrouvé un rythme normal que déjà, il revenait la goûter, une étreinte peut être un peu trop sauvage pour l'étroitesse de leur couche. Elle s'entendit crier légèrement quand ils basculèrent, elle s'accrocha plus fort à ses épaules, et le cri se transforma en rire pour se mêler à celui du dragon quand ils roulèrent sur le tapis, au milieu du salon dévasté par leurs ébats.

Elle avait senti naître sous ses doigts les écailles de son dos, mais perdu dans son regard, elle n'y avait porté aucune attention. Pas plus qu'elle ne réalisa que trois gouttes de la même teinte que l'armure du dragon s'échappaient de la petite entaille fine et nette au bout de son index pour glisser sur les écailles et venir souiller la neige immaculée du tapis.

Gardant ses bras serrés autour d'elle comme s'il craignait qu'elle ne s'envole, il tortura à nouveau son cou et son corps de caresses acérées et de baisers passionnés. Elle hoqueta de surprise, et raffermit sa prise autour de ses épaules quand il se releva, la soulevant dans ses bras avec une facilité qu'elle trouva déconcertante. Sans être très lourde, elle n'était pas non plus de ses brindilles de papier glacé. Elle était grande pour une femme et sa silhouette était en harmonie avec sa taille. Pourtant, dans ses bras, elle avait l'impression de ne pas être plus lourde que Trésors.

Elle se laissa enlever avec un plaisir confiant, profitant de cet instant de répit dans cette nuit d'égarement pour se blottir contre lui, poser sa joue contre sa poitrine, se laisser bercer par le mouvement de sa démarche féline, se perdre dans la contemplation des éclats dorés qui jouaient sous sa peau. La sérénité de l'instant où il la déposa délicatement dans un baiser fut troublée par la vue des ignobles cicatrices qui profanaient son dos. La lumière venimeuse et mouvante de l'éclair leur donnant une apparence funeste, malfaisante. Elle eut l'impression de les voir ramper comme des animaux nuisibles sur la peau blême de Drake. Elle tremblait un peu de cette vision perturbante quand elle se glissa dans la sécurité de ses bras et de ses draps.

La chambre du jeune homme fut l'ultime refuge de leur passion. Il était un amant vorace. De longues heures durant ils s'aimèrent, alternant doux moments de complicité tendre et étreintes d'une intense passion. Jusqu'au cœur de la nuit, jusqu'à ce qu'Azilys, épuisée finisse par rendre grâce, que le sommeil vienne caresser son esprit, que la recherche de sa tendresse remplace l'appétit qu'elle avait de son corps. Le nez niché dans son cou, ses boucles couleur de rouille étalées sur les draps froissés, son corps lové dans le refuge de ses bras, elle ferma les yeux et s'endormit avec délectation dans la chaleur d'un autre corps que le sien.

De ses rêves, elle ne se rappela pas précisément, mais elle savait qu'ils avaient été agréables, tout comme le fut son réveil sous les douces caresses de son amant. Pendant quelques secondes, elle tenta de retenir le sommeil, persuadée que les tendre et légers frôlements sur sa peau s'évaporeraient dès qu'elle ouvrirait les yeux. Peu à peu, le souvenir des évènements de la veille lui revint. Mais était-ce vraiment des souvenirs et non plutôt un rêve trop vivant ?

Elle se décida à ouvrir ses paupières encore lourdes de sommeil, et sourit en le découvrant plongée dans sa contemplation. Elle referma paresseusement les paupières, soupira d'aise et frotta son nez contre la peau de son bien-aimé, soufflant contre son cou. Relevant la tête, elle vint déposer un baiser en ailes de papillons sur ses lèvres.

« Bonjour. »
Ronrona-t-elle avant de s'étirer voluptueusement contre lui, comme chat satisfait, pour tenter de rendre sa souplesse à son corps délicieusement endoloris, laissant son regard errer sur la pièce.

La vue du bureau encombrée, des cigarettes et de la bouteille la firent sourire. Même au cœur de son intérieur, elle sentait l'ambivalence de sa nature, l'ordre froid le disputant à une certaine désorganisation. Elle aimait cette petite pointe d'imperfection.

Elle se figea lorsqu'elle aperçut la pendulette sur le bureau, et surtout la position des aiguilles. Elle se redressa brusquement, négligeant le draps qui glissa de son corps et le dévoila dans sa nudité. Elle tourna vers Drake un visage incrédule au regard affolé.

« S'il te plaît dit moi que cette pendule n'est pas à l'heure ! »


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Seth Drake
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Investi corps et âme dans l’art de sa beauté, dans l’intérieur de son intimité et de son caractère unique, il reçut son réveil avec passion et enthousiasme. L’Anglais peu matinal offrit même un sourire fin à son amante, la noyant de caresses des plus baladeuses qu’il soit. Lorsque sa bouche prononça les salutations matinales, le dragon l’embrassa furieusement en la prenant par les hanches, avant de la perdre contre la course du temps qu’il repoussait lui-même. Sans un mot de sa part, il l’observa encore et toujours : laissant la belle lui donner une réplique cinglante à la suite d’un regard en panique. Honnêtement, Seth demeura plusieurs minutes en contemplation de ses chairs nues sous les rayons solaires qui traversaient la porte entrouverte – l’éclat de ses yeux semblait presque joyeux s’il ne demeurait pas aussi menaçant en plein jour. Celle-ci menait à un balcon discret dont l’odeur de chlore laissait croire à des petits luxes cachés. L’Anglais se leva du lit, enfila des pantalons noirs avec quelques écorchures sur les côtés et vint déposer un baiser tendre, doucereux à la jolie rousse. Seth se dirigea de l’autre côté du lit, et donna à Lys sa jupe abandonnée depuis hier soir sur le tapis.



« Je crois que vous n’êtes pas à l’heure. Moi non plus. »
Sa main vint chercher la sienne, malgré ses états d’âme urgents de répondre aux exigences capricieuses d’un système de société obsolète. Il regarda l’incision légère, sèche au niveau de son index puis l’embrassa avec délicatesse avant de s’écarter d’elle – refusant de laisser la passion le dicter une fois de trop, si près de Lys que la tension entre leurs corps continuait de se mouvoir entre eux. « Allez à votre monde. Je retournerai au mien. » C’est ainsi que sa voix rauque, grave, à l’accent prétentieux et orgueilleux, il approcha son faciès du sien – si près qu’il manqua de la frôler et dévoilait un certain désir de l’intimider – ou de la taquiner : « Peut-être allons-nous nous rentrer dedans de nouveau. Le destin est moqueur. N’est-ce pas? »


Ainsi, le dragon toucha le poignet de la mutante à ses côtés, montrant un nouveau bracelet en or sur ce dernier. La breloque fine resplendissait de mille tons, et derrière chaque petit pendentif orné de formes marines ou florales se trouvait un numéro. Au nombre d’une dizaine, il lança un regard sérieux, provocateur à sa nouvelle flamme. Était-ce son numéro de téléphone? En effet, Seth obligea Lys à le remarquer par elle-même avant de lui laisser son entière liberté. Le joli Cerbère passa par la porte, et vint sentir Lys avant de tourner un regard ahuri vers son maître. Il gronda un peu, avant d’essayer de mordre le pied de l’Anglais qui recula vers l’arrière avant de repousser la bête avec son genou.


« Arrête de la regarder. Va-t’en! »



À ses mots, le canidé sembla ciller puis baissa les oreilles sur les côtés en fermant ses yeux. Il contourna instinctivement le mur, et Drake vint caresser le flanc de la bête avant de lui parler dans une langue morte – une sorte de langue antique, oubliée, gutturale. Le dragon se pencha vers le chat qui avait élu domicile sur les vêtements d’Azilys comme si il voulait l’empêcher de partir. Seth se retourna vers son amante, et lui dit d’une voix paisible et ferme:


« Je le jure. Ce n’est pas un complot pour vous mettre en retard. Je n’ai pas osé bouger de la nuit, j’avais trop peur de perturber votre sommeil. De plus, vous étiez magnifique. »



Très maladroit, visiblement, le dragon laissa cet éclair de vérité déformer son visage froid. En effet, ses yeux portaient certains signes de fatigue. Rien de flagrant, juste ceux d’une personne qui aurait passé une nuit blanche. Passant une main sur sa nuque, Seth esquissa un sourire avant de se détourner de celle dont chaque parole, dont chaque geste le renversait émotionnellement parlant. Il marcha jusqu’au comptoir de sa cuisine auquel il s’adossa : une odeur de caféine s’en échappait, c’était un charme par une telle atmosphère. Un œil curieux sur l’ensemble de thé lui rappela son abandon brièvement, Obstiné, Drake retomba dans son approche sauvage des autres espèces, et chassa Trésor des vêtements d’Azilys. Comme la veille, Cerbère revint en grande force afin d’embêter le chat. Les deux commencèrent à se poursuivre dans une cacophonie matinale bien appréciée de leur maître qui regarda son invitée avec un sourire de victoire. Alors que Cerbère s’apprêtait à croquer Trésor, Drake souleva le gros chien sans misère pour le placer de l’autre côté du canapé avant d’aller l’îlot de la cuisine pour remplir des bols en métal.


« À vos plats, Chenapans! »



Littéralement, il prononça le dernier mot avec une pointe d’accent français. C’était comique de voir un tel mot dans son langage si posé, si mature. Au son de la moulée, les animaux arrêtèrent tous les jeux pour se précipiter sur ces derniers, laissant enfin le champ libre à la belle Azilys afin de prendre ses habits toujours semés aux quatre vents. Pendant ce temps, Seth se dirigea vers une machine d’apparence sophistiquée et sembla verser du liquide dans des tasses thermiques conçues pour emporter – l’art des Américains, n’est-ce pas? Il tendit une tasse à sa bien-aimée, l’observant avec curiosité – à épier le moindre de ses gestes. Pendant ce temps, sa boîte vocale explosait de messages de Dez qui le croyait kidnappé et mort dans les égouts : ces temps-ci, elle avait une phobie bleue des reptiles mutants tapis dans les ombres. Quelques messages de Kara, d’autres de Laura Dean, un de Némésis pour savoir quand son four serait réparé ou s’il était brisé à cause de lui. Le monde, la routine les rattrapait déjà - Hélas.



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"Et monter lentement dans un immense amour"

Déjà, le quotidien venait rôder ses griffes autour de leur bulle de caresses et de baiser. Ses lèvres sur le doigt qu'elle s'était blessé sur ses écailles, petit souvenir de leur passion imprudente renvoyèrent son esprit à la nuit qu'ils avaient partagée. La jupe qu'il lui tendit et le retour au vouvoiement en furent les symboles les plus douloureux. Elle frissonna de frustration. Elle voulait arrêter la course du temps, elle voulait bloquer les aiguilles de la pendule, se blottir contre son torse et retourner dans le cocon des draps.

Mais il fallait être raisonnable. Autant elle que lui devait reprendre le cours de leur vie après cette parenthèse enchantée. Une main glacée broya sur son cœur quand il lui ordonna de retourner à son monde, pendant qu'il retournerait au sien. Le ton de sa voix et ses mots lui donnèrent un instant l'impression d'être congédiée et qu'il renvoyait une prochaine rencontre aux bons soins d'un hasard capricieux et cruel.

Un frôlement sur son poignet attira son attention sur le bijou qui y était apparut. Une petite chaînette sur laquelle était attachées plusieurs breloques. Elle ouvrait déjà la bouche pour protester contre cette largesse, mais la referma quand elle remarqua qu'il était bien plus précieux pour elle que tout l'or du monde. Au dos de chacun des petits ornements, était gravé un numéro. Elle rit autant d'amusement que de soulagement quand elle devina de quoi il s'agissait. Encore une fois, il s'était joué d'elle, il avait taquiné son inquiétude avant de lui offrir le soulagement. C'était une façon particulièrement originale de lui donner son numéro et de l'inciter à s'en servir.

Elle posa une main sur sa joue et rapprocha ses lèvres des siennes pour venir y murmurer un « merci » avant de reculer prudemment. Elle savait que si elle s'attardait trop sur leur douceur, leur chaleur, le retard risquait de devenir absence.

« C'est plus original qu'une carte de visite, plus élégant qu'un post-il. J'en ferai bon usage. » lui répondit-elle, avec un regard laissant deviner qu'il n'aurait pas à patienter très longtemps. Sa volonté vacilla, elle caressa l'envie de faire l'école buissonnière et de rester auprès de lui quelques heures de plus.

L'irruption de Cerbère la ramena à la raison. Le chien se glissa entre leurs pieds, reniflant les jambes de la jeune femme qui rit de la caresse humide et fraîche de sa truffe. Elle lui flatta la tête, et rit de plus belle du regard qu'il lança a son maître se disant qu'il était très expressif pour un animal. Le rire fit place à l'inquiétude quand il gronda sourdement en tentant de mordre le pied du dragon, comme s'il tentait de l'éloigner d'elle, presque comme pour la protéger de son maître. Inconsciemment, elle ramena son bras sur sa poitrine, gênée par le regard de la bête sur elle.

Le dialogue entre l'homme et la bête la plongea dans un abîme de perplexité. Elle eut l'impression un instant que le chien reprochait à son humain d'avoir osé aimer la jeune femme, et que l'homme faisait preuve de jalousie à voir les yeux du chien se poser sur le corps dénudé de son amante. La dispute fut de courte durée. Le chien se soumit, l'homme vint le réconforter et lui parler dans une langue étrange aux sonorités gutturales, vaguement menaçante. Elle rappela à la jeune femme celle qu'elle avait entendu quelques jours plus tôt dans un documentaire sur l'antiquité. De l'Araméen ?

Une question lancinante vit le jour dans son esprit. Est-ce que Cerbère était bien ce qu'il semblait être ? Puisqu'un dragon pouvait se cacher sous les traits d'un homme élégant et raffiné, un être facétieux ne pourrait-il pas se dissimuler sous la fourrure d'un magnifique husky blanc aux yeux pales. ?

Pudique, tout à coup, elle se leva d'un bond, impatiente de soustraire son corps dénudé aux yeux du canidé, pour découvrir un Trésor lové sur ses vêtements, et visiblement peu désireux de bouger, comme s'il voulait garder la femme dans le décor de son maître.

Elle lança un regard suspicieux vers Drake, se demandant jusqu'à quel point il pouvait communiquer silencieusement avec ses compagnons à fourrure. Se demandant à nouveau s'il s'agissait vraiment d'animaux aussi anodins qu'ils ne paraissaient. Il lui assura ne pas être responsable, tout en laissant deviner qu'il n'était pas vraiment fâché de profiter encore quelques secondes du spectacle qu'elle offrait.

Elle se sentit rosir de plaisir de son compliment, et de culpabilité d'avoir perturbé son repos. Revenant vers lui, elle caressa sa joue blême, légèrement moins glabre que la veille, et se hissa sur la pointe des pieds pour venir déposer un baiser sur les ombres soulignant ses yeux.

« Je suis désolée de t'avoir privé de sommeil. » s'excusa-t-elle

Pendant ces petites péripéties, le temps avait continué sa course. Les aiguilles de la pendulette se rapprochaient dangereusement de l'heure limite où il faudrait absolument qu'elle se soit mise en route si elle ne voulait pas être vraiment très très très en retard. À moins qu'elle ne décide de se dire qu'il était vraiment trop tard et de prévenir qu'elle serait absente pour raisons personnelles.

Drake chassa Trésors des vêtements de la jeune femme qui commença enfin à s'affoler, s'habillant à la hâte, tout en glissant ses doigts dans ses cheveux pour tenter de les démêler. Elle pesta quand elle se retrouva un instant coincée dans son corsage, ayant confondu la manche avec le col dans sa hâte. Aveuglée, elle trébucha sur le chat qui jouait avec le chien autour de ses jambes et tomba sur le canapé. L'agitation sembla beaucoup amuser le dragon, qui se résigna finalement à y mettre un terme quand le jeu sembla dégénérer et que Cerbère fit claquer ses dents avec un peu trop de fougue à proximité de Trésor.

Le calme revenu, elle finit de s'habiller plus posément, lissa ses cheveux avec ses doigts, avant de s'approcher de l'îlot de la cuisine, attirée par la délicieuse odeur de café chaud qui lui rappela que même si elle avait dormis quelques heures, elle aurait probablement bien besoin d'une bonne dose de caféine pour assumer la journée qui se profilait.

Elle profita qu'il lui tende la tasse pour caresser tendrement ses doigts. Jetant un regard sur le bracelet à son poignet elle lui lança un regard espiègle, un fin sourire mutin avant de reposer sa tasse et de trottiner vers la patère de l'entrée. Elle y récupéra son sac dans lequel elle fouilla énergiquement en revenir vers lui.

Portable en main, elle posa négligemment son sac ouvert sur le comptoir, et commença à examiner le dos de chacun des charms, pour entrer un à un les numéros sur le clavier de son téléphone avant de composer un message.

Elle lui sourit tendrement, contourna l'îlot central pour venir se glisser dans son dos, posant son menton sur son épaule, ses lèvres frôlant son oreille pendant que ses doigts effleuraient les contours du pansement sur son flanc et qu'elle appuyait sur la touche « envoyer ». « Tu me manques déjà » fut le premier sms qu'elle lui adressa.

« Je crois que tu as reçu un message » susurra-t-elle « Si jamais tu as besoin d'une infirmière personnelle pour refaire tes pansements... Ou pour les défaire, tu as mon numéro. »

Elle ne remarqua pas que son téléphone professionnel, frappée du discret sceau du SHIELD, avait glissé de son sac et trônait sur le comptoir entre leurs deux tasses.

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