N-Y, Juin - Août 2019 MÉTÉO : L'été est là, la chaleur s'installe et le soleil réchauffe les cœurs ! Vous pouvez sortir les shorts et la crème solaire direction Long Island Beach.
Now baby let's ride. We've got nothing but time… You get all the reactions It's no surprise… God, I like your style You're the perfect distraction. You're the main attraction
Devant la porte du salon ? Mes yeux quittent l’écran et je me retourne. Effectivement je le vois là, debout. Naturellement je m’accroupis sur le canapé.
Cela fait quelques jours que nous avons quitté cette chambre d’hôtel, et la parenthèse ne s’est pas refermée. Il n’y a rien de magique dans tout cela, c’est… Naturel. Comme une évidence qui était posée là, que l’on avait ignoré malgré nous. Ca ne s’est pas arrêté net parce que nous avons rejoint la base. Plusieurs choix se seraient offert à nous si nous l’avions voulu. Mais j’ai choisi mon camps. Ce que je lui avais confié ce matin là, entre ses bras. Je n’avais pas menti, je n’avais pas dit cela pour respecter une quelconque fierté. Je ne voulais pas trahir ces mots, cette vérité qui m’avait sauté aux yeux et qui malgré tout me faisait encore un peu, parfois, paniquer. Pourtant le naturel, toujours lui, revient au galop.
Alors oui quand je le vois à la porte, quand je réalise qu’effectivement, il a chassé Clint, grâce à un message, il a chassé Clint pour me rejoindre moi. Cette idée me plaît plus que je ne l’admettrais. Alors comment les choses peuvent elles se passer différemment ? Là accroupie, accoudée sur ce dossier, j’esquisse un sourire, songeur, non, rêveur. Naturellement encore une fois, ma voix se module, se fait plus suave, plus charmeuse. Simplement parce qu’il est là, et que ce qu’il a fait… Et bien cela mérite au moins ça.
« Salut toi… »
Mais il croit sincèrement s’en sortir comme ça ? Un sourire et voilà ? Avec lui je sais être… Différente. Non pas différente. Être moi. Il n’y a que quand il est là que mon masque tombe. Que parce qu’il est là que moi aussi je suis naturelle. Sourire au coin des lèvres, fossettes creusées, je l’observe. Quelque chose d’espiègle brille dans mon regard et avec un naturel désarmant je ne peux que lâcher.
« Mais dis moi… Voilà un chemin que tu connais par coeur ! Salle d’entraînement salon… Tu n’as jamais été si rapide ! »
Un nouveau rire s’échappe de mes lèvres. Sincère et semblable à ceux qu’il avait entendu ce soir là, ce matin là. Machinalement je me relève et passe au delà du canapé. Je me rapproche de lui et tout se fait avec ce même naturel qui emporte tout sur son passage. Clairement, je ne suis pas en mission, je n’ai rien de prévu, , je n’ai pas l’intention d’aller où que ce soit et tout dans mon attitude ou même ma tenue le prouve
Spoiler:
Une fois près de lui, je peux enfin me hisser sur la pointe de mes pieds nus et retrouver ses lèvres. Un baiser, tendre, passionné, comme à chaque fois que je suis avec lui. Je ne m’en lasse pas. Au contraire chaque fois, j’ai cette même sensation. Il ne peut en être autrement. C’est ainsi et je ne veux pas me l’expliquer, je préfère me laisser porter. Ma main glisse sur sa joue alors que je libère ses lèvres pour murmurer
« Je dois te remercier pour m’avoir libérée des griffes du vilain archer ? »
Pauvre Clint.
Un sourire toujours au coin des lèvres je l’entraîne vers le salon. Après tout il doit avoir envie de se poser après une session dans la salle. Ma main s’est glissée dans la sienne, ça aussi c’est nouveau pour moi, oser. Encore ce petit mot de rien. Oser afficher ce qu’il se passe entre nous et pourtant ne pas avoir à le dire. Les choses se font et comprenne qui voudra. Qui pourra.
« Tu veux boire quelque chose ? »
Quelque chose de l’ordre de la normalité vient lentement se glisser dans les actes du quotidien. La surprise de me voir agir de la sorte m’envahit, pourtant je ne me vois pas faire autrement. Cette fois je l’incite à s’installer dans le fauteuil le faisant reculer pour qu’il s’assoit tandis que je me poste devant le chevalier. Une fois qu’il est assis c’est moi qui suis plus grande que lui… Pour une fois. Assez naturellement je me fais un passage entre les jambes de Dane, posant ma main sur son torse pour l’obliger à rester assis. Placée là, j’attend simplement de savoir ce que lui veut à cet instant. Le naturel vient encore une fois, tout emporter…
Pando
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Jeu 8 Aoû - 8:36
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Natasha Romanoff & Dane Whitman
C'est tout ce que nous avons pour nous : du temps.
You & Me.
Clint Barton quitte le salon du Complexe des Avengers précipitamment. Une histoire de compte à régler, de sale type à dresser, et d’honneur à protéger ; l’habitude. Natasha Romanoff reste alors seule sur le canapé, seule au cœur d’un espace immense – seule au milieu du luxe et de la détente. Mais pas seule longtemps, heureusement.
Car la porte du salon s’ouvre, quelques instants après le départ de Hawkeye. Car la porte du salon s’ouvre, et une silhouette y apparaît.
« Bonjour. »
Et sa voix suave l’annonce, alors qu’il pénètre au cœur du salon. Alors qu’il s’approche de Natasha Romanoff. Et esquisse un petit sourire en coin, avec un regard malin.
Spoiler:
Il approche, oui. Et Natasha Romanoff découvre que Dane Whitman est élégamment habillé, juste devant elle.
« Je sais être rapide quand la situation l’exige, ma chère. »
Sa voix est douce et tendre, alors que son regard se concentre, se fige entièrement sur elle ; Natasha. Extrêmement bien habillée, dans une robe simple mais qui lui va parfaitement. Elle est belle. Elle est extrêmement belle. Même s’il doit bien avouer que sa seule pensée, là, est de s’emparer de la ceinture de Natasha, pour l’arracher – mais non. Un peu de tenue, voyons. Au moins les premières minutes.
« Et sauver Natasha Romanoff de la solitude profonde au cœur du Complexe des Avengers me semble une situation qui a exigé immanquablement une intervention rapide et précise. »
Un sourire amusé glisse sur ses lèvres, alors qu’il ouvre les bras ; car elle se lève. Car elle se redresse de sa position accroupie sur le canapé, et lui permet de détailler tout son corps – tous ses charmes. Sa respiration a un raté, quand elle s’approche. Et son cœur en a un autre, quand elle se dresse sur ses doigts de pied afin de l’embrasser.
« Mmh. »
Un baiser. Un baiser tendre, doux et intense. Un baiser qui le fait plonger dans une sérénité intense, et qu’il accompagne de légers caresses sur les hanches de Natasha ; mais il s’arrête là. Il ne va pas plus loin. Ce moment est trop pur pour penser à autre chose – et ça lui convient complètement.
« Ha. »
Dane rouvre lentement les yeux, et bat les paupières ; ému. Il n’en dit rien, et il chasse cela par fierté… mais oui, il l’est. Il est ému. Car elle est là. Car il est là. Car ils sont là – ensemble. Car ils… ils sont ça, oui. Ils sont ensemble. Il n’aurait jamais cru ça possible. Il n’aurait jamais espéré cela – déjà avec elle, clairement ; Natasha Romanoff lui a toujours paru bien au-dessus de ses standards personnels. Mais… mais ce n’est pas le symbole Natasha, l’incarnation Veuve Noire qui l’intéresse. C’est elle. C’est la vraie elle. Nat’.
« Si tu dois me remercier pour ça, j’ai pas fini d’te remercier pour ce que tu fais pour moi. »
Un clin d’œil accompagne ses mots, alors qu’elle l’amène au canapé, au fauteuil. Elle l’installe, tendrement, et Dane se laisse faire ; car c’est elle. Nat’. Celle avec qui tout commence. Celle avec qui ça n’aurait pas dû – mais avec qui c’est. Celle qui le fait sourire. Celle qui le fait croire. Celle qui le rend… bien. Celle qui hante ses pensées ; et c’est tout. Et c’est génial.
« Mmh. »
Il soupire, alors que Nat’ l’ouvre ses jambes et s’installe, debout, entre elles ; elle propose à boire, laisse sa main sur son torse. Il sourit. Boire quelque chose ? Ce n’est tellement pas sa priorité, là.
« Nan. »
La réplique a le ton de la provocation enfantine.
« J’veux pas boire. »
Un sourire amusé et provocant accompagne ses mots.
« C’est toi que j’veux. »
Et il s’empare de la ceinture de Nat’ – non pas pour l’arracher, mais pour l’amener à lui ; la faire basculer, doucement, et la recueillir dans ses bras. Afin qu’elle soit allongée, à l’horizontale, et entre ses membres. Il sourit.
« Hey. »
Et caresse sa joue avec sa main, tendrement.
« Merci. »
Et son regard se plonge dans celui de la jeune femme ; avec intensité. Il sourit encore. Il est bien, là. Il est bien. Comme il ne l’a jamais été depuis des années… depuis un temps qu’il pensait complètement disparu. Et qu’il retrouve enfin – avec elle. Juste ensemble.
Bien que, non loin, une paire d’yeux se pose sur un écran, diffusant les images des caméras de surveillance du salon. Et un soupir s’échappe d’une bouche fatiguée. Quelqu’un regarde. Quelqu’un comprend.
Spoiler:
Et Clint Barton n’aime pas qu’on lui prenne la tête ! Encore moins quand le responsable se rapproche de “sa” Natasha…
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Jeu 8 Aoû - 13:46
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Now baby let's ride. We've got nothing but time… You get all the reactions It's no surprise… God, I like your style You're the perfect distraction. You're the main attraction
La normalité. Cette chose je ne l’imaginais pas possible. On m’avait toujours dit qu’elle serait impossible pour moi et j’y avais cru. Vraiment cru. La vie, ma vie avait donné raison à ces quelques mots : je ne valais rien, je n’avais pas d’importance. Je ne connaîtrais jamais la vie des autres… J’avais un temps cru trouver un équilibre, qui avait volé en éclat en quelques heures. Un crash. Une disparition. Mon amnésie. Alors à cet instant quand je le vois apparaître. Quand je vois Dane si élégant, son sourire, ce plaisir qu’il a rien qu’à l’idée de me voir moi, je me remet à rêver. Je me dis que cette normalité peut être la mienne. Que je m’étais juste trompée de personne, trompée d’intention.
Je peux enfin être cette Nat’ dont on me donne le surnom mais qui n’a de valeur qu’entre ses lèvres. Je peux être cette femme qu’il voit lui et uniquement lui. Celle qu’il doit sauver des griffes d’un archer trop centré sur son idée. Celle à qui il doit épargner le silence de cette pièce immense. Je peux être celle qui ne rêve et ne veut être qu’avec lui, celle qui n’est - effectivement - qu’à lui. La normalité enfin quand je glisse ma main dans la sienne, rit et l’entend rire. Je suis bien là dans ce couple que nous fermons. Dans ce cocon qu’il construit autour de moi. Une torpeur m’envahit à son baiser, au contact de ses mains. Ma main glisse sur sa mâchoire quand nos regards se croisent et de nouveau je me dis que tout est normal. Enfin.
Seuls dans ce salon, je veux juste profiter de sa présence. Ce non me fait rire au vu de sa défiance. Mes mains retrouvent son visage. J’arque un sourcil comme pour l’encourager à finir sa phrase. Ce qu’il fait et un sourire se dessine sur mon visage, réellement touchée. Je viens effleurer son nez mais je n’en ai pas le temps que je suis étendue là sur le canapé, mes bras autour de sa nuque. Je ris avec légèreté, comme lui seul est capable de me faire rire. Ce n’est qu'au son de ce petit mot, de sa voix que je retrouve mon calme et lui sourit murmurant un
« Salut... »
Involontairement suave, mais profondément doux. J’aime être capable de cela aussi, grâce à lui. Pour lui. A son “merci” j’incline la tête sur le côté, cherchant autant sa caresse que dévoilant mon incompréhension.
« De quoi ? »
Je viens effleurer sa mâchoire du bout des doigts et les glissent vers sa cravate, je l’es y enroule avec douceur. L’attire vers moi. Un baiser léger lui aussi, tendre et pourtant rempli d’une passion qu’il est le seul à connaître parce que je ne l’éprouve que pour lui. Je profite de ces quelques secondes avant de venir murmurer au creux de son oreille
« Dis moi tu as encore fait le coup du sms pour vider la base ou tu as juste de la chance ?
J’ignore tout de ceux qui se trouvent ici. Je ne sais pas qui est dans les locaux. Je ne m’y suis pas intéressée contrairement à d’habitude, j’ai lâché tout contrôle. Chose rare. Chose que je ne fais jamais. Je suis celle qui voulait garder une main sur le volant. A croire que tout change. Même moi.
Allongée sur ce fauteuil avec Dane qui m’enveloppe je sais que je peux lâcher prise. Que je n’ai rien à craindre. Je peux tourner mon esprit sur lui uniquement. Lentement je rapproche de nouveau mes lèvres des siennes avant de laisser sa cravate pour entourer sa nuque et l’inciter à venir se caler contre moi. Malgré les battements de mon cœur qui trahissent jusqu’au moindre de mes désirs, de mes envies. Je veux que l’on s’accorde ce moment là. Juste rien que lui et moi. Après tout on parle bien de repos du guerrier non ?
Pando
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Jeu 8 Aoû - 14:33
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Natasha Romanoff & Dane Whitman
C'est tout ce que nous avons pour nous : du temps.
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Elle accepte. Natasha Romanoff accepte la proposition physique et les quelques mots formulés par Dane Whitman – afin de l’attirer à lui. Les gestes sont doux, tendres mais directs ; efficaces. Il l’attire, il la fait glisser contre lui, et la récupère dans ses bras. Pour se rapprocher d’elle. Pour plonger son visage et ses sens vers elle ; sur elle. Pour se perdre en elle, une fois de plus.
« Mmh. »
Un immense sourire glisse sur son visage ; et dure. Car il est bien. Car il est juste bien, là, avec elle. A la sentir contre lui. A humer son odeur. A s’abandonner dans ses yeux. A laisser ses mains caresser ses cheveux. A soupirer ; d’aise.
« Merci… »
Dane se penche et vole un baiser, avant de murmurer sa réponse.
« … d’être toi. »
A l’oreille de Natasha. Avec un murmure d’une sensualité rare. Tout aussi intense que le “salut” intense et rauque de Natasha ; à se damner, comme il le pense sincèrement.
« Hé. »
Il se redresse, cependant, et sourit quand elle l’interroge. Quand elle l’interroge, tout en laissant ses doigts glisser le long de sa mâchoire ; il en frissonne. Chaque instant, chaque contact, chaque tendresse l’obsèdent. Le plongent dans un état intense, qui donne des envies profondes – mais qu’il contrôle. Car il n’y a pas que cela entre eux. Car il y a bien plus entre eux.
« N’oublie pas qui j’suis. »
Dane glousse en répondant, amusé, à la jeune femme.
« Dane Whitman ne perd jamais ! »
Il adresse un clin d’oeil en enchaînant.
« L’archer règle un compte. Steve est avec Emma, Tony est ailleurs… Scott s’occupe de sa fille, Sam est à l’extérieur. J’ai checké. Dane Whitman ne perd jamais. »
L’Avenger se penche, alors, et dépose un intense baiser sur les lèvres de Natasha. Il pourrait y disparaître. Il pourrait passer sa vie entière – comme ça ; juste là. Avec elle. Avec Nat’. Sa Nat’. Celle qui compte. Celle qui lui donne espoir. Celle qui le rend heureux. Celle qu’il a…
FOUTCH
« Hey ! »
Mais ses pensées sont interrompues ; mais leurs gestes sont stoppés. Par un bruit, sec. Par un mouvement au-dessus, comme une bourrasque de vent. Par quelque chose, qu’il découvre à proximité.
Une flèche. Une flèche plantée juste au-dessus d’eux ; dans le canapé. Une flèche violette.
« Mais… »
« Dane Whitman ne perd jamais, hein ? »
Une voix sèche et agressive l’interpelle ; il la reconnaît. Il sait à qui elle appartient. Il sait, aussi, que ce bon moment est en train de voler en éclats.
« On va vérifier ça. Debout ! »
Dane Whitman se tourne – et se penche un peu en avant ; pour protéger Natasha, par réflexe. Noble, mignon… mais inutile. Natasha n’a pas besoin d’être protégée. Encore moins du nouveau venu. D’habitude. Même si ce moment n’a rien d’habituel. Même si l’homme qui leur fait face est fort courroucé, et en vient à une extrémité.
Spoiler:
Clint Barton est là ; avec son équipement. Et il vise Dane Whitman. Carrément !
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Jeu 8 Aoû - 17:37
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Now baby let's ride. We've got nothing but time… You get all the reactions It's no surprise… God, I like your style You're the perfect distraction. You're the main attraction
Un vrai sourire se dessine au coin de mes lèvres. J’effleure son nez du mien et écoute chacun de ses mots. Il y a de la tendresse dans chacun de nos gestes, comme je n’en avais jamais connu. Avec personne. Juste avec lui. Et cela me plaît. Il y a du désir dans nos mouvements ça aussi c’est nouveau pour moi. De l’amusement parce que si ce qui nous lie est pris au sérieux par chacun d’entre nous, il y a de la joie dans nos mots. Et quand il me rappelle sa devise. Je laisse glisser un suave
«Mmmm »
pour seule réponse.
Pour être honnête ? Je suis encore secouée par ce merci… Qui peut me remercier d’être moi ? Moi n’était qu’un être calculateur menteur. Un agent double voir triple selon Tony, une amie selon Steve qui m’accordait sa confiance. Un objet de curiosité pour d’autres. Mais personne si ce n’est lui ne m’avait remercié pour être juste Nat’. Alors oui à cette seconde je ne veux ni ne peux me détacher du regard du seul être qui ait osé prononcé ces mots. “Merci d’être toi”. Mon regard plonge dans le sien avec une reconnaissance nouvelle. Quelque chose d’ému y brille. Une esquisse de larme peut être, que je ne saurai verser puisqu’elle est de joie. Avec lui, à cette seconde je le sais, et seulement avec Dane, je peux être moi-même enfin.
Alors oui je prend un faux air lasse à ce credo qu’il répète, à ce clin d’œil je lève les yeux au ciel. Avant de rire, de réellement rire. Et de retrouver ses lèvres. Enfin. Un baiser que je veux faire durer, que je ne veux pas stopper, pas encore. Un baiser qui parvient à satisfaire ce feu qui brûle en moi, sans le stopper. Nous sommes seuls dans les locaux. Personne ne…
Je reconnaîtrai ce bruit entre milles. Ce sifflement sec et sans appels. Ce bruit qui signifie que la pointe s’est figé dans le cuir du fauteuil. Ma tête bascule en arrière pour voir la flèche au dessus de nous. Je fronce les sourcils et murmure une nouvelle fois
« Barton... »
Ce murmure là n’a rien de suave, il laisse un goût amer, et tous savent ici… Ils savent que quand il s’agit de Steve et plus encore de Clint, si je prononce leur nom ce n’est jamais bon signe pour eux… Si mon réflexe a été de fermer mes bras autour de Dane lorsqu’il s’est penché sur moi, naturel, rapide et instinctif bien que inédit venant de moi. Le second est de me relever. Emplit d’une colère sourde, elle aussi inédite.
« Tu deviens dingue Barton ?! »
La réponse a intérêt à être censée, réfléchie. Parce que déjà mes poings se sont refermés. Déjà je me suis placée debout près de Dane. Qu’on se batte pour moi ? Le comble viendrait de là. Je n’ai pas besoin que l’on se mêle de ma vie. Même si je sais que cette Natasha qui plaît à Dane, je la dois un peu à Clint. Cela ne lui donne aucun droit...
Pando
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Ven 9 Aoû - 9:57
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Natasha Romanoff & Dane Whitman
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Le moment s’annonçait parfait. Dane Whitman s’était organisé pour “libérer” Natasha Romanoff de la présence de Clint Barton, et l’a rejoint directement dans le salon. Ils se sont vus. Ils se sont parlés. Ils se sont rapprochés, encore ; se sont embrassés. Se sont collés l’un à l’autre – et adorent ça.
Le moment s’annonçait parfait, et commençait parfaitement. Plein de douceurs et de promesses. Plein de regards intenses, et de gestes tendres ; un moment parfait, oui.
« Ne bouge pas, Nat’. »
Hélas brisé. Hélas fauché en plein vol – par une flèche parfaitement tirée. Et qui en appelle d’autres, apparemment.
« C’est entre lui et moi. »
La corde de l’arc de Hawkeye se tend ; la flèche est dirigée. Vers Dane Whitman. Qui a été surpris par l’événement, qui a ouvert la bouche. Il a réagi rapidement – mais jamais aussi rapidement que Natasha Romanoff. Qui s’est levée. Qui n’est plus Nat’, en fait, il le sent ; plus “sa” Nat’. Elle a changé.
“Sa” Nat’ était collée à lui ; mais ce n’est pas vraiment elle qui s’est levée et s’approche de leur camarade Avenger. C’est la Veuve Noire. Et si Dane se redresse aussi, fait face à Hawkeye, il comprend que, malgré ce qu’on voit de la situation, il n’est clairement pas celui qui est le plus en difficulté, là…
« Clint, c’est quoi ce bordel ? »
Mais Whitman refuse de se laisser faire, aussi. Au-delà d’un ego masculin un peu gênant et bien présent, qui le pousse à vouloir s’occuper de ses affaires lui-même, il a conscience du lien intime et profond qui lie Natasha et Clint. Ils sont amis ; ils sont très amis. Et il serait extrêmement peiné qu’il y ait de la friction entre eux… à cause de lui.
« Je suis sûr que c’est un malentend… »
« Pas de malentendu. Pas de bordel. Juste une remise à plat. »
Un sourire mauvais glisse sur le visage de Clint, en prononçant ses mots ; et en lâchant la flèche. Qui file. Qui s’échappe de l’arc. Qui vient passer aux côtés des cheveux de Natasha, qui se soulèvent au passage. Et qui vient finalement frôler la chevelure de Dane – mais plus proche ; au point de couper quelques cheveux, qui viennent s’écrouler au sol, tandis que la flèche se plante dans un mur, au fond.
« Mais… »
Dane ouvre en grand les yeux, en se tournant pour voir la trace de la flèche ; il hallucine. Et il sent l’incompréhension se muer en colère, aussi.
« Mais tu te fous de moi ! Qu’est-ce qu… »
« Surveille ton langage, le bleu. T’es Avenger depuis trois heures, et tu te crois déjà arrivé. Ça ne va pas. »
Barton sourit, encore, et reprend une flèche ; pour viser encore Dane.
« Tu me mens. Tu me manipules. Je suis sûr que tu manipules Nat’, aussi. Parce que j’ai jamais eu confiance en ta foutue Epée d’Ebène. Et je refuse qu’elle risque quelque chose à cause de toi. »
L’arc est bandé, les jambes sont bien placées ; il va tirer. Il va vraiment tirer – encore.
« Tu. Te. Fous. De. Moi. »
Dane détache chaque mot, chaque syllabe ; en serrant les poings. L’incompréhension a disparu. La colère domine.
« Nope. »
Clint glousse cruellement.
« Je protège ma famille. D’un taré qui n’est rien sans son épée. »
« Connard. J’ai pas besoin de l’Epée d’Ebène pour te foutre ta raclée. »
Dane serre les poings, mais se décale légèrement ; pour être un peu de profil. Pour plonger sa main dans la poche de sa veste – et y récupérer quelque chose. Une surprise. Une invention. Qu’il voulait montrer à Nat’, pour frimer. Et qu’il va sûrement devoir utiliser plus vite que prévu…
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Ven 9 Aoû - 13:00
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Depuis quand se sent il obligé de diriger ma vie ? De contrôler mes relations. Il est censé être mon ami. Pas une pseudo figure paternelle insupportable. J’en ai eu des hommes qui ont remplacé mon père absent. Je n’ai pas besoin de Clint Barton, plus maintenant ! Et quand il m’ordonne presque de ne pas bouger la goutte, la fameuse est atteinte.Je ne suis qu’une boule de rage.
« Ne me donne pas d’ordre Barton ! »
Si il croit pouvoir m’imposer quoi que ce soit. Mon regard a vrillé dans le sien. Je pourrais le tuer à cet instant. Lui qui a osé briser le mien, le nôtre. Et la suite ne fait que confirmer le niveau de connerie que peut atteindre Clint quand il a décidé de se mêler de ce qui ne le regarde pas. Et là je crois qu’il atteint son maximum avec cette flèche. Je sens son passage déplacer mes cheveux, j’en devine la trajectoire. Et encore une fois cela me met hors de moi.
La suite ? Je crois sincèrement que si j’avais eu un autre caractère je le serai mise à pleurer. Mais l’entendre parler de cette façon m’est insupportable.
« De quoi tu te mêles ?! Tu ne sais rien ! Tu as reçu deux pauvres messages et tu t’imagines qu’il me manipule ? Surprise Clint j’étais au courant ! Je n’ai pas besoin de ta pseudo gentillesse ! Je n’ai pas besoin que tu me surprotège. Tu vois ça là ce que tu fais c’est exactement pour ça que je ne t’ai rien dit rien ! Parce que je savais que tu allais te comporter comme le dernier des… Des connards !
Il met cela sous le sceau de la protection, d’un pseudo besoin de veiller sur moi. Il dit que je suis de sa famille mais on dirait un salaud de mari jaloux. Et quand il assure n’avoir jamais eu confiance en Dane et son épée, assurant qu’il n’est rien. Cette nouvelle bouffée de colère m’envahit sans que je ne contrôle rien. Surtout lorsque je les vois prêt à se battre l’un contre l’autre. Mon regard se pose sur Dane, autant intriguée par ses mots que ses gestes. Mais clairement je ne veux pas qu’ils en arrivent là. Je n’ai pas besoin de ça. Je n’en ai pas envie. Je ne me suis jamais trouvé flattée de voir deux hommes régler leurs comptes pour moi. Devant moi.
Mes pas se font rapides et sans que ni l’un ni l’autre ne puisse réagir je me retrouve entre eux. Sur le chemin de la flèche, à quelques centimètres de Clint et si en temps normal je serais restée calme et lui aurait fait baisser son arc, là… là il n’y a qu’un bruit sourd qui résonne encore une fois. Ce n’est pas sa flèche, ce n’est pas son arme qui tombe au sol. Ma main… Ma main vient de s’abattre sur sa joue. Sèche, rapide, intransigeante. Ma mâchoire serrée témoigne encore de ma colère.
« Tu arrêtes immédiatement Clint ! Tu as eu tout le loisir de refuser son entrée dans notre équipe. Tu as eu tout le temps pour tester sa fiabilité en tant que Avenger. Si tu ne l’as pas fait, désolée il fallait te réveiller avant ! Mais ne me mêle pas à tes problèmes d’égo. Ne m’invoque pas comme une raison. Tu désapprouve ? Tu sais quoi ? Je ne demande pas ta permission ! Tu es mon ami, mon frère mais cela ne te donne aucun droit sur mon existence ! Tu vas arrêter ça maintenant Barton, où je te jure que tu vas le regretter… »
Comment peut-on passer d’un moment si joyeux à un moment que je regrette tant. C’est dans ces instants que je le dis que la vie en communauté est ce qui il y a de plus compliqué. Cette absence d’intimité. Et ceux qui croient bien faire alors qu’ils brisent tout sur leur passage...
Pando
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Ven 9 Aoû - 14:56
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Natasha Romanoff & Dane Whitman
C'est tout ce que nous avons pour nous : du temps.
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Clint Barton intervient afin de tester, de pousser Dane Whitman dans ses retranchements. Car il ne l’aime pas. Car il n’apprécie pas ses méthodes. Car il s’inquiète de ce qu’il compte faire à propos de Natasha. Il se lance dans un plan ambitieux, alors ; et brutal. S’en prendre au Chevalier Noir – le provoquer, le pousser dans ses retranchements, oui. Pour voir de quoi il est fait, et ce qu’il entend vraiment faire avec la Veuve Noire.
Mais un problème de taille s’impose entre Clint et la réalisation de son plan. Ce problème est roux. Ce problème est un peu plus petit que lui. Ce problème a des yeux et un charme à se damner, selon au moins l’une des personnes présentes. Ce problème est l’un des agents les plus terribles au monde – et ce problème est fondamentalement énervé contre l’archer.
« Hrm. »
Ce problème s’appelle Natasha Romanoff ; et vient de lui adresser une terrible gifle. Qui fait mal, à sa peau. Mais qui touche et heurte surtout son cœur.
« Nat’. »
Hawkeye a tourné violemment la tête, après la gifle ; sous le choc. Mais aussi sous l’émotion, d’être ainsi frappé par Natasha. Ça le touche plus encore que ses mots.
« Tu… comprends pas. »
Il soupire, et redresse lentement la tête. Pour plonger un regard triste dans les yeux de la jeune femme.
« Je… je veux pas qu’il t’arrive quelque chose. Je… »
Clint prend une grande inspiration ; il cherche ses mots. Et baisse, un peu, ses bras. L’arc descend. La flèche vise uniquement le sol. La pression redescend. Et Dane Whitman, immobile depuis l’explosion de Natasha, demeure silencieux ; de profil. La main plongée dans la poche. Attentif à la suite.
« T’es… bon sang, il te plaît, en fait ? »
Barton soupire, puis grimace. Il comprend. Il commence enfin à comprendre.
« Je… j’pensais… ah. Ah p’tain. »
Il secoue la tête, et lâche la corde de son arc ; la flèche demeure attachée, mais pend dans le vide.
« Je… j’ai capté les messages, j’l’ai vu… j’ai vu aussi qu’il… enfin… c’est… j’le connais pas bien, et j’me suis dit que… euh… »
« Clint. »
Dane Whitman parle ; l’interpelle. Avec une voix froide et déterminée.
« T’as voulu protéger quelqu’un que tu vois comme une sœur. Nan ? »
« Je… ouais. »
Barton se gratte l’arrière du crâne, alors que Dane s’avance vers lui. Il a sorti la main de sa poche ; il est moins crispé, mais demeure sur ses gardes.
« Je comprends. Je comprends l’idée, le pourquoi et le comment. On s’connaît pas. Et l’Epée d’Ebène fait peur, j’comprends. Tu tiens à Nat’. J’comprends ça. »
Whitman glisse son regard vers Natasha, et il se fait plus intense.
« J’comprends… j’comprends qu’on tienne tellement à elle qu’on veut la protéger. »
Il refige son attention sur Clint. Plus sévère.
« Mais… elle en a pas besoin. »
Barton grimace ; la pique fait mal. Surtout quand ça vient de celui qu’il voulait taper, là.
« Ouais. »
« Et… franchement, j’pense qu’on pouvait AUSSI parler tranquillement, hein. J’veux dire, okay, ça va se savoir maintenant que Nat’ et moi on… »
« Vous quoi ? »
Une voix interrompt Dane ; car ils ne sont plus seuls. Car ils ne sont plus uniquement trois, dans le salon du Complexe des Avengers.
« Ouais. »
D’autres les ont rejoint.
« J’avoue que ça m’intéresse aussi, là. »
Deux hommes leur font face ; leurs visages rongés par l’incompréhension, mais aussi le sourire ironique de ceux qui savent qu’ils dérangent… mais ça ne les dérange pas, eux.
Spoiler:
Scott Lang & Sam Wilson. Ant-Man & le Faucon. Littéralement le duo comique des Avengers – et les langues les plus pendues du groupe.
« Hem. »
Dane soupire, puis grimace ; et lance un regard lourd vers Clint, puis gêné vers Nat’. Il ne manquait plus que ça. Il ne manquait plus qu’eux. Il hoche la tête vers la jeune femme, et intensifie son regard – pour qu’elle comprenne. Pour qu’elle comprenne que, si elle le veut, il ne dira rien. Ils ne diront rien. Il ne veut rien imposer. Il ne veut pas gêner. Il… se sent déjà assez mal, là. Il culpabilise. Il doute. Il s’en veut d’être la cause d’un tel trouble, et est rongé par la peur d’avoir causé une scission entre deux amis. Et il est prêt à beaucoup pour corriger cela… ou éviter que cela empire, surtout !
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Ven 9 Aoû - 19:07
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Now baby let's ride. We've got nothing but time… You get all the reactions It's no surprise… God, I like your style You're the perfect distraction. You're the main attraction
Ma main tremble. Je ne m’en rend compte que maintenant. Mes gestes ont dépassé ma maîtrise. Et en même temps… À cette seconde je n’avais que cette option. Que cette réaction possible. Le sang afflue dans mes doigts, ils fourmillent. Et je peine à retrouver mon calme. Mon calme ? Non il ne veut pas revenir, je suis pétrifiée. Je réalise soudainement. J’avais choisi mon camp, réellement. Et si jusque là j’avais toujours été dans le sillage de Clint, cette fois mon choix était tout autre. Et je ne l’avais jamais fait auparavant. Pour personne. Même être un temps proche de Tony, avant la Purge, ne nous avait pas fait nous affronter. Mais là… là il était allé trop loin. J’avais fait un choix, il n’avait même pas pris le temps de m’écouter. Il avait jugé sans même savoir…
Et maintenant ce sont ses mots que j’entends alors que je fixe ma main. Il comprend, crois comprendre. Et la voix de Dane résonne comme un écho. Lui qui se faisait menacer le voilà qui prenait La défense de celui qui il y a cinq minutes le menaçait…
« Tu l’as menacé… avec ton arc… Tu l’as visé… Tu... »
Ma voix n’est qu’un murmure, à peine audible un murmure si fin que la voix de Clint ou Dane semble la recouvrir. Une boule s’est formée dans ma gorge. Jusqu’où aurait Il ou aller comme ça ? Jusqu’à quel point ? Alors oui Dane a probablement raison. Il est mon frère, il doit me voir comme sa sœur, probablement. Mais non… Je réalise encore une fois. Ce que j’éprouve pour Dane, dépasse ça. Dépasse l’excuse du “je ne sais pas qui il est” ne passe pas. Il aurait dû avoir confiance en moi, à défaut de croire en lui. Je sais qu’à cet instant une lueur nouvelle doit briller dans mon regard. Ce n’est plus de la colère, probablement une profonde détresse, de la tristesse aussi.
« Tu t’es dit quoi ?
Pourtant Dane venait de lui dire que l’on aurait pu parler mais je suis restée focalisée sur ces mots. Du moins jusqu’à ce que la voix de deux autres Avengers résonnent. Tic et Tac… il ne manquait plus qu’eux… Mon regard lâche celui de Clint et croise celui de Dane. Je ne veux aucun regret, je n’ai pas l’intention de me cacher. Et de nouveau une voix résonne, lourde et grave, amusée aussi
« Il y a une fête et je ne suis pas au courant ? » « Non apparemment il y a un truc à propos de Dane et Natasha ! »
Le regard du dieu nordique se pose sur nous, la même incompréhension, le même sourire sans gêne. A cette seconde j’en veux encore à Clint. Mes yeux se ferment mais je n’ai plus le moindre doute. Je comble la faible distance qui me sépare de Dane, espace infime dans lequel une flèche a su se glisser. Mais je ne dis rien et ma main se referme sur la sienne. A cette seconde ils peuvent dire ce qu’ils veulent je m’en moque. J’ai choisi. Je place ma confiance en lui. Mes doigts s’entremêlent aux siens. Dans mon dos je peux presque sentir le regard de Clint. Le mien ? Il est emplit de conviction. Je ne me cacherai pas. Je n’ai absolument et je suis heureuse. Si Dane veut le formuler ? Il a mon accord, muet certes mais ce geste le lui donne. Pour la suite ? Moi je lui fais confiance.
Pando
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Sam 10 Aoû - 14:46
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Natasha Romanoff & Dane Whitman
C'est tout ce que nous avons pour nous : du temps.
You & Me.
C'est. Une. Catastrophe. Ces trois mots vont et viennent dans l'esprit de Dane Whitman, et ne cessent de faire exploser son crâne ; c'est une catastrophe. Tout ce qui pouvait foirer a foiré. Tout ce qui pouvait mal tourner... a abominablement mal tourné.
Il espérait pouvoir passer un moment agréable avec Nat', était fier de son petit arrangement – mais il n'a pas été assez prudent ; une fois de plus. Les caméras du Complexe des Avengers sont la cause de son embarras et de sa gêne ; mais il n'est pas seul, ici. S'il a pu gérer l'autre fois pour éviter qu'Annabelle soit touchée également par la honte... tel n'est pas le cas maintenant. Nat' est là. Nat' a vu. Nat' subit. Et les trois-quarts des Avengers sont là, aussi.
Pas uniquement Hawkeye, qui a joué les protecteurs virils et semble se rendre compte de son erreur. Mais aussi Ant-Man et le Faucon, le duo de blaireaux qui savent si bien se donner en spectacle. Et maintenant Thor lui-même, arrivé avec le sourire au lèvre, le marteau au poing, et l'absence de tact et de douceur si caractéristique.
« Hrm. »
Dane grogne, et grimace ; il ne sait pas quoi. Il ne sait pas quoi faire... pour éviter que Nat' soit humiliée.
L'Avenger s'en fiche de sa propre situation, clairement. Il a conscience d'être l'un des derniers arrivés, et comprend pourquoi Clint se méfie de lui ; ça fait mal, mais il comprend. Son inexpérience et l'Epée d'Ebène, ça n'aide pas. Il comprend aussi pourquoi les autres rient de lui – souvent avec lui, mais un peu de lui ; il comprend. C'est du bizutage. Ça passera. Ça passe déjà.
Mais... mais il n'est pas le seul impliqué, là ; il y a Nat'. Et Nat' n'est pas n'importe qui. C'est la Veuve Noire. C'est un membre fondateur. C'est la femme la plus dangereuse au monde. Et... Nat' n'est, surtout, pas n'importe qui pour lui.
Dane ne veut pas lui causer du tort. Dane ne veut pas la gêner. Dane regrette... et voudrait fuir. Non pas pour fuir tout ça – mais pour éviter que Nat' subisse tout ça ; il s'en veut. Il essaye de trouver des mots, de chercher une explication qui mettrait l'embarras sur lui, quand...
« Hem. »
Quand sa bouche s'ouvre ; quand il prend une grande inspiration. Quand il la sent. La main. La main de Nat'. Dans la sienne. Devant tout le monde. Devant les autres. Sa main. Dans la sienne. Devant tous les Avengers. Il la sent.
« Ha. »
Et il comprend, alors. Dane n'a même pas besoin de se tourner, il n'a même pas besoin de se tourner vers elle ; il comprend. Il sent sa main, dans la sienne. Devant tout le monde. Il comprend. Et les mots sont bien faciles, alors.
« Ou... ouais. »
Sa voix est calme, lente. Son regard est figé sur le trio d'Avengers devant lui ; non. Devant eux. Car il n'est pas seul, là. Elle non plus. Ils sont là.
« Y a un truc, à propos de Nat' et moi. »
Ils se tiennent la main.
« Y a... »
Ils sont ensemble.
« Nous sommes. »
Et il sourit ; sans en dire. Juste ça. Juste deux mots ; nous sommes. Ce qui veut tout dire – mais ce qui est difficile à comprendre, pour certains.
« Vous êtes... quoi ? »
« Oui-da ! Le fils d'Odin veut entendre ce que vous êtes, chers camarades ! En danger ? Malades ? Affamé ? Par Heimdall, je pourrais dévorer un bœuf ! »
Mais seul le silence répond à Scott et Thor ; Dane ne dit rien. Il serre plus fort la main de Nat'. Nous sommes, a-t-il dit ; ça suffit.
« Soyez pas cons. Ils l'ont dit. »
La voix de Clint s'élève, derrière eux ; il approche, les contourne. L'arc et la flèche rangés dans son carquois, sur son dos.
« Ils... ils ont dit quoi ? »
« Ils l'ont dit, Sam. »
Barton s'arrête, pose sa main sur l'épaule du Faucon ; et se tourne vers le duo. Il hoche la tête. Vers le couple, plutôt.
« Ils sont. Et ça nous r'garde pas. Faut juste l'savoir. »
La lumière se fait enfin chez les trois autres. Des yeux exorbités accompagnent quelques expressions de surprise ; ils comprennent, enfin. Mais s'ils commencent à réagir, s'ils esquissent quelques questions, Dane ne les écoute pas – il ne regarde que Clint, qui hoche la tête vers lui. Rien n'est clairement réglé, mais... ça va mieux. Bien que les yeux que l'archer figent sur Nat' confirment, eux, que les derniers instants ont été durs ; et vont marquer, entre eux. Longtemps.
« Pardon. Je cherche les Avengers, mais... j'ai dû me tromper. Je suis à Avengers Highschool, c'est ça ? »
Une voix froide et piquante vient figer les réactions des Avengers, mais sort aussi Dane d'une forme de rêverie ; il sursaute. Surtout quand il découvre la personne qui leur parle.
Spoiler:
Maria Hill. Il n'a pas honte d'admettre qu'elle lui fait peur ; il sait qu'elle a raison.
« Quand vous aurez trouvé les vrais Avengers, vous pourrez leur dire qu'il y a un briefing dans cinq minutes. C'est pour cela que vous avez été rappelés. Merci. »
Et elle tourne les talons. Rapidement suivie par Clint, Scott, Sam et Thor, un peu penauds d'être repris par elle ; Dane ne suit pas. Pas encore. Car, s'il fait un pas en avant, il s'arrête – et se tourne vers Nat' ; dont il tient encore la main.
« Nat'. »
Sa voix est douce. Son regard est tendre, gêné ; troublé. Par ce qu'il s'est passé. Parce qu'il a dit. Par ce qui est arrivé... par sa faute.
« Je... j'suis désolé. »
Whitman soupire ; c'est une catastrophe. Arrivée par sa faute. Et, il le sait déjà, ne se pardonnera pas les dégâts causés à la relation entre Nat' et Clint...
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Sam 10 Aoû - 18:46
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Now baby let's ride. We've got nothing but time… You get all the reactions It's no surprise… God, I like your style You're the perfect distraction. You're the main attraction
Je n’ai pas envie de leur expliquer pendant des heures, je n’ai pas à me justifier. Je sais ce qu’ils pensent de Dane, chacun à leur manière. Ils l’aiment bien, mais s’en méfient. Chacun a ses raisons. Ils ne croient pas en la magie, ne croit pas qu’il contrôle vraiment son arme. Il est un superhéros de jeu vidéo, ou celui qui manipule. Oh bien sûr Sam et Scott, le taquinent, parce que c’est la seule façon qu’ils ont trouvé pour inclure dans le groupe, pour admettre qu’au-delà de ses pouvoirs, ils apprécient Dane, malgré ce qu’ils ne maîtrisent pas. Ne comprennent pas. Quant à moi ? Je sais ce qu’ils murmurent, ce qu’ils pensent, je peux le lire dans leurs yeux. Je l’ai toujours su. J’ai appris à vivre à leurs côtés avec ça. Dans un sens, ils pensent comme tous les autres. Alors soudainement, ce qui peut paraître logique en un regard ne l’ai pas. Même Clint s’est laissé berné, et je crois que cela fait plus mal que tout le reste. Je n’ai jamais été fragile. Fragilisée oui, mais la sémantique a toute son importance à cette seconde. Alors quand ils veulent savoir ce qu’il se passe ma réaction est viscérale, physique, logique. Ma main dans la sienne. Muette, je le laisse parler lui.
“Nous sommes” deux mots qui résument tout et veulent tout dire. “Nous sommes” Deux mots qui sonnent comme une douce mélodie. Dans mon dos je sens le regard de Clint, mais face à moi c’est cette flèche plantée dans le mur que je ne peux éviter de voir. Il aurait pu le blesser ? Se battre contre lui ? “Nous sommes” Il ne voulait pas le comprendre, pour lui ce n’était qu’une faiblesse de ma part, une manipulation de la sienne. Je crois qu’il me faudra du temps pour assimiler cela. Pour faire le point avec Clint. Et pourtant. Pourtant c’est lui qui éclaire la lanterne de ceux qui ne comprennent pas. Lui qui met fin à cette discussion, à ces questions que ni Dane ni moi ne voulons entendre. “Nous sommes” et soudainement cela semble lui suffire. De nouveau cette bouffée de colère m'envahit. Mes doigts se resserrent autour de ceux de Dane. Je me sens même faire un pas sur le côté pour me rapprocher de lui. Je vois le hochement de tête de Clint et son regard qui se fige dans le mien. Je sais que mon regard brille. Cette sensation vient me piquer jusque dans la gorge, et me coupe le souffle. Une vague étrange vient se glisser entre lui et moi. Mais elle s’interrompt.
Je me surprend à sursauter en entendant la voix de Maria dans mon dos. Ce n’est pas elle qui me fait peur, c’est cette voix surgit de nulle part. Je me surprend à passer une main sur mes yeux lorsque je me retourne pour la voir, mais ma main dans celle de Dane ne le lâche pas. Mon regard se pose sur Sam et Scott qui semble commenter leur nouvelle découverte. Je sens la main de Thor se poser sur mon épaule et vois son clin d’œil à destination de Dane. Il semble se réjouir. Je n’arrive pas à soutenir le regard de Clint. Je ne sais pas si je lui en veux de sa réaction ou si je m’en veux de l’avoir frappé. Il nous faudra du temps, c’est tout ce que je sais. A mon tour je me tour pour me mettre en route, mais je reste figée lorsque je sens Dane rester immobile. Lorsqu’il fait un pas vers moi.
“Nat’” ce surnom résonne avec douceur et je me sens soudainement mieux. Mais ses mots, son regard. Je sens mon cœur s’accélérer dans ma poitrine. Lentement je m’avance, et vient poser mon front sur son torse. Je ne libère ma main que pour mieux entourer mes bras autour de sa taille. Il n’y a que là, en sécurité que je peux murmurer.
« Tu n’as pas à t’excuser… Tu t’es fait tirer dessus… C’est moi qui suis désolée. »
L’idée que si j’en avais parlé à Clint avant, tout cela ne serait pas arrivé m’effleure l’esprit. J’ai rarement des regrets, mais à cet instant c’est ce que j’éprouve. Un réel regret. De nouveau je me hisse sur la pointe des pieds, pose ma main droite sur sa joue et pose mes lèvres sur les siennes avant de murmurer.
« On doit y aller, si Hill est là c’est que c’est important… »
Même si à cette seconde je veux être partout dans cette base avec lui, sauf dans la salle de briefing.
Pando
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Sam 10 Aoû - 21:34
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Natasha Romanoff & Dane Whitman
C'est tout ce que nous avons pour nous : du temps.
You & Me.
Dane Whitman a peur. Non. Il a eu peur. Enfin – il a peur, mais il a eu plus peur ; il a eu très peur que Natasha Romanoff lui en veuille, vraiment et brutalement, pour ce qu'il vient de se passer. Il a eu très peur que la jeune femme lui reproche la tournure des événements, et l'assaille de piques qu'il aurait jugées légitimes, après le contact si rude avec Clint. Puis les révélations aux autres.
Oui. Dane Whitman a eu très peur. Il a encore peur. Car on ne peut tenir la main de Nat', on ne peut la sentir contre lui – on ne peut embrasser une femme comme elle sans avoir peur ; de la perdre. De ne pas être à la hauteur. L'Avenger a donc encore peur. Mais... il a moins peur, qu'auparavant ; car elle l'a rassuré.
« Mmh. »
Il soupire ; ses yeux sont fermés. Ses paupières se sont closes dès qu'elle s'est rapprochée – dès que le frisson qui l'a emporté quand elle a lâché sa main, de peur qu'elle parte, qu'elle le quitte, s'est apaisé. Dès qu'elle s'est collée à lui ; et que le monde s'est à nouveau résumé à elle et lui. Que le monde a de nouveau retrouvé du sens, et du bonheur.
« Ouais. »
Dane soupire et acquiesce, quand Natasha évoque leurs obligations ; elle a raison. Mais ça ne veut pas dire que ça fait plaisir.
« Allons... »
Il rouvre les yeux, et les pose sur Natasha ; ils sont émus. Vraiment. Dane Whitman a beaucoup de défauts, et il est à ce titre très critique avec lui-même. Mais il n'est pas homme à cacher ses émotions. Encore moins ses sentiments.
« Allons-y, ouais. Faisons pas attendre la directrice d'Avengers Highschool. »
Il glousse ; mais le cœur n'y est pas. Comme il soupire, et s'avance de guerre lasse sur le chemin que tous deux connaissent bien ; que tous ont appris par cœur, au fil du temps passé ici, et des crises à régler. Le chemin au cœur du Complexe des Avengers. Le chemin qui mène à leur destination.
La salle de briefing des Avengers.
Spoiler:
Où les autres sont déjà en place.
« Ah. Les retardataires nous font la joie de leurs présences. Merci. »
Et où Maria Hill les accueille, sèchement. Même si le duo... non, le couple maintenant clairement acté, n'est pas sans allié.
« La paix, Maria de la Colline ! D'aucuns n'ont pas la vitesse du fils d'Odin, et le temps ne nous est point compté, non ? »
Thor intervient ; et ponctue son discours d'un rire sonore, qui fait glousser Scott et Sam. Mais pas Clint. Qui demeure de marbre, dans un coin ; assis sur une chaise dans l'ombre. Le regard volontairement loin de Natasha.
« Hem... soit. Soit. »
Maria Hill soupire, lève les yeux au ciel ; et enchaîne. Sèchement, alors que Dane s'installe. Près de Nat'.
« Je vous ai réunis ici, en l'absence de Stark et Rogers, afin d'évoquer un appel à l'aide qui a été transmis dans les services internes du S.H.I.E.L.D. ; Romanoff et Barton vont comprendre. »
Un hologramme apparaît au cœur de la table ; deux images apparaissent. Deux personnes.
Spoiler:
Et si Scott et Sam s'échangent quelques regards, si Thor envisage un commentaire, les regards de Maria Hill suffisent à les faire taire. Elle parle ; ils écoutent.
« Quake et Melinda May ; du S.H.I.E.L.D., que vous connaissez. Quake est en mission d'infiltration à Madripoor, et Melinda May est venue l'aider à en sortir ; Phil Coulson a envoyé la Cavalerie pour récupérer Daisy Johnson, mais... ça ne fonctionne pas. Elles sont en fuite. Les autorités locales les poursuivent, et elles ne peuvent pas s'échapper. Il faut les sortir de là. »
Maria Hill pose ses deux mains à plat sur la table, et laisse son regard couler sur chaque visage. Rares sont ceux qui osent tenir son attention.
« Je ne vais pas vous mentir ; je ne pensais pas que vous viendriez tous. Je pense que Romanoff et Barton doivent partir. Au regard de leurs expériences, et de leurs talents, et de leurs liens avec Quake et May. Wilson et Lang, aussi. S'ils savent se contrôler. »
Melinda May a été proche de Natasha, dans certaines missions ; et Quake est comme une fille pour Phil Coulson, qui a collaboré avec Clint et elle. Leurs choix sont évidents, oui. Comme l'action aérienne de Sam, ou l'infiltration de Scott. La brutalité de Thor n'est pas pertinente ; et Dane a conscience de ne pas être assez connu, ou apprécié, pour être choisi. Il comprend. Ça pique, comme souvent ; mais il comprend. Il n'est pas encore à la hauteur. Il n'est pas à la hauteur. C'est comme ça, pense-t-il en baissant les yeux sur la table, et en soupirant légèrement. C'est... comme ça.
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Sam 10 Aoû - 22:42
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Je n’ai pas envie de quitter ses bras, pas envie de rejoindre les autres. Je veux juste être avec lui, encore cet égoïsme. Toujours lui. Mais je sais aussi que si Hill est là, ce n’est pas pour rien, c’est que cela est important.
Ma main reprend celle de Dane, je lui souris pour sa tentative d’humour, je lui souris parce qu’il essaye de ramener de la normalité alors que quelque chose d’important vient de se produire, que les choses ont changé. Ont bougé. Ma main dans la sienne, j’avance, vers un endroit où je ne veux pas aller. Cette salle. Là où ils nous attendent, là, où Maria se permet une remarque qui ne passe pas. Mon regard se fait noir, je suis prête à l’envoyer valser elle et sa mission. Je n’ai pas de commentaires à recevoir d’elle. Surtout pas d’elle. Mais alors que j’allais lui dire qu’elle n’est pas ma boss, qu’elle n’a pas à me sortir de telle phrase, c’est la voix de Thor qui s’élève et allège la situation. Je m’installe dans la salle, non loin de l’écran, à l’opposé de Clint, près de Dane. Je tente de fixer mon regard sur l’hologramme. Je n’y parviens que lorsque je vois que Hawkeye, refuse de croiser mon regard. Je sens un coup de poignard s’enfoncer dans ma poitrine.
J’écoute ce que dit Maria, et quand elle appelle Melinda “la Cavalerie” je ne peux que lâcher avec froideur.
« Ne l’appelle pas comme ça. »
Je sais que Melinda n’aime pas ce surnom, ne l’a jamais aimé. A peine quand Phil lui disait cela sur le ton de l’humour. Mais mon attention se reporte sur la suite. Si j’ai lâché la main de Dane, tout mon corps s’est mis à proximité du sien. Les bras croisés, je reste néanmoins à proximité de lui. Comme si j’avais besoin de savoir qu’il était là, qu’il restait près de moi. Quand Maria me regarde, je vrille mon regard dans le sien. Je sais pertinemment ce qu’elle va demander. Que j’y aille avec Clint. Et ça ne manque pas. Elle prononce son nom et celui de Clint. Je ne regarde ni l’un ni l’autre. Mon regard reste posé sur les hologrammes de Daisy et de Melinda. Et c’est sans le moindre soubresaut que je lâche un
« Non. »
je cale mon menton sur mon poing fermé, pensive je pense à Madripoor. J’observe Daisy et Melinda. Je n’ai plus assez confiance en Clint à cette seconde, il y a trop de colère entre lui et moi. Nous n’avons pas mis les choses à plat. Je ne peux pas, ne veux pas partir avec lui dans ces conditions. Par contre je sais pertinemment en qui je crois aveuglément à cette seconde. Je sais qu’il me regarde tous à cet instant, je sais qu’il regarde Clint, que lui m’ignores, je le vois, et je le sens malgré moi. Je me redresse et quitte mes pensées.
« J’irai avec Black Knight. » Mon regard se pose sur Hill avant qu’elle ne parle, c’est volontairement que je l’appelle lui par son nom de code. « Je connais Madripoor, je sais où on met les pieds, mieux que quiconque ici. Tu me veux dans cette mission ? C’est lui ou tu m’oublies. »
Elle ne prendra pas le risque je le sais. Je croise le regard de Scott avant qu’il n’ose ouvrir la bouche pour dire quoique ce soit sur ma relation avec Dane. Ce n’est pas une excuse. Ca ne le sera jamais.
« Quant à nous ça suffit d’agir comem si l’équipe ne comptait pas de nouveaux membres. Vous ne le considérez jamais comme un Avenger si vous continuez à vous confortez dans votre duo. »
Je sais que je dois avoir poignardé Clint en plein coeur mais nous ne sommes plus à ça prêt maintenant.
Pando
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Dim 11 Aoû - 14:58
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Natasha Romanoff & Dane Whitman
C'est tout ce que nous avons pour nous : du temps.
You & Me.
BIP – BIP – BIP – BIP
« Ha. »
Dane Whitman lève les yeux, pour découvrir l'origine de ce son aigu et désagréable. Il trouve rapidement le voyant qui s'est illuminé.
« On approche. »
Il se redresse légèrement sur son siège, et appuie sur ledit bouton. Avant de redescendre sa main, pour pianoter sur plusieurs commandes d'une gigantesque console, devant lui.
« On rentre dans l'espace aérien de Madripoor. J'ai enclenché les panneaux anti-détection. »
PANNEAUX ANTI-DÉTECTION EN LANCEMENT
« Yep. Comme elle dit. »
Il sourit, et laisse son regard divaguer à l'extérieur ; sur l'extérieur. Sur l'océan de nuages, qui les entourent. Et ne cessent de lui couper le souffle.
Spoiler:
Tout comme la technologie qui leur permet d'être là ; de diriger leur appareil. Le Quinjet. Une merveille de la science, qui le ferait bondir sur place de plaisir de le commander... si les circonstances étaient différentes.
« Bon. »
Dane se redresse, et s'étire ; il étire un peu le tissu de [url=https://marvelcinematicuniverse.fandom.com/wiki/Tactical_Suit ]la combinaison S.H.I.E.L.D.[/url], et qui ne lui plaît guère. Vivement qu'il s'en débarrasse ; vivement qu'ils se débarrassent de cette mission, aussi.
« Le Quinjet devrait arriver à Madripoor d'ici une trentaine de minutes. Hill nous a filé les coordonnées d'un endroit où se poser, mais on devra être discrets. »
Sa voix est calme, douce. Il élève un peu le ton, pour se faire entendre, alors qu'il va plus loin dans l'appareil.
« On devrait pouvoir rendre le Quinjet invisible, et garder les stocks d'équipements ici. Je sais que Scott a proposé de miniaturiser les caisses pour qu'on les amène avec nous, mais... j'reste méfiant. J'ai toujours du mal à m'dire qu'un mec qui a subi un tsunami dans une baignoire est fiable. »
Le Chevalier Noir glousse – car c'est une plaisanterie. Il a foi en Ant-Man, et complètement confiance en lui ; dommage que l'inverse ne soit pas vrai.
« Hem. »
Cette pensée fait soupir l'Avenger, qui vérifie une dernière fois que son Epée d'Ebène et son disque d'armure ont bien été emmenés ; oui. Mais même la perspective de tester définitivement le résultat du travail de Peter Parker en mission ne ramène pas de sourire sur son visage ; car il se souvient. Il se souvient de ce qu'il s'est passé, il y a trois heures. Et de ce qu'il s'est passé, depuis.
C'est la merde, et Dane le sait. Il ne devrait pas être là. Il n'aurait pas dû être là. Personne ne veut qu'il soit là. Sauf elle. Sauf celle qui partage le Quinjet avec lui ; sauf celle qui partage sa vie et ses nuits, depuis peu. Sauf celle qui a imposé sa présence ici. En se mettant les Avengers à dos, et notamment son meilleur ami ; son frère. Nat'. Sa Nat'. Qui l'a voulu ici – et ils n'ont pas beaucoup parlé, depuis ; parce que lui est gêné. Mais il sait que ça ne peut pas durer.
« Hey. »
Dane prend une grande inspiration, et pose sa main sur un tuyau, au-dessus de lui. Pas pour se tenir, car le Quinjet a un équilibre parfait. Mais pour occuper ses doigts, si crispés et nerveux.
« Nat'. »
Sa voix est lente, posée. Son regard demeure figé sur la chevelure ardente de la jeune femme ; magnifique. Comme elle.
« T'es... t'étais pas obligée. »
Il soupire, et secoue la tête.
« C'est... très gentil. Mais t'étais pas obligée. Clint... Clint aurait été mieux, ici ; j'le sais. Et... et j'veux pas que ça casse, entre vous, à cause de moi. »
Une grimace triste glisse sur son visage. Triste. Et coupable.
« Je... ça se serait arrangé, j'suis sûr. Ça... enfin... J'veux pas que vous vous déchiriez à cause de moi. Je... »
Sa voix se baisse, comme ses yeux.
« J'en vaux pas la peine. »
Il sait que Nat' ne va pas apprécier ; c'est pour ça qu'il murmure ça. Mais il doit le dire – car il le pense. Depuis trois heures, il ne cesse de culpabiliser... et de se dire qu'il gâche la vie de Nat'. Ce qui lui est insupportable. Autant essayer de gérer ça, alors. Autant essayer de rabibocher Nat' et Clint. Car il sait que ça la rendra heureuse. Qu'importe le prix, alors. Qu'importe ce qu'il doit faire et sacrifier pour ça.
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Dim 11 Aoû - 16:04
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Le silence plane. Dans ce quinjet qui nous emmène vers Madripoor dont j’ai les commandes. Seul le BIP du panneau de commande le rompt. Aux mots de Dane un sourire s’esquisse au coin de mes lèvres. Je reste concentrée sur notre destination, tandis que lui se lève et semble faire le point sur ce qui nous entoure. Un petit sourire amusé se dessine sur mon visage lorsque je le vois tirer sur sa combinaison. C’est toujours amusant de voir ce genre de malaise, il faut dire qu’il est loin de son armure habituelle. J’enclenche deux trois manoeuvre, et finalement lui répond
« Le mode furtif est engagé, personne ne nous verra arriver. »
C’est un moment étrange, tout cela en général, c’est avec Clint que je le fais effectivement, mais cette fois je sais que j’ai fait le meilleur des choix. Et ce même si une certaine tension semble palpable. Malgré nous. Alors que le silence règne et que le vaisseau se dirige de lui même vers les coordonnées données par Maria, je vérifie mon équipement Je suis sortie de mes pensées par la voix de Dane. Quand il prononce mon nom, je me tourne légèrement vers lui replaçant une mèche de cheveux derrière mon oreille. A chacun de ses mots je fronce un peu plus mes sourcils, et je finis par me relever. Ma main se pose sur sa joue, que j’effleure avec douceur.
« Dane… Je ne fais pas ça pour te faire plaisir ou prendre ta défense. Je pense sincèrement que tu as ta place ici. Que je peux te faire confiance pour cette mission. Tout autant que Clint. Et puis… »
Une nouvelle fois je fronce les sourcils. Je sais qu’il va s’en vouloir pour ce que je vais dire, mais je me dois d’être honnête. Il n’y a que comme ça que l’on pourra réellement se faire confiance.
« Il n’avait pas à faire ce qu’il a fait. Je suis trop en colère et je n’ai pas assez confiance en lui pour venir jusqu’à Madripoor avec lui. Mais j’ai confiance en toi. »
Son murmure, m’a littéralement déchiré le coeur. Comment peut il penser qu’il n’en “vaut pas la peine”. Je comble le léger espace entre nous deux et attire son visage vers le mien. Ma seconde main effleure sa joue en douceur, et ce malgré l’importance du moment. J’approche mes lèvres des siennes pour lui murmurer
« Tu en vaux la peine Dane. Tu es un Avengers, et tu es dans ma vie, j’interdis à quiconque d’émettre un jugement sur mes choix et sur ma façon de mener ma vie. Clint a eu tort de s’en prendre à toi comme il l’a fait. Il n’y a rien d’autre à ajouter »
Je pose mes lèvres sur les siennes avec douceur avant de lui sourire. Il doit se libérer l’esprit avant que cette mission ne commence, il ne peut pas pas penser à dix choses à la fois. Je me glisse entre ses bras et entoure sa taille des miens. Quelques minutes avant de retrouver le sérieux que nous impose ce moment. Reculant légèrement je le regarde intriguée.
« Je voulais te demander… Quand Clint est arrivé, tu as dit… Tu as dit que tu n’avais pas besoin d’elle pour te défendre » Mon regard se pose sur l'Épée. « Tu as glissé ta main dans ta poche. Qu’est-ce que tu allais en sortir ? »
Si il a fait ce geste c’est bien parce qu’il y avait quelque chose, je sais qu’il est du genre à plaisanter, mais le moment était trop sous tension pour qu’il se le permette. De nouveau un BIP résonne dans l’habitacle, signe que nous allons devoir amorcer notre descente. Je glisse ma main dans celle de Dane avant de rejoindre ma place aux commandes. D’un geste je lui tend un objet. Une oreillette avec laquelle maintenant, depuis mon travail aux côtés de Steve et des autres Avengers, j’ai pris l’habitude de travailler.
Pando
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Dim 11 Aoû - 17:49
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Natasha Romanoff & Dane Whitman
C'est tout ce que nous avons pour nous : du temps.
You & Me.
Dane Whitman a baissé les yeux et le son de sa voix, pour sa dernière phrase ; il sait pourquoi. Il en a honte.
Honte de dire ça. Honte de dire ça à Nat'. Honte de paraître si faible. Honte de se laisser aller. Honte de quémander ainsi de l'aide et du soutien. Mais... il l'a dit. Il l'a dit même en connaissant sa honte ; car il en a eu besoin. De le dire. Et... et d'obtenir la réaction de Nat' ; du moins, celle qu'il espérait. Celle qu'elle lui donne.
« Mmh. »
Dane est tout penaud et gêné, quand Nat' se lève et s'approche. P'tain, pense-t-il, qu'elle est belle ; et quel con je fais, là. Même si ces pensées s'évacuent, rapidement. Même s'il ne pense plus, en fait – parce que Nat' le rejoint. Parce qu'elle se colle à lui. Parce qu'elle l'embrasse. Ce qui fait toujours du bien. Mais... moins que ce qu'elle dit.
« Nat'. »
Dane soupire, après leur baiser ; après avoir fermé les yeux. Il les rouvre. Pour offrir un regard empli d'émotion à la jeune femme.
« Je... »
Il soupire, et résiste à l'envie de laisser l'eau couler de ses yeux.
« Nat'. »
Sa main se lève, et remet lentement une mèche de cheveux derrière l'oreille de la jeune femme.
« Que... que ferais-je sans toi ? »
Il sourit, et glousse ; mais ne plaisante pas. Même si la pensée est troublante. Même s'il a conscience que tout cela sonne tôt, entre eux, mais... il ne peut aller contre ses sentiments. Et n'en a d'ailleurs pas envie.
« Ha. »
L'Avenger sourit de bon cœur, cependant, quand Nat' l'interroge sur ce qu'il comptait faire avant que la tension redescende, avec Clint. Il suit la jeune femme au poste de commande, en tenant encore sa main ; et en fixant sa silhouette, quand elle marche et s'installe. Peu distingué, mais... comment résister, hein s'interroge-t-il.
« J'ai... j'ai recommencé à bidouiller, en fait. J'ai commencé à retrouver un peu de mes habitudes d'avant... tout ça. »
Jadis, Dane Whitman était un jeune salarié de Stark Industries, avec un avenir tout tracé de génie électronique ; tout ça a disparu quand l'Epée d'Ebène a décidé de l'envoyer dans le Passé.
« J'ai... j'arrivais pas à reprendre, à recommencer depuis mes retours, mais... »
Il soupire, et se tourne vers Nat'. Il sourit ; et lui offre un regard intense et profond.
« J'vais mieux. Depuis peu, j'vais mieux. »
Grâce à elle. Même s'il ne le dit pas, bien qu'il le fasse comprendre.
« Et, du coup, j'me suis dit que vu que j'peux pas toujours avoir l'Epée d'Ebène avec moi... »
Dane se penche en arrière, et récupère quelque chose dans un sac.
« … autant être préparé. »
Il montre l'objet à Nat' ; une sorte de manche. Qu'il active, cependant, et révèle... une sorte de sabre-laser ! Bien que l'énergie s'évapore rapidement, et s'éteigne.
« Ouais, ouais, je sais... ça dure pas des masses, faut que j'améliore ça ; mais c'est l'idée. Une sorte de sabre-laser, même si c'est plutôt une épée-photon. Bref. »
Dane jongle avec l'objet, puis sourit vers Nat'.
« C'est... ça peut être calibré sur mortel ou non. J'pense que ça aurait pas duré plus de quelques secondes, mais... bon, ça aurait p'têt calmé Clint. Nan ? »
Il sourit légèrement, puis hausse les épaules ; avant de se reconcentrer. Car ils arrivent. Car ils y sont, en fait.
Spoiler:
Madripoor ; à l'aube.
« J'passe en furtif complet. Les coordonnées de Hill nous mènent à une plage. »
Dane se penche encore en arrière, pour récupérer quelque chose.
« Ca tombe bien... »
Il se redresse, avec un autre objet.
« … j'avais prévu un déguisement. »
Qu'il pose sur son visage, et qui se révèle double. Un châpeau de cow-boy, et des lunettes de soleil.
Spoiler:
Qui lui donnent une allure horrible. Mais peuvent correspondre à un touriste débile à Madripoor !
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Dim 11 Aoû - 18:32
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Now baby let's ride. We've got nothing but time… You get all the reactions It's no surprise… God, I like your style You're the perfect distraction. You're the main attraction
La tête sur le côté, j’observe chaque réaction de Dane à mes mots.Je les pense, je n’ai aucun doute sur chacun d’eux. Je suis touchée de voir qu’il ose dévoiler ce qu’il éprouve. Qu’il s’autorise à me regarder comme il me regarde. Ma main effleure sa joue et je pose un furtif baiser sur ses lèvres. A mon tour je ferme les yeux en sentant sa main replacer mes cheveux. A ses mots j’esquisse un sourire espiègle avant de souffler.
« Tu serais obligé d’affronter les moqueries de Scott et Sam seul… »
Assise à mon fauteuil, je l’écoute donc m’expliquer ce qu’il avait préparé. Attentive je vérifie néanmoins les coordonnées et le temps qu’il nous reste. Du moins jusqu’à ce que je vois apparaître le manche de sa création, plus encore il a toute mon attention lorsque son sabre apparaît. Il y a du génie en lui, je comprend maintenant pourquoi Peter adore être fourré avec lui dans les labos. J’observe l’objet avant de sourire en coin
« Ne montre pas ça à Parker,il va te le garder… En tout cas c’est très impressionnant. »
Quant il me demande si cela aurait calmé Clint, j’avoue ne pas savoir. Je ne sais pas jusqu’où il aurait pu aller. Je suis tiré de mes pensées par le son de l’avion. Encore lui, qui nous préviens que nous arrivons. Une fois notre atterrissage fait, j’observe Dane me dire qu’il avait tout prévu, et quand je le vois… Je ne peux m’en empêcher. J’éclate de rire. Un réel rire. Mon dieu qu’il a l’air de…
« Tu colles parfaitement avec le décor… Aucun doute ! »
A mon tour je me relève et me dirige vers l’arrière du Quinjet. A mon tour je me saisi d’une malle que Maria a posé là à ma demande. Et sans même sourciller, je retire ma combinaison. A mon tour j’enfile ma tenue, sous les yeux de Dane je le sais. Cela ne me gêne pas, au contraire. Je me glisse dans cette robe outrageusement décolleté, noire et ses talons hauts. Finalement je me saisi d’une perruque blonde dont je recouvre mes cheveux blonds, enfile cette veste affreusement léopard. Seule précaution, autour de ma cuisse j’ai lié un couteau. Je vais devoir faire avec. Une fois prête je me saisi de mon gobelet et me place devant Dane; Visage mutin, sourire en coin et légèrement provocateur,
Spoiler:
« Tu es prêt à affronter Madripoor et ses dingues “chéri” ? »
J’ai presque vulgairement appuyé sur ce dernier mot, coinçant la paille entre mes lèvres tandis que je sirote. Et une nouvelle fois je rie. Je rie nous voir dans de telles tenues. Et je profite de ce dernier moment en “sécurité” pour lui piquer son chapeau que je place sur mes nouveaux cheveux blonds, mais surtout pour pouvoir l’embrasser. Ce nouveau rituel me plaît. Nous avons quelques secondes de devoir plonger dans la folie de cette ville.
Pando
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Lun 12 Aoû - 8:50
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Natasha Romanoff & Dane Whitman
C'est tout ce que nous avons pour nous : du temps.
You & Me.
« Hem. »
Dane Whitman prend une grande inspiration, en fixant Natasha Romanoff à ses côtés. Natasha, oui. Sa Nat’. Loin, bien loin de la Veuve Noire sous cette apparence si surprenante – et qui provoque une réaction physique dont il a un peu honte, et qui justifie qu’il ne se lève pas. Pas tout de suite, en tout cas.
« Je… j’suis… »
Ils ont partagé quelques moments et mots tendres, là ; ça l’a touché. Ça l’a rassuré. Ça lui a presque donné confiance en sa place dans l’équipe – mais cet instant est passé. L’heure est à la mission. Et donc au petit jeu qu’ils doivent mener, pour l’accomplir.
« J’suis ben prêt à m’faire ces tarés d’Madripoor, bay-bay ! »
Dane se lance, alors. Avec un accent abominablement fort et sudiste, alors qu’il s’empare du chapeau de cow-boy emprunté par Nat’.
« Rends-moi ça, chérie ! Un chapeau d’cow-boy, c’est pour l’cow-boy ! »
Il se redresse, et replace fortement le couvre-chef sur son crâne.
« Iiiiiha ! »
Whitman glousse lui-même de sa folie douce, alors qu’il finit de s’habiller en prenant des habits un peu beaufs. Il retire la combinaison, lui aussi sans gêne sous les yeux de Nat’ ; chacun son tour, pourrait-on dire. Même s’il sait que les charmes de Nat’ sont plus impressionnants que les siens. Notamment du fait des très nombreuses cicatrices sur sa peau, fruits de son séjour dans le Passé.
« Hey, bay-bay ? »
Il sourit cependant, en adressant un clin d’œil sous les lunettes rouges.
« C’est parti pour l’rodéo ! »
C’est parti, oui. Pour la première mission Romanoff-Whitman ; pour la première sortie de la TeamBlack. Pour l’une des plus grandes épreuves de leurs vies.
** * **
Même s’ils n’y sont pas encore, une heure après. Bien qu’ils se trouvent dans un endroit dont ils aimeraient bien s’échapper, assurément.
Dans un établissement côté de la plage de Madripoor. Dans un bar. Dans une fête.
Spoiler:
Complètement sauvage, comme disent les jeunes. Complètement abominable, comme dirait Dane Whitman.
« Iiiiiiha ! »
Même si on le dira pas, tant celui qui est surnommé depuis quelques minutes “l’Américain” par plusieurs jeunes femmes s’est lancé dans un show éclatant.
« V’nez, les filles ! Iiiiiha ! L’temps du rodéo ! »
Dane Whitman danse ; sur une table. Il danse mal. Mais il danse fort. Et cela attire l’attention – comme les rires, les filles, et notamment celles qui espèrent plumer l’Américain. Ou se marier avec lui après l’avoir soûlé. Madripoor est un sale endroit pour les touristes ; et c’est pour cela que Maria Hill les a envoyés là.
Selon leurs informations, Quake s’est attirée des ennuis avec la pègre locale, et Mélinda May a participé à de telles soirées pour s’en rapprocher. L’ordre de Maria Hill est simple : Romanoff et Whitman doivent jouer les touristes débiles, se faire enlever, pour trouver un lieutenant ; puis se libérer, le tabasser, et remonter la chaîne alimentaire. Simple pour le S.H.I.E.L.D. – mais pas forcément pour Dane, peu habitué à ça.
« Come on, ladies ! V’nez près du ch’val fou ! »
Même s’il semble fort à l’aise, à danser ainsi. Seul. Car Nat’ et lui ont feint une dispute, en arrivant dans le bar, afin de se séparer ; afin d’attirer l’attention sur eux. Un couple de touristes, en pleine mésentente. Les cibles idéales pour des kidnappeurs avides et violents… même s’ils n’ont aucune idée de la folie qui sera la leur, de s’en prendre à eux.
Même si, surtout, Dane ne cesse de laisser son regard glisser dans la salle ; pour la chercher. Pour la trouver. Elle ; Nat’. Définitivement la plus belle fille de la pièce. Non. Définitivement la seule fille de la pièce, pour lui.
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Lun 12 Aoû - 9:49
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Now baby let's ride. We've got nothing but time… You get all the reactions It's no surprise… God, I like your style You're the perfect distraction. You're the main attraction
Je n’arrive toujours pas à comprendre, ni à réaliser. A réaliser que je suis venue là à Madripoor, avec Dane. Je l’ai pourtant regarder se métamorphoser en crétin sudiste, j’ai observé ses cicatrices que j’avais déjà effleuré avant. Mon regard a glissé sur lui avec envie, avant que sa voix, modulée elle aussi ne me sorte de mes songes. Je ne comprend pas comment on a pu envoyer Daisy ici, seule, sans l’expérience de Clint ou la mienne. Je ne sais pas où Maria avait la tête, à moins que ce ne soit Coulson et May qui aient perdu la raison.
Cette pensée ne me quitte pas alors que j’hurle un vulgaire
« Va t’ faire foutre !! »
A peine arrivés au pied de la boîte. Le show est lancé, et lui comme moi jouons le jeu. J’ai troqué mon gobelet pour une boisson de fille naïve. Rien qu’à la couleur de ce truc on peut comprendre que je ne suis pas habituée à l’alcool du coin. Mais que j’aime boire. Ma veste a glissé sur mes épaules et dévoilent mon décolleté. Je parle et surtout je ris fort, bêtement, naïvement aussi. Je mâche mon chewing-gum le plus vulgairement qui soit. Ma main se pose sur un bras, et j’accepte une cigarette. J’écoute leur murmure salaces au creux de mon oreille. Vivement que ce soit fini. Ma toile se tisse. Lentement. Je les repère, les analyse et je trouve celui que nous cherchons.
Et je sais comment le faire comprendre à Dane. Mon verre à la main, je fais une bulle qui éclate entre mes lèvres tandis que j’attire celui, dont je vais devenir la proie, sur la piste de danse. Je sais, je sens le regard de Dane sur moi, il comprendra je n’en ai aucun doute. La confiance que je place en lui à cette seconde est incroyable.
Je danse avec cette homme mais ce n’est pas pour lui. Mon regard croise celui du Chevalier Noir de nombreuses fois, mais cette fois je lui adresse un clin d’œil. En fait non je ne danse pas je me dandine. Mes mains sur les épaules de ce type je fais celle qui ne comprend pas tout, ne l’entend pas très bien. Et chaque fois que je me rapproche de lui je cherche le regard de Dane, un sourire au coin des lèvres. Un instant fugace, volé dans un plan qui semble rôdé et se dérouler parfaitement. Et finalement je dois lâcher son regard.
Car ça y est la machine est lancée. L’homme m’attire à l’écart. Sa main s’est refermée sur mon bras. Je trottine derrière lui sans lâcher mon verre et en riant fort. Hurlant presque un
« Mais attend ! C’est impossible de marcher avec ces trucs ! Ça fait un mal d’chien ! Attends j’te dis ! » « Ferme la putain ! « Eh ! Même mon mec m’parle pas comme ça ! Alors va t’faire... »
Sa main se plaque sur ma bouche, j’ai l’air terrifiée, les yeux larmoyants. Mais il n’en est rien... Pris dans ma toile il croit que je suis la proie mais il se trompe. Cette fois nous nous rapprochons, un peu, de Melinda et de Daisy.
Cette fois nous n’avons pas le droit à l’erreur.
Pando
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Lun 12 Aoû - 10:39
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Natasha Romanoff & Dane Whitman
C'est tout ce que nous avons pour nous : du temps.
You & Me.
Dane Whitman est toujours sur une table. Il danse toujours.
« Iiiihaaa ! »
Il se donne toujours en spectacle.
« Allez ! Qui veut mon lasso ! Ha-ha ! »
Il fait semblant de lancer un lasso invisible, et essaye d’attirer à lui quelques filles qui l’entourent ; elles répondent toutes présentes. Car elles le veulent toutes. Mais pas pour ce qu’un touriste comme lui pourrait imaginer – pour abuser de lui, mais pas comme il l’espérerait.
Heureusement, Dane Whitman sait ; il sait ce qu’elles veulent de lui. Il sait aussi qu’il doit poursuivre ce plan, son plan, leur plan même, afin de subir le même sort que les touristes éméchés et stupides. Il doit se faire enlever ; et doit agir, pour cela. Même si, en fait, Nat’ a pris de l’avance – comme il le voit, comme il ne cesse de le voir depuis qu’ils sont ici.
Le Chevalier Noir ne la quitte pas du regard ; jamais. Il ne peut pas.
Même s’il parvient à être discret, même s’il réussit à faire passer ses mouvements de regards pour les symptômes d’un abus d’alcool et de folie. Même si, soudain, Dane ne la voit plus – même s’il n’entrevoit que sa silhouette qui disparaît, dans un coin ; emmenée en tanguant par un homme mystérieux et dangereux.
« Hrm. »
L’Avenger grogne, et se crispe ; il veut y aller. Il veut la suivre. Il veut l’aider. Il veut même la sauver. Mais il n’en fait rien. Car c’est le plan ; et il a déjà assez bousillé de choses, aujourd’hui, pour ne pas foirer en plus le plan. Mais aussi parce que Nat’ n’en a pas besoin. C’est même le sale type qui aura besoin d’aide… dans pas longtemps.
Bien que, soudain, le Chevalier Noir sorte de ses pensées ; car il entend quelque chose. Quelqu’un.
« クリア。 »
Quelqu’un de froid. Quelqu’un de dur. Quelqu’un de sec. Quelqu’un qui fait évacuer la douzaine de femmes avides qui entourent sa table.
« 彼は私のものです。 »
Les femmes s’en vont ; elles fuient. Devant elle. Devant une autre femme, qui arrive. Qui s’impose. Qui en impose, aussi.
Spoiler:
Et qui fait même cesser la terrible danse de Dane, surpris et impressionné par une telle présence.
« Heu… salut… ? »
« Salutations, gaijin. »
Un sourire mystérieux mais plein de charme est adressé à Dane. Qui doit bien avouer que, en détaillant la jeune femme, il lui trouve d’énormes qualités – et sent l’immense séduction qu’elle entend lui imposer.
« Je me prénomme Elektra. J’entends te protéger de ces rapaces. Veux-tu poursuivre la soirée en ma compagnie ? »
« Ha. »
Dane se fige ; et la fixe. Du coin de l’œil, il cherche Nat’ – et ne la voit pas ; ça le gêne. Car il sent le danger. Car, même s’il ignore qui est cette Elektra, il sent qu’elle est celle qu’il cherche… mais il sent, aussi, que ça va être dangereux. Pour lui.
« Bay-bay. »
Mais il n’a pas le choix.
« T’en fais pas, bay-bay, toi aussi t’auras l’rodéo ! T’vas même tâter d’ma pétoire, si t’es sage ! Ha-ha ! »
Il glousse ; gras et vulgaire. Puis bondit sur le sol, fait semblant de manquer de s’écrouler, et se retient maladroitement. Avant de se relever, et de sourire à la fille. Pour la suivre ; dans la gueule du loup.
Là où se trouve déjà Nat’. Même si elle se trouve maintenant bloquée, figée contre un mur, avec une main sur la bouche ; par un sale type qui se colle à elle, et entend en profiter. Heureusement, pas longtemps.
« Allons. »
Car une voix s’élève derrière lui, et fige l’homme ; qui lâche immédiatement Nat’.
« Ce n’est pas ainsi qu’on traite une dame. »
Le sale type s’évapore, s’enfuit ; devant un autre, qui arrive. Plus élégant. Plus distingué.
Spoiler:
Mais plus dangereux, aussi.
« Bonsoir. Je suis Sowande. J’ai vu que cet imbécile vous maltraitait. Peut-être souhaitez-vous reprendre… dans un endroit plus calme ? »
Il sourit ; et sent que le piège se referme. C’est le cas, leur manège fonctionne bien. Mais ni Sowande, ni Elektra n’ont idée de qui ils tiennent dans leurs filets !
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Lun 12 Aoû - 11:39
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Now baby let's ride. We've got nothing but time… You get all the reactions It's no surprise… God, I like your style You're the perfect distraction. You're the main attraction
Du coin de l’oeil je la vois approcher, je la vois fendre la foule, elle se croit discrète, elle ne l’est pas. Elle ne le sera jamais pour moi. Je sais que le plan se referme sur eux, sur nous. Nous n’avons pas le droit à l’erreur. Je sais qu’il s’en veut pour ce qu’il s’est passé, je sais que je joue mon libre arbitre sur cette mission. Nous jouons tous les deux avec le sort de Daisy et Melinda. Je dois, non je lui fais confiance à lui. Je m’enfonce dans l’obscurité de ce couloir avec ce type. Et tout se passe, encore une fois, comme je le voulais.
Dans ce couloirs je suis celle qui se débat, qui tente de résister. Je suis cette “princesse en danger” que je ne suis pas. Bientôt sauvée par un homme qui en impose rien que par ses mots. Que par son allure. Je pose mes main sur mes lèvres, je retiens des larmes qui restent au bord de mes yeux. Je tousse un peu, et me remet à mâcher mon chewing-gum en regardant la direction où l’homme est partit en lâchant un
« Pauv’ con ! »
Je replace une mèche blonde derrière mon oreille, ma hanche droite bascule légèrement sur le côté, me donnant une allure des plus vulgaires. Je croise mes bras autour de ma taille. Et esquisse un sourire charmée, ravie face à cet homme qui se présente. Sowande. Si il ignore qui je suis, je sais tous de lui. De ses “états de service” J’esquisse un sourire les joues rouges et lui tend ma main comme une pseudo princesse moderne.
« Vous en avez un nom rigolo ! J’aime bien ! Moi c’est Lucy ! »
A sa proposition, je regarde l’endroit par lequel a fuit mon “agresseur”, et en riant je viens me pendre au bras de mon sauveur.
« Tant que vous restez là avec moi pour m’protéger, j’vais pas refuser ! »
Je m’agrippe à ses bras, chancelle, comme si je ne tenais pas sur ces talons hauts que je maîtrise parfaitement. Je profite de ce court moment pour tourner mon regard vers la salle. Je vois Dane, du moins je reconnais sa silhouette près de celle d’Elektra. Il a pour lui ne pas avoir encore pu être identifié comme “Avengers”. Il est nouveau parmi nous, et à cette seconde c’est sa plus grande force. Personne ne peut se douter qu’il est entrain de tisser un piège qui rejoindra le mien. Ce regard me l’a assuré, elle l’a choisi, je sais que bientôt, on va se retrouver dans la même galère. Mon regard replonge en l’espace de dix seconde dans celui de Sowande.
« J’étais jamais v’nue ici. Mais alors on trouve les mêmes dégénérés qu’au Texas sérieux… Heureusement que vous êtiez là pour m’sauver… »
Je le suis dans ce dédale, dans ces couloirs qui doivent me mener “au calme”, vers ce piège, dans lequel Daisy, et Melinda avant moi ont dû se glisser. Je titube, je glousse à ses côtés, en me tenant à son bras comme si je pouvais tomber à chacun de mes pas. Je lui parle du verre que j’ai envie de boire, de la bonne idée qu’il a de m’emmener à l’écart. Je ne fais pas de promesse, je n’en fait pas trop, juste ce qu’il faut pour paraître naïve, pour être celle que je ne suis pas. Je parais aveuglée par ce héros au chapeau blanc. Mais je suis loin, très loin d’être stupide…
Pando
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Lun 12 Aoû - 14:37
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Natasha Romanoff & Dane Whitman
C'est tout ce que nous avons pour nous : du temps.
You & Me.
La toile a été tissée ; le piège a été lancé. Et Sowande sent que tout cela fonctionne, pleinement.
« Oui. »
Il esquisse un sourire immense et charmeur, en glissant sa main dans le dos de l’Américaine. Et la guide dans l’un des nombreux couloirs du bar, de cette fête qui semble réunir un nombre monstrueux de personnes – mais sans que quiconque s’intéresse à elle. Sans que le moindre invité s’interroge si la jeune femme blonde, étrangère, et qui tangue à chaque pas, est clairement maîtresse d’elle-même ; alors qu’un autre gaijin l’amène vers les profondeurs de l’établissement. Là où personne ne peut vous entendre crier.
« Je suis là. »
Ils arrivent tous deux devant un escalier ; il sourit, et passe lentement sa main sur la nuque de Nat’. Un peu trop longtemps. Un peu trop fort. Un peu trop salement, surtout.
« Pour te sauver. »
Sowande regarde derrière lui, puis autour de lui ; rien. Rien de grave. Rien de gênant. Rien qui puisse l’empêcher d’agir.
« Ma belle. »
Le coup vient vite. Trop, pour qu’une Américaine perdue et alcoolisée puisse se defender ; et suffisamment violemment pour la projeter dans l’inconscience, et pouvoir la récupérer. Mais… ce n’est pas réellement une Américaine perdue et alcoolisée. Même s’il est probable que Nat’ joue le jeu, malgré tout ; fasse semblant d’être surprise, de prendre la baffe. De plonger dans l’inconscience.
C’est le plan, après tout. Même si, et comme souvent, il n’a franchement rien d’agréable.
** * **
Un peu plus tard. Suffisamment longtemps pour que quiconque de normal puisse se réveiller. Nat’ peut rouvrir les yeux. Et découvrir un environnement qu’elle a sûrement déjà analysé. Même s’il n’a rien de surprenant.
Spoiler:
Une salle d’interrogatoire. Sobre et puante. Sans fenêtre. Quasiment sans éclairage. Avec une chaise vétuste, sur laquelle Nat’ est installée ; mal installée, d’ailleurs. Et c’est fait exprès.
Le temps passe. Une demi-heure, environ. Avant que la seule porte de l’espace s’ouvre. Avant que le métal hurle dans les gonds, et qu’une silhouette émerge des ombres. Sowande. Qui maintient son sourire charmeur et suffisant, en glissant dans la pièce ; puis en tournant autour de la jeune femme.
« Hey. »
Il lui parle, d’une voix douce et lente. Il tourne autour d’elle. Comme un prédateur. Comme… un serpent.
« Tu ne dois rien comprendre… tu dois avoir peur. C’est normal. C’est un moment difficile. »
Il tourne, et tourne autour d’elle ; si sûr, si fier, si suffisant.
« Mais… ça peut s’améliorer. Tout peut s’améliorer. »
Il tourne, et tourne autour d’elle ; laissant ses mains glisser sur les épaules puis la nuque puis le cou de Nat’.
« Si on y met le prix. »
Il tourne, et tourne autour d’elle ; laissant ses mains descendre de plus en plus, sur le dos et la poitrine.
« Mais… tu n’as pas d’argent. »
Il tourne, et tourne autour d’elle ; mais s’arrête. Derrière elle.
« Et il faut payer. »
Ses mains se figent sur ses épaules, et glissent sur ses bras.
« Comment… comment payer, alors ? Tu as trop bu. Tu es perdue. Tu es seule. Ton… chéri est ailleurs. Il est avec une amie à moi. Il couche. Il couche avec elle, ma chérie. »
Sowande se penche vers elle, et murmure lentement à son oreille.
« Il couche, sans penser à toi. Elle le suce. Elle le vide. Elle le fait hurler. Elle lui donne le plaisir de sa vie. Tu le sais, tu l’as vue ; tu l’as vue avec lui. Il s’en fiche, de toi. Tu es seule. Tu es perdue. Tu peux partir… si tu payes. Mais tu n’as pas d’argent. Mais il faut payer. »
Un léger gloussement s’échappe de ses lèvres. Il s’amuse. Il domine. Il adore ça.
« Comment faire, alors ? Comment payer ? Comment payer ce que tu dois… à la Main ? »
Il l’a dit ; Sowande l’a dit. Il n’a pas pu s’empêcher de le dire – de lâcher cette information qui, il en est sûr, ne dira rien à la femme. Mais ça l’amuse. Mais ça l’excite. Comme de rapprocher ses mains de la poitrine. Comme de vouloir jouer avec elle. Ça l’excite. Il dirige. Il domine. Qu’importe, alors, de révéler son employeur ; qu’importe d’informer la fille. Elle mourra sans jamais comprendre. Mais il n’est pas interdit qu’il s’amuse avant…
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Lun 12 Aoû - 15:35
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Now baby let's ride. We've got nothing but time… You get all the reactions It's no surprise… God, I like your style You're the perfect distraction. You're the main attraction
La toile est tissée, tendue, je ne peux plus faire machine arrière je le sais. Je sais d’avance qu’il arme son bras, je sais d’avance qu’il va me frapper. Je sais d’avance que sa main va s’abattre pour me plonger dans l’inconscience. SI mon taux d’alcool avait été celui que je feins je serai effectivement tombée dans pommes. Mais ce n’est pas le cas. La douleur s’abat. Et l’espace d’une seconde je repense à Clint, à cette même claque que je lui ai asséné. La douleur est plus violente encore. Je ferme les yeux et fait semblant de chuter. Maintenant je sais qu’il me croit à sa merci. Mais je suis la seule araignée présente.
Je laisse un délai parfaitement calculé, celui de la fille fragile, malmenée, et je vacille, j’ouvre les yeux. Douloureusement pour un spectateur extérieur. Je me suis habituée à ce qui m’entoure, je suis capable de dire qu’un tuyau fuit sur ma droite. Que l’odeur que je sens n’est pas de l’humidité, c’est du sang. Il fait chaud, plus chaud qu’en temps normal. Je sens une perle de sueur glisser le long de mon dos, de mon front aussi. Je suis attachée. Je bouge les poignets pour tenter de savoir quel noeud a été fait et si je vais pouvoir m’en défaire. Je profite de chaque seconde seule, sans jamais sortir de mon rôle. Et finalement la porte s’ouvre. Je sursaute volontairement, Je laisse des larmes couler pour parfaire le rôle de la petite idiote. Je veux qu’il y croit, qu’il parle. Je veux savoir.
Il tombe dans le cliché du gangster des années 50. Il me tourne autour, en espérant m’impressionner? Ca ne fonctionne pas pour moi, pour “Lucy” l’effet est là, je pleurniche, je le suis du regard, le suppliant presque. Je gémis
« Pourquoi est-ce que je suis là ? Qu’est-ce que… Qu’est-ce que vous me voulez. »
Je le sens dans mon dos, je sens ses mains sur mes épaules. Je n’aime pas ça, mais je n’ai pas le choix. Il me donne envie de vomir mais je dois sangloter, naïvement, bêtement. je veux qu’il parle. Je pleurniche en soufflant
« Non je… Je n’ai rien. Tout mon argent est… Est passé dans ces vacances… Qu’est-ce que … »
Mes mots se stoppent, mon sang se glace dans mes veines. A ses mots, à son murmure. Je ferme les yeux, ma respiration s’accélèrent. Je sais qu’il ment, ou du moins que Dane n’irait pas jusque là. Mais mes réactions sont physiologiques, je tremble. Dans mon esprit c’est de dégoût, pour ses mots, pour ces images qu’il tente de glisser dans mon esprit. Il n’y parvient pas. Elles ne font que m’écoeurer, rien de plus. Mais je dois jouer le jeu. Je murmure, faible, amoindrit
« Vous mentez… Il… Il ne me ferait pas ça… »
Je ne suis pas aveuglé par un pseudo amour naissant comme Clint pourrait le penser, je ne suis pas sous le joug de ce type vulgaire comme nous l’avons laissé croire. Ce que j’éprouve pour celui qui joue ce rôle est bien plus important que ce qu’ils peuvent s’imaginer, ma confiance est totale. Je n’ai pas le moindre doute, à aucun moment. Je tremble, Mon corps supplie presque, je gémis d’une douleur que je n’éprouve pas.
« Je ne sais pas comment vous payer… »
Et puis il lâche l’information, celle qui marque le début de la fin, de sa fin. Ses mains sur moi sont le second signal, il va parler, il va trop parler. Il me faut juste une dernière information. Je veux savoir ce qu’il veut me faire faire. Alors je tremble une nouvelle fois, quand je sens son souffle contre mon oreille. Je déglutis difficilement avant de murmurer
« La… La Main ? Je ne sais pas… Je ne sais pas ce que… ce que je peux faire ? Lâchez moi… S’il vous plaît ? »
Mes jambes bougent, se ferment légèrement, comme si mon corps se préparait au pire, comme si je devinais ses intentions alors qu’en fait c’est un meilleur appui que je trouve. Ils sont tous si stupides… Jamais il ne pense à me lier les pieds. Moi qui titube, moi qui ne tiens pas sur mes jambes. Ils ne m’attachent jamais les jambes, et tous me retirent mes talons, Si seulement il savait que sa plus grosse erreur venait de ces simples faits : mes jambes sont libres de leurs mouvements, mes pieds sont nus… Non son erreur vient des horreurs qu’il a soufflé à mon oreille. A peine avait il prononcé ces mots que j’ai eu envie de le tuer...
Pando
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GÉNÉRAL
POUVOIR
Lun 12 Aoû - 18:43
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Natasha Romanoff & Dane Whitman
C'est tout ce que nous avons pour nous : du temps.
You & Me.
Sowande sourit. C'est bon ; c'est vraiment bon. Le pouvoir. Le contrôle. L'influence. La peur. Pouvoir faire peur. Pouvoir goûter la peur. Pouvoir abuser de la peur. Pour, après, abuser d'elle ; comme il le voudra. Autant qu'il le voudra. Jusqu'à ce qu'il s'en débarrasse. Comme un mouchoir. Mais il n'en est pas encore là ; le meilleur arrive.
« Tout doux. »
Sa voix est douce, presque chantante.
« Tout doux, p'tite. »
Ses mains ne cessent de glisser, de monter et descendre sur ses bras. Au point de remonter les manches de sa robe. Au point de replier le tissu, afin de se rapprocher au maximum de la poitrine.
« Tout va bien se passer. »
Un léger gloussement s'échappe de sa gorge, alors que Sowande agit ; il ne devrait pas, il sait. Ce ne sont pas les ordres. Ce ne sont pas les habitudes. Mais il ne peut aller contre sa nature ; et il en a envie. Il a envie... d'elle. Et elle ne compte pas. Et elle ne comptera pas. Alors il agit.
« Si tu es gentille. »
Sowande remonte sèchement ses mains. L'une d'entre elles s'empare de la mâchoire de Nat', et la force à lever la tête ; à le regarder. L'autre s'acharne sur la robe, essaye de l'arracher. Et il sourit. Cruellement.
« Ton mec se fait sauter, puis Elektra lui tranchera le pénis. On survit, sans pénis. Il sera ensuite frappé, abandonné, avant que sa résistance cède. Avant qu'il demande lui-même comment survivre... avant qu'on le réutilise. Soit comme pute, soit comme sujet d'expérimentation. La Main a plein d'idées. On a aussi un peu de ces fichus cristaux d'Inhumains... ils font quelques tests, ça peut servir. »
Voilà. Voilà l'indice qu'il manquait à Natasha Romanoff ; voilà la raison de la présence de Quake ici, et le besoin de Mélinda May de venir l'aider. Les cristaux. Les cristaux teratogènes. Qui transforment quelques Humains en Inhumains ; et en tuent beaucoup, beaucoup d'autres. Surtout quand ils sont entre de mauvaises... mains.
« Allez. Soyons gentille... ouvre la bouche. Tu es mignonne. »
Sowande sourit ; inconscient de la personne à qui il lance ces paroles affreuses. Inconscient de la folie qu'il commet. Inconscient de ce qu'il va déclencher, bientôt. De la somme de brutalité qui va s'abattre sur lui. Inconscient, oui. Et il est bien le seul – car Elektra Natchios n'a pas ce même problème.
« Mmh. »
Elle sourit. Elle bouge lentement sa main, et passe sa paume sur sa bouche ; elle lèche. Le sang qui s'écoule sur sa peau. Ce n'est pas son sang ; c'est pour ça qu'elle le boit.
« Délicieux. »
Son sourire devient mauvais et cruel ; elle glousse. Elle domine. Elle domine l'Américain, qu'elle a reconnu en Avenger... et qui est au sol ; un genou au sol. Une sale plaie à la cuisse, et les mains appuyées dessus. Il souffre.
« Hrm. »
Il grogne. Et il relève des yeux enragés sur elle.
« Je te l'ai dit. Ta copine est en train d'être violentée par Sowande ; tu entendras bientôt ses cris. J'ai hâte de voir ta colère. Et d'arracher tes lèvres, aussi. »
Dane serre ses poings ; ça se passe mal. Ça va encore plus mal se passer, maintenant qu'elle l'énerve. Que la fureur explose. Et, surtout, qu'il n'a aucune foutue envie de se calmer... Même là. Même blessé. Même là, un genou à terre, dans une cage d'escalier où Elektra l'a agressé alors qu'elle l'emmenait plus bas ; ça se passe mal. Ça va encore plus mal se passer. Et, au fond, Dane a envie que ça se passe mal... pour foutre une sacrée râclée à cette connasse vicieuse !
Codage par Joh.A pour TheAvengersRPG.com
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GÉNÉRAL
POUVOIR
Lun 12 Aoû - 20:18
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Now baby let's ride. We've got nothing but time… You get all the reactions It's no surprise… God, I like your style You're the perfect distraction. You're the main attraction
Ses mains sur mon corps me file envie de vomir. Ses mains sur ma peau… Cette peau ne lui appartient pas. Je joue l'éplorée Je veuxqu’il parle, je veux qu’il crache ce qu’il sait. L’urgence est là, pour Daisy, pour Melinda, pour que je puisse retrouver Dane ensuite. Il parle. ENfin. Il me parlent du sort qu’ils réservent à Dane, encore faut il que cela se passe comme dans son rêve le plus fou. Je sais, au fond de moi qu’il en est loin. Je ne sais juste pas ce qu’il se passe. La confiance est totale… Alors je le laisse faire, je le supplie, les larmes aux yeux
« Ne lui faîtes pas de mal… Je vous en supplie… Je ferai tout ce que vous me demanderez. »
Comme il doit se sentir fort, puissant, dominant. Il se perd dans les méandres d’une toile qu’il ne maîtrise pas. Je peux refermer mon cocon sur lui. Il est ma proie, la plus facile qui soit dans cet égo masculin démesuré, je sais activer les bons leviers pour ce genre de type.
Je déglutis difficilement, quand il retient ma tête en arrière, un soubresaut de mon corps trahit une peur qui n’existe pas. Je renifle des larmes qui n’existent que parce que je les contrôle. Je sers les jambes pour l’empêcher d’accéder à ce chemin là, vainement pour lui. Pour moi mon appui est solide, il n’a plus qu’un mot à prononcer… Et finalement il le dit. Dans toute sa fierté, dans toute sa violence. Des cristaux Inhumains. Une vague me submerge. Lucy disparaît, enfin. Il ne reste plus qu’Elle, que Moi. Et alors qu’il m’ordonne d’ouvrir la bouche je penche la tête sur le côté. Cette bouffée de violence rafle tout sur son passage. Un sourire en coin se dessine sur mes lèvres.
« Tu me veux vraiment ? »
Je sais ce qu’il pense, ce oui qui doit franchir ses lèvres et descendre plus bas encore sous l’effet de la domination qu’il croit exercer. J’arque un sourcil et il me suffit d’un seul et unique mouvement. Un balancier pour que les pieds arrières de la chaise se lèvent avant de s’abattre de nouveau sur son pied. Le mouvement de ma tête vers l’arrière est tout aussi rapide et lui éclate le nez. Il parlait trop, désirait trop ce qu’il voyait pour ne pas surveiller ce qu’il ne voyait pas. Ce qui était pourtant sous ses yeux. Mes mains sont libres de leurs mouvements, la corde qui les nouait ? Elle est devenue une arme entre ces mêmes mains. Elle entoure sa gorge, me sert d’appui pour le faire basculer au-dessus de mon dos et que le sien s’éclate sur le sol. Je me place au-dessus de lui, mon pied appui avec violence et force sur son entrejambe. Je veux l’entendre gémir de douleur. Et alors qu’il doit prier tous ses saints pour savoir qui je suis je retire ma perruque blonde, libère mes cheveux roux. et me penche en appuyant davantage.
« Tu vas parler encore un peu pour moi tu veux... »
Mon pieds s’abat avec violence, frappe, la douleur doit être insupportable. Suffisamment pour que je puisse l’attraper par le col, la corde autour de son cou. Je l’assois sur cette chaise que j’ai ramassé et que je fais traîner sur le sol. Je l’y assois comme le paquet de viande qu’il est. Mon pied reprend sa place. Mes mains se saisissent de chaque bout de la corde. La corde les entoure, prête à être serrée
« Où sont l’agent May et Quake ? Parle où je te jure que c’est toi que la Main vendra comme putain dans les rues de Madripoor. Et crois moi, ils vont t’adorer… Tu ne tiendras pas trois jours. »
Qu’il parle, vite, si il ne le fait pas, la corde se resserre, il parlera forcément, pour sauver sa vie… Pour ne pas finir sur le trottoir. L’information donnée je lui éclate une dernière fois le nez et l’attache à sa foutue chaise. Une fois fait et arrivée au chambranle de la porte, je me tourne vers lui
« Merci… Pour votre coopération… »
Je m’élance dans les couloirs. Je sais, je sais le chemin qu’il m’a fait prendre alors qu’il me croyait inconsciente. J’ai tout mémorisé. Mais l’urgence est réelle. Au-delà du bruit, de la musique, c’est la voix de Dane que je cherche, un cri, une seule chose qui pourrait me mener à lui. Je dois m’assurer qu’il va bien. Je ne veux surtout pas arriver trop tard. Mon esprit reste focalisé, ma colère gronde plus fort encore. Nous devons en finir ensemble
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